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Critiques de Hélène Duc (73)
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Maisons hantées

Ce recueil regroupe 17 nouvelles sur le thème des maison hantées, le tout faisant environ 350 pages.

Comme toujours avec les anthologies, elles sont très différentes et inégales.

Certaines sont de toute beauté, poétiques, originales et bien écrites, et d'autres m'ont laissé perplexe, sur ma faim, sans compter les deux ou trois nouvelles auxquelles je n'ai rien compris, car parfois, à vouloir être trop original, l'auteur se concentre davantage sur le style que sur l'histoire.



Il y en a quatre que j'ai particulièrement aimé : "Jeux d'enfants", "Kolka"," 145 rue Lafayette" et "Dehors il neige". Dans chacune,il y a un vrai style et ces histoires dégagent une ambiance bien particulière.

J'ai également eu un véritable coup de coeur pour "Le murmure des pierres" qui est de toute beauté, Chris Vilhelm a un style merveilleux.

Chaque phrase est un petit bijou à elle-seule.

Par contre je ne suis pas fan du tout des illustrations qui figurent au début de chaque nouvelle,la seule qui m'a plu c'est l'illustration de Tim, qui est au début de la nouvelle "Kolka", mais ce n'est là qu'une histoire de goût.



Cette anthologie a le mérite de présenter des histoires variées, certaines se passent dans de vieilles demeures familiales, d'autres dans des gares, des immeubles modernes, des caves maudites ou des greniers hantés, il y en a même qui abordent des phénomènes plus récents comme l'exploration urbaine (urbex).

Par contre, autant être franche, aucune ne m'a angoissé, ne m'a fait peur, je n'ai pas connu les frissons dans le dos et les petits cheveux qui se hérissent dans la nuque, mais ça n'est jamais arrivé avec aucun livre, pas même avec un Stephen King, un James Herbert ou un Graham Masterton...Je ne suis pas une pétocharde et puis c'est tout.

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Luciférines pour cet envoi que j'ai eu grand plaisir à découvrir.
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Maisons hantées

Petite anthologie de nouvelles sur le thème des maisons hantées pas mal du tout ! :)

Assez riche, variée tant dans le style d'écriture que les récits... Un aperçu assez exhaustif de comment ce thème peut se décliner.

Du coup, les nouvelles (d’auteurs différents) laissent une impression hétérogène très subjective, mais la qualité, elle, est homogène.

Pour parler un peu des nouvelles que j'ai particulièrement aimées :

- Jeux d'enfants introduit l'ouvrage avec une histoire très classique exécutée tout en finesse. De quoi vous coller des sueurs froides dès l'hors d'oeuvre !

- Kolka, sur les esprits dans les contrées glacées d'Islande... Tout va bien on reste blottis sous ses couvertures !

- 145 rue Lafayette : ma petite préférée ! Impossible à décrocher de cette histoire dégoulinante de fantasmagorie purulente sur fond d'exploration urbaine !

- Classifié : Une note sur dix ? Un bon 666 !

- Dans le placard : plus émouvant que terrifiant, une jolie touche dans l'ensemble.

- Les murs de Blackat : purement sordide et terrifiant de réalisme.

- La Vénus aux épines : juste dingue et malsain.... Un peu dans l'esprit du film d'horreur "The ruins".

- Dehors il neige : la boucle est bouclée avec un récit sobre et maîtrisé pour un final apocalyptique



Recueil de nouvelle qui vaut le détour donc ! :)

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Maisons hantées

J'ai acheté cette anthologie il y a quelques années alors que je sillonnais les salons du livre en tant qu'auteur et que lectrice.

J'aimais bien cette maison d'édition donc je me suis laissée tenter par un recueil de nouvelles. J'aime beaucoup ce format d'histoire.



Ici, on retrouve 17 auteurs autour du thème des maisons hantées.

Certaines nouvelles m'ont glacé le sang, m'ont empêché de refermer le livre avant d'arriver à leur point final. Par contre, d'autres, plus rares, m'ont ennuyée car je n'arrivais pas à me glisser dans les entrailles de la maison décrite.



Un grand panel de personnages nous est offert allant de l'enfant à la jeune comtesse en passant par des junkies.

Cette diversité nous permet de découvrir des maisons toutes différentes des unes des autres.

En effet, les nouvelles ne sont pas redondantes, chaque auteur a réussi à emprunter une voie différente et à nous y accompagner selon leur plume.



Belle découverte 6 ans plus tard !
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Un Noël sous le sang

Merci aux éditions Evidence, pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique de Mars 2019.



Dix auteurs se sont réunis pour dix histoires sur le thème de Noël, qui finissent très mal, et où, cette belle fête familiale tourne au cauchemar au moment du réveillon.

Tous ces auteurs réunis ne sont pas forcément connus, je les ai découvert au fil de ma lecture, et j'avoue avoir un regard mitigé.



Certaines nouvelles m'ont profondément déçue car il manque la chute finale et j'ai eu l'impression que ce sont des adolescents à qui on a demandé d'écrire une histoire "effrayante" sur la fête de Noël. Histoire fade, sans rebondissements, sans final sous forme de feux d'artifices, aucune recherche ... La majorité des nouvelles se terminent en "queue de poisson" à tel point qu'on n'a pas envie du tout de connaitre un peu plus l'auteur(e) et quel dommage ! Car je suppose que ce genre d'ouvrage sert surement à faire la promotion des écrivains, qui débutent ou non dans le monde de l'écriture.



Sur dix nouvelles, deux ont retenu mon attention :



La Voix de Anne Feugnet

et

Plaisir d'offrir de Yvan Bermond



Ces deux histoires permettent un petit sauvetage de l'ouvrage.

