Tablette après tablette, Pétrone caricaturait l'héroïsme, l'aventure, les figures, la rhétorique, les règles du beau. Il fabriquait du trouble, du désordre qui ne s'ordonnait pas, de l'obscénité et du chaos sans fin.
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Dans ce que lisait Pétrone il n'y avait personne pour lutter contre le chaos et pour venir à bout des tremblements du monde, aucune vraie cité à l'horizon. Le chaos triomphait du début à la fin, sans crainte des dieux. La vie résistait mais sans gloire, dans une histoire de plus en plus dangereuse, qui parlait d'un monde en décomposition, du réel qui s'engloutissait dans le chaos et la tyrannie omniprésente du chaos.