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Citations de Guy Millière (36)


…une confiscation de la démocratie. De plus en plus de décisions sont prises sans qu’on demande l’avis des populations, sur un mode oligarchique. Des élites qui se prétendent éclairées décident à la place des autres.
(p. 77)
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Et je me souviens d’un discours de Margaret Thatcher prononcé à Bruges en Belgique en 1986 et que, face au silence général, j’avais traduit pour le public en français. « Alors que nous avons chassé notre bureaucratie par la porte, nous ne voudrions pas qu’elle revienne par la fenêtre de Bruxelles. »
(p. 68-69)
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« Les ennemis les plus dangereux que nous ayons aujourd’hui, me dit Martin, […] sont sans doute ceux qui diffusent des informations entremêlées de fragments de désinformation ou ceux qui mettent en avant certaines informations tout en occultant d’autres. Ce sont ceux qui détruisent le savoir en s’abritant derrière l’apparence du savoir. Les ennemis les plus dangereux sont ceux qui de prime abord n’ont pas l’apparence d’ennemis. »
(p. 55-56)
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« L’Organisation des Nations unies, ajoute Martin, a eu son utilité : elle n’en a plus guère et devient aujourd’hui un lieu d’absurdité et de stérilisation, en aucun cas une instance à même de dire le droit international : croyez-vous qu’une assemblée où les dictateurs et les tyrans sont devenus majoritaires ait encore la moindre légitimité ? Pour prétendre dire le droit international, il faudrait commencer par respecter un minimum de règles de droit chez soi... »
(p. 49)
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La France, elle, a pratiqué ce que nous appelons le védrinisme, une attitude parfaitement incarnée par le ministre socialiste Hubert Védrine pendant cinq ans mais qu’on retrouve, presque inchangée, chez son successeur, Dominique de Villepin. Discours sentencieux de donneur de leçons. Attitudes équivoques. Obstruction. Hypocrisie.
(p. 38)
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Face à quelqu’un qui entreprend et qui réussit ce qu'il entreprend, on adopter deux attitudes et deux seulement. Admirer la réussite, s’en réjouir et chercher soi-même à suivre l’exemple. Envier, vouloir rabaisser celui qui réussit et finalement le haïr. La seconde attitude est beaucoup plus facile à adopter que la première et c’est pourquoi elle est adoptée si souvent.
(p. 35)
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« La Guerre des Bush » d’Eric Laurent, où il est question non pas de géostratégie précise mais de rumeurs vagues et d’amalgames dignes d’ « Ici Paris »,… . (p. 15)
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Notez que ce qui se publie en philosophie comme en économie ou en histoire, en sociologie ou en géopolitique n’apprend jamais rien à celui qui lit, et n’est pas sensé apprendre, mais compléter la « connaissance », l’ « information », la distraction, donner à celui qui lit l’impression qu’il en sait davantage alors qu’il en sait moins qu’avant d’avoir lu, car les fragments de savoir coulés dans les caractères d’imprimerie ont été tant détrempés qu’il n’en reste quasiment rien qui permette de comprendre.

Notez que les romans très diffusés sont pour la plupart incolores, inodores et sans saveurs, distrayants comme une série télévisée.
D’autres sont porteurs d’une déliquescence chargée d’un message : rien ne vaut rien, tout est égal à tout, rien n’est bien et rien n’est mal.
(p. 42)
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Notez que les ouvrages économiques qui suscitent un ample éloge reprennent en général des thèses aussi anti-capitalistes et infondées que celles figurant dans les manuels scolaires, dans la presse écrite, à la radio ou à la télévision et notez le fait qu’elles aient provoqué des calamités partout où elles ont été mises en œuvre n’importe pas, au contraire. L’introduction à l’économie la plus vendue en librairie est rédigée par un marxiste abruti, et use de slogans soviétiques : « le marché ne fait pas le bonheur », « ce qui a de la valeur n’a pas de prix ».
(p. 41)
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Dans les journaux télévisés désormais, les sujets les plus futiles se mêlent aux sujets bien moins futiles : la façon de faire des omelettes dans un village reculé se voit donner autant d’importance qu’une guerre régionale, ailleurs.
(p. 39)
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Constatez, si vous lisez la presse étrangère, que nombre de faits sont tout simplement laissés de côté en France pour peu qu’ils n’entrent pas dans la grille de lecture et sont aussi absent de « l’information » française qu’ils pouvaient l’être dans la Pravda ou les Izvestia en Union soviétique, il y a trente ou quarante ans.
(p. 38)
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Comprenez que le diplôme ira à ceux qui ont bien répondu, ceux qui n’ont plus d’aspérités et sont bien modelés auront de très bonnes notes. Certains d’entre eux pourront entrer dans la carrière [d’enseignant], dicter les bonnes réponses pendant le reste de leur existence.
[…] Comprenez qu’après l’enseignement , et en parallèle à l’enseignement il y a les médias.
(p. 36-37)
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Discernez l’usage récurrent de notions telles que « civisme » et discernez ce à quoi elles renvoient : une invitation sans ambiguïté à se conformer aux règles, aux lois sans poser de questions, juste parce qu’elles sont les règles et les lois, une incitation nette et stricte à se considérer soi-même non pas comme un individu en interaction avec d’autres individus, mais comme un fragment de la « collectivité », un maillon d’une chaîne, juste un maillon.
(p. 35)
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…il ne s’agit pas de retraites dans ce qui se trouve présenté comme un « système de retraites », car, sous le nom de « cotisations», le système fait que les actifs d’aujourd’hui paient pour les retraités d’aujourd’hui, et devront compter sur de très hypothétiques actifs de demain, s’il y en a. Comprenez qu’absolument rien n’y finance les retraites du futur proche, car absolument tout est consumé au présent.
[…] Et comprenez que ceux qui paient doivent s’attendre à un avenir de pénurie et de rationnement là encore, voire à une absence d’avenir que le mot « répartition » cèle de plus en plus mal.
(p. 33)
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Comprenez pourquoi la tolérance zéro s’applique non pas aux délinquants mais aux conducteurs de véhicules automobiles, surtout s’ils n’ont commis aucun acte répréhensible autre qu’un léger excès de vitesse sur une autoroute ou une absence de port de ceinture de sécurité, ce qui est sensé les transformer eux-mêmes en « délinquants ».
(p. 28)
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Observez que le pays ponctionne et conduit vers l’euthanasie ceux qui ont encore de l’argent et des idées et qui n’ont pas fui, ou ceux qui ne peuvent pas fuir parce qu’ils n’ont pas des sommes importantes devant eux. (p. 21)
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