Malheureusement la majorité du contenu du livre n'est pas à la hauteur de la belle couverture très explicite qui m'a fait sélectionner le livre .
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Maisons hantées

Une beau panaché du fantastique actuel et de toujours. Hantées, ces maisons le sont tantôt par l'aventure, la poésie, le risque, l'étrange, l'imaginaire... Sur 17 vous en trouverez bien une qui vous happe et vous retienne prisonnier dans ses murs de mots.

Moi, c'est Cambrousse Punk où l'écriture, forte comme un tabac noir, un whisky trop tourbé laisse pourtant s'échapper une ironie que n'aurait pas dédaignée le fantôme de San A.
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Maisons hantées

Je pense que vous me connaissez maintenant (trois ans de blog. Oui. Déjà.), et vous savez donc que j'affectionne les recueils de nouvelles. J'en lis très souvent, qu'ils s'agissent de recueils thématiques ou de recueils écrits par un seul et même auteur. Et comme j'adore la littérature gothique/romantique/horrifique, bref vous avez compris l'idée, j'étais vraiment curieuse de voir ce que le thème de la maison hantée pouvait donner. Après ma lecture, je dois dire que j'ai beaucoup aimé cette anthologie, avec des petits coups de coeur.



Commençons par un point qui peut paraitre anodin pour certains, mais j'ai trouvé que ce recueil montre bien l'évolution de la maison d'édition, qui propose des couvertures de plus en plus élaborées (tout en restant dans la même veine), des livres de plus en plus épais, bref, c'est une évolution que j'aime suivre et que j'apprécie énormément! A noter aussi que le recueil comprend de nombreuses illustrations qui vont très bien avec les nouvelles.



Passons à présent au contenu. Avec dix-sept nouvelles et un peu plus de 350 pages, il y a de quoi faire! Le premier élément que j'ai vraiment beaucoup aimé, c'est que les auteurs explorent chacun à leur façon le thème des maisons hantées: même si le thème sert de fil rouge, aucune des nouvelles ne ressemble à une autre, chacune est unique. Chacun des auteurs apporte sa vision de la maison hantée, et on a donc une large variété d'histoires et de thématiques à explorer. Une variété qui me plait, et qui montre que les maisons hantées n'ont pas fini de nous faire peur!



Les nouvelles sont assez courtes, mais sans nous laisser sur notre fin. Si vous êtes comme moi et que vous aimez tout lire d'une traite, le livre vous tiendra quelques jours, mais si vous préférez prendre votre temps et lire des nouvelles de temps en temps, vous en profiterez davantage! Au niveau des histoires, on trouve de tout: une nouvelle historique avec Iravel, une nouvelle qui ravive les souvenirs d'enfance avec Jeux d'Enfants, une nouvelle documentaire avec Préservons l'éternelle fontaine... Des univers différents, et sur les dix-sept, il y a de grandes chances pour que vous trouviez votre bonheur.



Chaque style est également différent, du plus fluide au plus poétique. Certains auteurs privilégient le format de journal intime, d'autres une narration à la première personne, ou encore le rapport d'un enquêteur de police. Mention spéciale à Chris Vilhelm, qui signe LA nouvelle que j'ai préférée pour le style: je la connaissais pour A la rencontre des gothiques, mais ici je la découvre avec de la fiction, et j'ai été vraiment soufflée par la beauté très recherchée de sa nouvelle! Mickaël Feugray a aussi pris le parti d'utiliser un langage très particulier pour Cambousse Punk, ce qui peut perturber au départ, mais qui sied bien à l'univers qu'il a choisi!









Dans l'ensemble, j'ai bien aimé les dix-sept nouvelles du recueil, mais certaines me parlent plus que d'autres. J'ai particulièrement apprécié Iravel pour son côté historique qui m'a fait penser aux romans gothiques britanniques que j'aime tant, et Les Murs de Blackat, qui a un petit côté Edgar Allan Poe que j'adore (avec en prime une très bonne chute). Kolka m'a donné des frissons, et je n'avais pas envie que la nouvelle s'arrête! J'ai aussi beaucoup aimé Annabelle, de Jean-Charles Flamion, dont la chute inattendue était franchement surprenante. Enfin, ma nouvelle préférée est sans doute Motel K, avec son ambiance très étrange, son histoire décalée, ses personnages assez particuliers: une très bonne surprise!



En bref, si vous aimez les maisons hantées et les nouvelles, je vous recommande chaudement ce recueil, qui m'a fait passer un bon moment.
Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Montres enchantées

Le Chat Noir fait partie de ces maisons d'édition que j'essaye de suivre assez assidument (j'ai malheureusement perdu un peu le fil ces derniers mois, difficile de lire toutes ces sorties plus alléchantes les unes que les autres !).

J'attendais impatiemment la publication de ce recueil sur le thème du steampunk, séduite par le sujet et curieuse de découvrir ce que les nombreux auteurs pouvaient proposer sur celui-ci. J'ai finalement profité de la venue de certains d'entre eux au Salon du Vampire il y a quelques semaines pour me lancer enfin dans la lecture.



Gros morceau que cet ouvrage qui rassemble les textes de 17 auteurs différents. Les grands noms côtoient les novices mais aucune publication ne fait tâche, à mon avis. Toutes ont parfaitement leur place ici et chacun apporte sa pierre à l'édifice. La qualité est au rendez-vous et plusieurs auteurs m'ont surpris par la richesse de leur texte et leur maîtrise des mots malgré la difficulté de l'exercice (difficile de dire assez et bien en peu de pages).

