Je me soulevai sur le coude et demeurai ainsi, contemplant la jeune femme et me réjouissant de m'être échappé de ces folies, de ce tulmute, de ces violences, avant qu'il ne fut trop tard.
Après tout, me disais-je, c'est ceci qui est vivre : l'amour et la beauté, le désir et la joie ne valent-ils pas toutes ses sinistres luttes pour des fins gigantesques et vagues ? Et je me blâmais d'avoir jamais cherché la dictature, quand j'aurai pu donner ma vie à l'amour.