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Citation de Malahide75


J’eus un sourire de pitié, non seulement pour moi-même, mais pour tous les cœurs embrasés, toutes les cervelles torturées, tendues, s’efforçant vers l’Espoir à travers la Douleur, et qui désormais avaient trouvé le repos sous la chute du brouillard et la suffocation de la Comète. Parce qu’à coup sûr ce monde était bien fini… J’avais été si faible st si malheureux, et je me sentais à présent si fort et si calme. J’étais indubitablement mort : aucun être vivant n’aurait pu jouir d’une si parfaite certitude du bien, de cette paix ferme et confiante. J’en avais terminé avec cette fièvre appelée la vie : j’étais mort, plus rien n’importait, et toutes ces choses…
Une pensée m’arrêta.
Ce seraient donc ici les champs d’orge de Dieu, les calmes, silencieux champs de Dieu, semés de pa-vots immarcescibles, prodigues de paix à jamais ?
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