Bien sûr, certaines nouvelles ont fait davantage mouche que d'autres, question d'intérêt et de sensibilité oblige mais aucune, je dis bien aucune ne m'a foncièrement déçue ou ennuyée. J'ai juste été moins marquée par certaines dont les intrigues et personnages me parlaient moins ; mais encore une fois, aucune n'est tombée à plat. Sur un ensemble de 17 textes, c'est plutôt rare et mérite d'être souligné !

Le passage du temps ou encore la conscience des machines, voilà deux grands thèmes que vous pourrez retrouver ici, accompagnés d'intrigues liées à la sorcellerie, aux vampires, aux malédictions et vengeances en tout genre... Le contexte oscille entre l'Angleterre victorienne et le Paris de la fin du XIXe, l'industrialisation des deux pays se prêtant tout particulièrement au sujet !



Comme d'habitude lorsque je présente un recueil, je ne vous parlerai pas de toutes les nouvelles mais seulement de celles qui m'ont le plus plu et le plus marquée. J'en retiens six que je place en haut du panier et quelques autres qui, sans m'avoir chamboulée, ont tout de même retenu mon attention.

Ma préférée d'entre toutes est sans doute Le Toquant de Clémence Godefroy. Première publication de l'auteure (et j'espère la première d'une longue liste !), j'ai été charmée par le thème et son traitement ; j'y ai trouvé une grande sensibilité et une grande intelligence. J'ai été très touchée par les protagonistes, notamment par la relation qui unit l'étudiant à l'automate dont il doit prendre soin pour son examen d'étude. La question de la conscience de la machine est au centre du texte et c'est le sujet qui me parle le plus. Mathieu Guibé m'a appris (j'espère que je ne dévoile pas un grand secret) que cette nouvelle donnerait prochainement naissance à un roman... je serai évidemment au rendez-vous !

Difficile d'être objective avec When time drives you insane de Lucie G. Matteoldi puisque la demoiselle est ma meilleure amie et que je ne peux que la soutenir. Malgré tout, en faisant abstraction de l'amitié qui me lie à l'auteure, difficile de ne pas remarquer l'extrême soin apporté à la langue (certains pourront être désappointés par le style parfois un peu ampoulé avec des tournures presque poétiques... mais creusez un peu plus loin, ça vaut le coup !), la richesse de l'atmosphère et l'originalité du mythe d'Orphée et Eurydice revisité à la sauce steampunk agrémenté d'une touche d'archéologie !

Outre la conscience une nouvelle fois allouée aux automates de Derrière les engrenages, c’est ce qui se cache derrière la scène et la chute proposés par Marie Angel qui m’ont séduite. J’ai aimé l’univers mis en place en quelques pages à peine et j’y ai très vite été plongée, touchée par Sylvine et sa situation.

On repart du côté des fouilles archéologiques avec L’Agonie des aiguilles. La découverte mise à jour par les chercheurs implique un éclaircissement d’un grand évènement du passé… ce qui pourrait avoir de sérieuses répercussions sur le présent. Marine Sivan met en place une petite enquête plutôt bien construite. Le lecteur tourne aisément les pages, curieux d’avoir le fin mot de l’histoire : à quoi a pu servir cette étrange montre ?

Marianne Stern touche à une « légende » moderne en la personne de la Grande Duchesse Anastasia de Russie. Beaucoup se sont intéressés à sa mort mystérieuse et ont été séduits par la possibilité qu’elle ait pu s’enfuir. L’auteure reprend cette idée en la revisitant façon steampunk. Raspoutine et mécanisme d’horloges seront intimement liés dans Da Svidaniya Rossiia !

Enfin, mention spéciale à la toute dernière nouvelle du recueil, Malvina Moonlore de Vincent Tassy qui met en scène une poupée mécanique (basée sur des horloges) qui a une influence particulièrement néfaste sur son nouveau propriétaire. J’ai apprécié l’ambiance de ce texte, presque inquiétant et malsain, recelant une certaine tendresse malgré tout. J’ai donc tourné la dernière page de ce gros recueil sur une impression plus que positive !



Après ces six textes qui ont eu une résonnance en moi, d’autres m’ont intriguée et ont su me charmer sans pour autant me séduire d’un bout à l’autre. Il manque un petit truc pour que ça le fasse complètement.

C’est le cas de Comment meurent les fantômes de Sophie Dabat dont j’ai aimé la mélancolie et la poésie ; de Tourbillon aux Trois Ponts d’or de Fabien Clavel qui met en scène une enquête en huis-clos à la manière d’un Gaston Leroux (cf Le Mystère de la chambre jaune) ou encore de The Pink Tea Time Club de Cécile Guillot qui m’a largement fait sourire avec son ton décalé proche du Protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger.

Je pourrais citer chacun des 17 textes du recueil et trouver à chacun originalité et /ou maîtrise de la narration mais je préfère vous inviter à y glisser vous-même votre nez. Ne lisez peut-être pas tout d’une traite, prenez votre temps et savourez à petite dose pour éviter l’overdose de steampunk (bien que ces 400 pages ne m’aient aucunement lassée !).



Fiez-vous à la belle illustration de couverture signée Catherine Nodet, le contenu est aussi bon que l’écrin dans lequel il repose !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Montres enchantées

Un recueil de nouvelles parlant de près ou de loin de montres, de voyage dans le temps, de temps qui passe. En soi, le parfait cocktail pour me plaire...

Et certaines nouvelles m'ont en effet beaucoup plu, mais bien peu nombreuses comparées à celles qui m'ont déçu, malheureusement. Je ne pourrais pas dire avec certitude si cela vient de la plume de certains auteurs, d'un sujet pas assez développé (difficile de bien développer son sujet en si peu de pages), ou tout simplement que je n'étais pas dans le bon esprit pour lire du Steampunk, mais j'ai dû me forcer pour en finir certaines.

