Fondamentalement, on met sur le même plan le choix d’une conception religieuse, légitime en tant que tel et d’ailleurs juridiquement (souvent constitutionnellement) protégé, et la libre approche scientifique des phénomènes : le premier élément relève d’une conception particulière de la vie (tout le monde n’admet pas le créationnisme) ; le second, d’une pratique par principe ouverte à tout interlocuteur de bonne foi, désireux d’en acquérir les compétences, par-delà les enracinements particuliers.