L'aspiration de l'homme du seizième siècle vers la connaissance, l'action et la jouissance le conduit fréquemment à un retour à des idées médiévale. C'est de cette manière qu'il faut comprendre le fait que Faust, dans sa soif de connaissance et dans son désir de dominer la nature, se tourne vers la magie pour acquérir, grâce à elle, le savoir, la puissance et la gloire.
L'odyssée spirituelle et ses épreuves, ses descentes chez les mères et ses agonies où l'on lutte contre le démon sont l'initiation à son dépassement véritable. "Tout est Grâce", murmure le curé d'Ambricourt sur son lit de mort. C'est par l'épreuve du feu que Faust, évite le feu infernal.