Une assez mauvaise note de ma part pour ce recueil donc, mais je pense tenter de relire un jour les nouvelles qui n'ont pas su me charmer afin de me faire une meilleure idée.
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Maisons hantées

Je dois avouer que je ne suis pas une grande lectrice de nouvelles et pour cause : j'ai souvent besoin de temps pour me familiariser avec l'écriture d'un auteur, avec l'univers proposé et ses personnages. Bref, j'aime prendre mon temps...

Alors une anthologie, c'est un sacré challenge !

Eh bien avec ces Maisons Hantées, c'est un challenge réussi.

Les textes proposés sont variés, tant dans leur écriture que dans les thèmes abordés. Le fil rouge des maisons hantées est parfaitement exploité : maison de campagne, squat, immeuble, village fantôme, crématorium... Ces auteurs ont de l'inspiration !

Parmis toutes les nouvelles, je retiendrai plus particulièrement : Kolka, 145 rue Lafayette, Cambrousse Punk, Classifié et Les Murs de Blackat mais toutes ont su éveiller en moi des réactions fort intéressantes, qu'il s'agisse de curiosité, de frisson, de dégoût...

Merci aux Éditions Luciférines pour ce livre très réussi et aux illustrateurs dont les travaux donnent vraiment un plus non négligeable à l'ouvrage !
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Sans nouvelles

La disparition est le thème de ce recueil. Ne pas savoir, qu'y a-t-il de plus terrible quand l'un de nos proches disparaît soudainement. La stupeur, le doute, l'espoir, la quête désespérée, puis peut-être la résignation... mais on est définitivement brisé.

Sauf que là, ce ne sont pas des disparitions ordinaires, bien évidemment, vous vous en doutiez. Ce sont des histoires horrifiques et honnêtement j'ai été scotchée.

Dans la première Graham Masterton nous parle de ce qu'il se passe sous les draps. Qui, étant enfant, n'a pas exploré les "profondeurs" de son lit, s'imaginant dans un tunnel et élaborant des aventures fantastiques qui l'y attendent ? Martin l'a fait, en tout cas... que se passe-t-il sous les draps de Martin après que sa maman l'a bordé ? Est-ce qu'il est possible qu'on ne revienne pas d'un voyage sous les draps ?...

Dans la seconde, Geoffrey Claustriaux nous relate l'histoire de Fred et Jenny, cousins, kidnappés au domicile familial, et se retrouvant enfermés dans la cabine d'un paquebot dont les passagers sont plus qu'étranges. Je n'avais jamais lu cet auteur et j'ai découvert une très belle plume, pour un récit rondement mené, au suspense omniprésent. J'ai hâte de découvrir ses autres livres.

Dans la troisième, Christelle Colpaert Soufflet, que je ne connaissais pas non plus avant de lire ce recueil, nous relate l'histoire d'une mère séparée, dont la fille aînée, d'un caractère aussi difficile qu'on peut l'avoir quand on est ado, disparaît subitement de sa chambre, complètement close. Anne-Sophie n'a pu s'enfuir par la fenêtre fermée, personne n'a pu entrer dans la chambre. Où est passée la gamine ? Une histoire qui fait froid dans le dos.

Dans la quatrième, Hélène Duc, que j'ai découverte également, nous parle d'un détective privé, Franck, ancien flic à la retraite, qui se voit confier l'affaire de sa vie : retrouver la fille d'une femme appartenant à la haute société qui semble avoir fugué. Cette nouvelle se tourne davantage vers le polar que vers le fantastique, contrairement aux précédentes.

Cinquième nouvelle, écrite par Alexys Méan. Nous nous retrouvons dans l'Oural, avec des randonneurs de haut niveau... un seul survivant, Youri Yudin, qui veut découvrir ce qu'il est arrivé à ses compagnons après son propre rapatriement et va pour cela consulter les archives de l'époque. Et la vérité crue va lui apparaître...

Dans la sixième et dernière nouvelle, Marine Stengel nous relate très brillamment ce qu'on peut ressentir quand on se réveille enfermée dans une boîte.

J'ai juste adoré ce recueil. Ne passez pas à côté.
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Maisons hantées

Ah ah...Quel bonheur de se plonger dans un recueil de nouvelles qui promet des frissons, des mystères et des fantômes. Des ambiances glauques et poussiéreuses. Des obscurités pleines de chuchotements.



Et en plus, toutes ces maisons hantées sont de plume française.

Je salue l'imagination des auteurs, les univers oniriques, fantastiques sont particulièrement envoutants. Alors en effet, selon sa propre subjectivité, on est forcément plus happé par certains univers que par d'autres.

D'un côté on a envie de rester dans certaines nouvelles et pour d'autres on a envie de passer vite à la suivante. Donc au final, on lit vite !!

Il m'a manqué un peu de frissons. Un peu plus de tremblements. Un peu plus de terreur. Mais cela n'engage que moi.



Alors faut-il le lire ? Si vous voulez. Après je pense qu'il doit y avoir des recueils un poil plus efficaces. Je suis même preneuse de vos recommandations.













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Un Noël sous le sang

« Les cadeaux de Dolly » d'Ellie B. « Quelle réussite ! Avec les deux petites têtes blanches des chats, l'ensemble forme un tableau parfait, aux airs poupins sans plus rien de kitsch, une nature morte, pour ainsi dire, comme personne n'en avait jamais créée avant. » Texte court, vocabulaire simple, histoire sanglante, c'est certain mais plate et sans intérêt. Une nouvelle sans message qui ne bouscule même pas nos émotions.



