Le fluoride
C’est un dérivé du fluor. Il est soupçonné d’être cancérigène. Le Dr Epstein affirme que dans plusieurs études on a incriminé le fluoride dans le cancer des os. Le danger est multiplié si la saccharine est associée, ce qui est souvent le cas dans les dentifrices.
Bien sûr, cet ouvrage est consacré aux additifs alimentaires. Oui, mais notre peau n’est pas une barrière totalement infranchissable. Tous ces additifs utilisés pour améliorer la présentation et l’efficacité de vos crèmes, lait et autres lotions (encore moins contrôlés que ceux que nous venons de voir) peuvent aussi nuire à votre sang en pénétrant peu ou prou dans vos tissus ou votre sang.
Quant au sel, additif universel, il est montré du doigt par les nutritionnistes. Les industriels, en effet, ont tendance à en abuser (le sel, c’est bon marché !) pour renforcer les saveurs de leurs produits et éventuellement…donner soif, ce qui est intéressant pour les grosses entreprises qui distribuent également des eaux minérales ! D’ailleurs, vous le verrez dans la liste qui suit, le sel lui-même n’est pas exempt d’additifs plus ou moins discutables.
Le qualificatif « naturel » recouvre une réalité plus rassurante et sympathique : il vaut mieux un extrait naturel de vanille que la vanilline synthétique, dont on sait qu’elle présente des risques. Mais ce n’est pas un critère valable à cent pour cent. Le colorant extrait de la cochenille, par exemple, est aujourd’hui l’objet de certaines critiques. Par ailleurs, un additif issu de produits naturels peut l’être à l’aide d’un solvant toxique. Enfin, les végétaux ou les produits animaux peuvent être génétiquement modifiés.
Acide sulfurique
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Utilisé dans le sucre, et aussi les cosmétiques. Acide encore plus agressif que l’acide chlorhydrique. On peut s'étonner qu’il n’y ait pas de dose fixée ! Comparable au vitriol. A éviter. Interdit en Suisse.
La silice
Voilà qui va en faire bondir plus d’un ! Crystalline Silica est, selon le Dr Epstein, cancérigène, notamment pour le cancer du poumon, et présente dans certains produits d’hygiène intime.
[…] même les produits frais, naturels en eux-mêmes, matières premières de l’alimentation comme les fruits et légumes que l’on trouve notamment dans la grande distribution, ont perdu leur intégrité de départ. Sélectionnés et calibrés (quand ils ne sont pas aussi génétiquement modifiés), ils subissent divers ajouts parfois discutables : traitements de surface pour la conservation, colorants pour renforcer l’aspect, etc.
Pour séduire le consommateur, on cherche à le persuader que son aliment bat tous les records du goût. Pour cela, on fait appel à des substances qu’on appelle exhausteurs de goût. Ils n’ont pas de goût particulier en eux-mêmes, mais par une alchimie biochimique, mis en contact avec tel ou tel aliment, ils en renforcent le goût ou l’odeur.
Acétate de calcium
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Présent dans de nombreux aliments dont les pains et viennoiseries industriels. Sert également de lubrifiant dans l’industrie et pour le traitement des cuirs.
Diverses études montrent que l’emploi d’additifs et de colorants alimentaires pourrait favoriser les comportements hyperactifs chez les enfants. Ainsi cette étude publiée dans les colonnes de la revue médicale The Lancet. Une équipe menée par Jim Stevenson (Université de Southamptom) a étudié les effets de ces additifs sur le comportement des enfants dans le cadre d’une étude en double aveugle avec contrôle placebo. Plus de 150 enfants de trois ans et 144 enfants de 8/9 ans ont participé à l’étude et ont consommé des boissons contenant soit du benzoate de sodium et un ou deux mélanges (A et B) d’additifs/colorants alimentaires, soit un placebo. Le comportement « hyperactif » était évalué d’après un score global calculé à partir des observations des enseignants et parents ainsi que par un test d’attention pratiqué chez les 8/9 ans […]
Si l’on considère les enfants qui avaient consommé plus de 85% des boissons et pour lesquels il n’existait pas de données manquantes, les scores « d’hyperactivité » étaient ainsi significativement plus élevés pour la boisson A que pour le placebo chez les enfants. Un résultat similaire était retrouvé pour la boisson A et B chez les 8/9 ans, détaillent les auteurs de l’étude. Ils soulignent aussi l’hétérogénéité des réponses individuelles aux additifs.