« Post-partum » de Stéphane Blanchet. « Le pire, c'est Noël » et déjà la nouvelle s'annonce bien. Et ça se confirme, bien écrite, bien ficelée, on y retrouve même un peu de cette émotion ressentie lors de la lecture de « La petite fille de Mr Linh ».



« Glacial » d'Annabelle Blangier. « C'était le soir de Noël, et il avait treize ans. Sans qu'il le sache, sans qu'il en ait conscience encore, son cycle venait de commencer. » La genèse et la terrible fin d'un jeune criminel. Une nouvelle bien menée, pas trop mal écrite et qui pourrait devenir un tout bon roman 'glacé'.



« Mon papi à moi » deVéronique Charrière. « Au cas où votre grand-père viendrait à ressembler étrangement au père Noël et qu'il se mette à fabriquer des jouets, je me méfierais à votre place. » En voici une bien sanglante qui se lit un chouia trop vite et son dénouement attendu arrive bien trop tôt. Quelle inspiration débordante et sanglante pour cette période normalement faste et joyeuse de Noël.



« Double éclat » de Pauline N. « Suzanne disparaît dans la nuit noire, couverte de sang, droite comme un i, le regard vide, sans expressions vers sa nouvelle condition... » Une nouvelle insipide, sans âme, sans frissons, juste du sang mais ça ne suffit pas.



« Christ délavé » de Marine Cesari. «L'espoir, c'est pour les croyants, mais même leurs dieux ont foiré. La seule vérité, c'est la folie. C'est ça qu'on essaie de combattre tous » Pas vraiment de grands frissons et de nouveau beaucoup, beaucoup de sang. Et tout ce sang versé en quelques pages sans vraiment donner de raison, sans permettre au lecteur de mieux cerner le personnage principal, laisse surtout une impression de platitude. Trois nouvelles qui se suivent et qui ont le même schéma d'action, c'est peut-être deux de trop :-p



« La Voix » d'Anne Feugnet. « Brice précisa que La Voix l'avait désigné pour écrire le grand livre qui changerait bientôt le monde des vivants, une nouvelle Bible, en quelque sorte. » Wouah ! Pas mal du tout, la nouvelle la plus réussie de ce recueil. L'histoire se tient et a un fil conducteur ; l'écriture est souple et inspirante, apte a créer l'émotion ; le personnage principal est attachant et la fin est très belle. On est loin ici d'un noël rouge sang et c'est parfait pour moi :-)



« « Docteur K » de Jean-François Vigneau. « Je suis le docteur K., médecin légiste à l'institut médico-légal, et je pratique mon ultime et plus belle autopsie. » Sujet facile pour un médecin urgentiste, sujet amusant finalement où le sanglant disparaît derrière la technicité du chirurgien. Pas mal mais pas transcendante non plus.



« Plaisir d'offrir » d'Yvan Bermond. « Soudain, ce fut comme une évidence. Elle tenait le cadeau parfait. » Eh oui, la corvée des cadeaux à Noël, une sinécure qui trouve ici une sorte d'apothéose pour ceux qui aime le genre. Pas mal écrit, l'histoire est bien menée mais un peu trop glauque pour moi. Mes limites dans le mauvais genre sont relativement vite atteinte :-p



« Alors il n'y a plus que le noir... » d'Hélène Duc. « Une fois, l'étoile placée à la cime et la crèche installée, tout le monde monte enfiler une tenue plus habillée. C'est déjà bientôt l'heure du dîner de réveillon. » Cette dernière nouvelle est pour moi la plus dérangeante. Elle m'a replongé dans une lecture de Dan Simmons que je n'ai jamais pu terminer, une lecture qui m'a donné la nausée et qui m'a fait refermer le roman très rapidement. La nouvelle est plus courte, j'en suis venue à bout mais je ne suis pas faite pour lire ce genre de littérature. Si cela s'écrit et se vend, j'imagine que cela doit plaire à un certain public :-p



En conclusion, voici un recueil de nouvelles assez disparates et de niveaux littéraires très différents. Le « sanglant », c'est pas mon truc mais je voulais tester une nouvelle fois pour voir. Ainsi, si certaines nouvelles sont juste insipides, d'autres sont clairement digne d'intérêt et les auteurs méritent d'être suivis. D'autres enfin, et surtout la dernière, sont pour moi trop flippantes et n'apporte aucun plaisir de lecture.



Un tout grand merci à Babelio et aux éditions Clair-Obscur pour ce recueil reçu lors de la dernière Masse Critique. Le roman est d'un beau format et en cadeau surprise, il contenait un tout beau signet qui reprenait l'image de la page de couverture.
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De cendres et d'écarlate

Très jolie découverte en ce mois d'avril !

J'avais déjà lu une nouvelle d'Hélène Duc dans l'Antho-Noire Nuits de pleine Lune du festival Les Lithaniennes, mais en section jeunesse.

Dans ce recueil, elle ne s'adresse pas au même public.

Sa jolie plume nous raconte différentes histoires allant du vampire aux extraterrestres.

J'ai aimé d'autant plus que nous allions toujours de surprise en surprise et la fin de chaque nouvelle nous promet un point différent à celui imaginé par le lecteur.  Bravo !

Je le recommande vivement ! :)
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Maisons hantées

La maison hantée a posé ses fondations dans notre imaginaire collectif il y a longtemps et de nombreux auteurs nous ont entraînés dans de sombres corridors, à pas lents ou courses effrénées sur le parquet grinçant, emprisonnant nos peurs les plus instinctives dans ces lieux cauchemardesques. C'est quelque chose que l'on connaît, mais dont on ne se lasse pas.

La maison hantée, aux murs suintants de souvenirs plus ou moins effroyables, nous renvoie les images de nos propres peurs domestiques. Elle est un classique de l'horreur car elle détourne le symbole bienveillant du refuge, que tous nous cherchons à un moment ou un autre de notre vie, pour en faire une prison. Ce constat seul augmente l'angoisse et la pression pesant sur le coeur du lecteur.

Évidemment, avec un tel sujet, on craint le déjà vu. Je vous rassure tout de suite, les textes qui composent cette anthologie, s'ils sont basés sur des motifs connus, n'en sont pas moins imaginatifs et font preuve d'une belle diversité de genres et d'approches. Pour preuve de la variété des récits, on a même du post-apo. Qui plus est, l'anthologiste a su les répartir avec intelligence. La peur va crescendo, mais connaît des moments de latence.

La lecture n'a cessé de me surprendre, tout en me mettant très mal à l'aise. Maisons hantées est un excellent ouvrage. Bien entendu, j'ai été plus sensible à certains textes que d'autres, mais ils sont égaux en qualité. Les auteurs n'ont pas choisi la facilité et je les en félicite. Lire cette anthologie est une bonne occasion de découvrir de nouvelles plumes.

On nous emmène du fantastique à l'horreur, de l'angoissant au gore. Il y a quelques textes vraiment crades mais, pour tous ceux qui comme moi ne sont pas friands d'hémoglobine, sachez que si j'en suis sortie sans aggraver mes insomnies, vous le pouvez également.



La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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Maisons hantées

J'ai toujours adoré les histoires de maisons hantées. Je me souviens que, durant ma jeunesse, la télévision passait souvent des films s'y déroulant, comme Amityville avec James Brolin ou La Maison du diable avec Julie Harris & Claire Bloom. J'ai même joué à des jeux sur PC portant sur ce thème : qui se souvient d'Amityville s'inspirant du même film ou de Phantasmagoria, qui foutaient bien les jetons soit dit en passant ?

Bref, tout ça pour dire que quand Livraddict a proposé un partenariat pour lire un recueil de nouvelles ayant trait à ce sujet, je me suis jetée sans aucune hésitation sur l'occasion, en espérant que le livre me procurerait les mêmes peurs de mon enfance ou mon adolescence... D'un autre côté, si j'aime lire une nouvelle de temps en temps, j'ai d'ordinaire un peu de mal pour me pencher sur un florilège entier ! Eh bien, je dois avouer que mes appréhensions ont été vaines car j'ai découvert des nouvelles diablement efficaces, et qui ont rempli leur mission première : provoquer des frissons de peur, et parfois même des sueurs froides !



Mission accomplie donc !



On aurait pu craindre que le thème de la maison hantée ne nous offre des récits redondants, mais il n'en est rien, tant les univers et la manière de les aborder sont variés, et habilement explorés. On se promène tour à tour dans une vieille maison abandonnée, un motel étrange, une ancienne maison de tolérance, un hôtel particulier sis en plein quartier chic de Paris, une ancienne gare désaffectée, un manoir perdu dans la campagne anglaise.... On suit une enquête policière, une analyse dans le cabinet d'un psychiatre, les retrouvailles entre anciens compagnons de jeux, les hallucinations sensuelles d'une jeune étudiante ou les délires supposés d'un junkie...



J'ai beaucoup aimé découvrir une activité moderne dont je n'avais jamais entendu parler : l'urbex (qui consiste à visiter des endroits interdits ou difficiles d'accès) ; et l'hommage à la chanson des Eagles m'a beaucoup plu également, d'autant qu'elle me rappelle mes cours d'anglais de terminal où on l'avait traduite et qui m'avait beaucoup impressionnée !



Je me suis donc régalée à la lecture de ces histoires à la chute parfois surprenante, même si parfois j' ai réussi à en deviner la fin, mais l'ambiance et les descriptions étaient tellement immersives que cela n'a en rien gâché mon plaisir !



Évidemment, certaines nouvelles m'ont moins touchée, voire laissée sur ma faim ou perplexe, mais sur les 17 textes proposés, il y a vraiment de quoi trouver son bonheur selon ses goûts ou ses attentes...



Par contre, concernant l'édition numérique j'aurais quelques réserves à émettre : les renvois sont difficilement consultables (il faut attendre d'arriver à la fin du texte pour les lire) et les illustrations ne sont pas mises en valeur par ce format (je serais incapable de les décrire).







Nouvelles préférées : 65 de la rue Bouscarrat & 145 rue Lafayette

J'adore : Motel K, Annabelle, Kolka & Classifié

J'aime beaucoup : Jeux d'enfants & Dehors il neige
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Maisons hantées

J'aime me faire peur. J'aime les films qui font flipper (même si je ne flippe pas toujours malheureusement) et j'aime aussi lire des récits qui me font peur. Je n'en trouve pas toujours qui font mouche. Du coup, lorsque j'ai eu l'opportunité de découvrir l'anthologie "Maisons hantées" parue aux Editions Luciférines (rien que le nom de la maison d'édition me fait craquer), j'ai tout de suite posé ma candidature. Et j'ai été retenue, joie bonheur ! Je remercie donc Livraddict, site chouchou par excellence, et Barbara des Editions Luciférines (rhaaaa ce nom !!) pour l'envoi de cet exemplaire numérique.



Qu’elles soient perdues au milieu des bois, héritées d’un grand oncle ou cachées dans la brume, les maisons hantées sont des motifs familiers de l’horreur. Depuis Le Château d’Otrante de Walpole et l’apparition du roman noir anglais au XVIIIe siècle jusqu’au slasher moderne, il est devenu impossible de passer à côté de ces lieux maudits où la réalité se distord.

En hommage à l’intarissable production littéraire et cinématographique qui se plaît à abandonner ses personnages entre des murs de plus en plus étroits, dix-sept auteurs ont proposé leurs huis-clos les plus angoissants. De hautes tours gothiques, un appartement d’étudiant, un motel d’où on ne revient pas… chaque nouvelle présente un édifice dans lequel il serait imprudent de s’aventurer très longtemps. Spectres, démons, souvenirs d’un autre temps et monstres cannibales ont un sens de l’accueil particulier… Alors, comme le disait si bien Dante : Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance…

Des textes inquiétants, violents, insolents, qui n’hésitent pas à s’amuser de nos peurs les plus profondes.



Nous sommes dont en présence d'un recueil de nouvelles plus ou moins longues (plus ou moins réussies à mon goût mais nous y reviendrons). Le thème de la maison hantée est un grand classique du genre horreur et je dois bien avouer que c'est vraiment un truc qui me botte ... et qui me fait peur aussi. En effet, dans l'ensemble les nouvelles m'ont toutes plu (à des degrés divers) et quelques-unes ont réussi à me coller la frousse ! Voui.



Je ne vais donc m'arrêter quasiment que sur les récits que j'ai vraiment apprécié, les autres sont bons mais n'ont pas eu le petit truc qui m'aura vraiment séduit. On attaque le livre avec "Jeux d'enfants" qui m'a fait frissonner même si je me doutais un peu du dénouement. Malgré ça, le style est super agréable et le petit nombre de pages en font une mise en bouche idéale. J'ai aussi été très emballée par la nouvelle intitulée "Motel K" qui nous propose le récit étrange d'un jeune homme qui a passé une nuit étrange dans un motel lui aussi étrange. Ca en fait des "étrange" non ? ... Je vous laisserai découvrir pour quelle raison.



Et puis ma lecture s'est poursuivie et j'ai découvert la nouvelle déjantée "Annabelle". Rien que le titre m'a interpellé parce qu'il m'a fait penser à la toute vilaine poupée du film d'horreur. La nouvelle est moins horrifique mais la fin m'a laissé comme deux ronds de flan ! Je ne m'attendais pas à ça du tout !! Mention spéciale aussi à "65 de la rue Bouscarrat", "La Vénus aux épines", "Blackat" et "Dans le placard" qui ont réussi à me mettre mal à l'aise et à me faire frissonner.



Mais je souhaitais parler plus amplement de ma nouvelle favorite de tout le recueil qui se trouve être "Kolka" de VFF Pouget. Mais quelle ambiance !! Quel style de la part de l'auteur ! Je l'ai dévorée tout en me sentant extrêmement mal à l'aise. Surtout lorsque nos héros découvrent les costumes traditionnels islandais dans la chambre de la maison de tourbe. Je sentais venir la fin (même si elle n'étais pas tout à fait identique à celle que j'avais en tête) ... je sentais qu'il allait se passer un truc ... J'ai adoré !! Lisez cette anthologie juste pour "Kolka" s'il le faut mais découvrez "Kolka" !!



Bref, une très belle découverte que je ne regrette pas d'avoir eu l'occasion de faire.
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Un Noël sous le sang

Voilà un nouveau recueil de nouvelles de chez Evidence Editions et une fois de plus j'ai fait de belles découvertes livresques! J’adore ces ouvrages qui regroupent plusieurs auteurs et qui nous permettent de découvrir de nouvelles plumes. Cela donne envie chaque fois de retrouver ces auteurs dans d’autres histoires, surtout que les récits proposés ici sont glaçants, flippants et parfois bien glauques, exactement ce que j’adore !



« Les cadeaux de Dolly » commence ce recueil de façon bien sanglante et cette nouvelle n’est pas à mettre entre toutes les mains. Elle donne le ton de cet ouvrage et nous plonge dans la vie d’artiste de Dolly qui va se retrouver au centre d’une affaire bien étrange et très glauque. J’ai adoré le rythme qui est effréné et qui nous emmène vers une conclusion à la hauteur de l’histoire. Un pur régal !



La suivante, « Post-partum » est plus triste et nous présente un couple qui essaie de surmonter la perte de son enfant. Le destin va leur offrir une opportunité inattendue et qui va faire totalement chavirer ce couple déjà tellement ébranlé. Si j’ai vu venir une partie de l’histoire, le retournement final m’a totalement prise au dépourvu. Cette nouvelle est géniale et glaçante à souhait !



« Glacial » raconte la fuite d’un assassin après le crash de l’avion qui devait l’emmener en prison. Mais le destin va lui réserver une drôle de surprise, enfin drôle façon de parler… Ou quand le hasard nous fait prendre un chemin imprévu. Cette nouvelle est à nouveau très rythmée et sans temps mort, un régal.



La suivante, « Mon papi à moi », commence de façon douce avec des retrouvailles familiales pour Noël. Mais l’auteur nous réserve des surprises sanglantes et flippantes, de quoi nous plonger dans un enfer que nous n’avons pas vu venir. Un régal, même si elle aurait mérité une fin plus développée, car nous ne savons pas ce qui a conduit notre personnage sur cette pente.



« Double éclat » nous emmène dans une autre réunion familiale qui va virer à l’enfer, où quand les rancœurs refont surfaces et que les règlements de compte prennent le pas sur la gentillesse de façade. J’ai adoré cette histoire pleine de rebondissements qui est glaçante et qui ne nous épargne rien. La fin m’a totalement surprise et a su me prendre totalement au dépourvu, la classe !



Celle qui m’a le moins convaincue est « Christ délavé ». Si l’idée de départ était très bonne, j’ai eu du mal à m’y retrouver dans la structure de la nouvelle et à bien comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire.



« La voix » m’a aussi un peu déstabilisée et j’ai été moins emportée par cette proposition, même si les frissons sont bien présents. La fin soulève beaucoup de questions et j’aurais aimé avoir plus de réponses avec un récit plus développé.



La suivante, "Docteur K", part d'une idée de base qui n'est pas nouvelle mais que j'adore, pour nous conduire vers une fin étonnante et flippante. Dommage que la conclusion soit un peu trop rapide car vu la qualité de la nouvelle, l'histoire aurait gagné à être un peu plus développée, d'autant plus que les personnages sont passionnants à suivre.​



"Plaisir d'offrir" est empreinte d'un humour noir bienvenu et qui fait sourire tout en nous faisant grincer des dents en même temps. Je n'ai rien vu venir dans cette histoire et je l'ai trouvée tout bonnement délectable! Mais quelle fin! Bravo à l'auteur!



Enfin la dernière nouvelle, "Alors il n'y a plus que le noir...", est extrêmement bien ficelée et bien pensée et aurait pu se décliner sous forme de roman, tellement l'histoire pourrait être digne des grands romans d'horreur. J'en ai frissonné de plaisir!



En bref, ce recueil a tenu toutes ses promesses et je me suis régalée durant sa lecture! Alors ne manquez pas l'occasion de le découvrir!
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Montres enchantées

Chaque nouvelle de ce recueil a fait l'objet d'une chronique sur mon blog dans la catégorie "Livres et Gourmandises".

Pour conclure, j’ai passé d’excellents moments de lecture avec tous les auteurs de ce livre ! Un très beau recueil mêlant l’univers steampunk à des plumes belles et fluides et au son incessant du tic-tac de l’horloge, qui résonne dans les textes grâce aux montres enchantées qui les habitent. Bien qu’avec un thème commun, j’ai trouvé les textes très variés et étonnants. Je recommande vivement ce recueil !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Maisons hantées

Ce recueil se compose de 17 nouvelles plus ou moins longues, écrites par 17 auteurs différents ; du coup, chaque nouvelle est appréhendée de manière propre à chaque écrivain, ainsi, chaque lecteur peut y trouver son compte : on découvre des maisons hantées (Cambrousse Punk), des motels (Motel K), des appartements (Annabelle), des manoirs (les murs de Blackat), des lieux touristiques (Amphytryon), des musées (Kolka), etc…

Le thème du fantôme ou de la présence n’apparait pas toujours mais souvent quand même, qu’ils soient humains ou non. J’ai le souvenir de certaines histoires glauques (145 rue Lafayette), d’autres gores (Métafiction) ou malsaines (dans le placard – au moins la fin).



Les styles d’écriture sont également variés : certaines nouvelles sont romancées d’un point de vue extérieur (Jeux d’enfants) ou de celui du narrateur (La Vénus aux épines), sous forme d’enquête policière (Classifié) ou de documentaire (Préservons l’éternelle fontaine).

J’ai aimé toutes les nouvelles sauf une seule : Iravel, je n’ai accroché ni aux personnages ni aux lieux ni à l’histoire.

De plus, beaucoup des récits présentés sont agrémentés d’illustrations en noir et blanc, je n’ai pas toujours vu le rapport avec la nouvelle alors que d’autres collent parfaitement au texte, mais ça plonge doucement dans l’ambiance. Quant à la couverture, elle est splendide, ce contraste de noir et de vert attire le regard, ça a été le coup de foudre pour moi.



Il ne m’a pas fallu longtemps pour dévorer cette anthologie, j’ai vraiment adoré, une très belle découverte, surtout si on aime le genre ^_^
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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Des voisins... d'enfer

La tolérance...



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite dans la barque de la collection Farfadet chez Évidence Éditions. Que je remercie d'ailleurs pour leur confiance. Cette collection est juste aux petits oignons pour nos petites têtes brûlées qui aiment frissonner et pour nous adultes pour les valeurs qu'elle véhicule.



Nous faisons la connaissance de Lukas. Il habite à côté d'une maison peu commune ! Des gens bien différents de lui logent à côté et c'est de là que va venir son histoire ! Une sorte de maison chair de poule... Des voisins sorciers, de génération en génération ! Les plus réputés ! Ce soir, c'est la nouba et personne ne ferme l’œil ! Qu'à cela ne tienne, le père de Lukas n'y tient plus et va demander à ces voisins tapageur de stopper leur fiesta de tous les diables ! Le pauvre, il n'aurait pas du...



Les Loulous, avec Le Bibou, bien que nous soyons adultes (?!) nous avons plongé à corps perdu dans cette histoire ! Le personnage de Lukas est touchant et attachant. C'est un héro des temps moderne avec une intelligence vive.



Hélène Duc a la plume entraînante et elle pique au vif. Elle joue sur les cordes du mystère et de l'enquête, une véritable quête vers le meilleur. Les décors sont très bien décrit et le personnage principal nous embarque avec lui.



Une belle histoire, pleine de suspense et de retournements de situations qui plaira à tous !



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir « Des voisins... d'enfer » de Hélène Duc. Un court roman de la collection Farfadet, accessible au 7/12 ans et aux dyslexiques. Une histoire à la chair de poule qui saura piquer la curiosité de vos petites têtes brûlées ;) Alors vous en pensez quoi ?
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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