Nationalité : France
Né(e) à : Aisne , le 15/05/1982
Mort(e) le : 08/10/2020
Biographie :
Hélène Duc est une poétesse, nouvelliste et romancière.
Plume éclectique appréciée pour ses atmosphères sombres, elle comptabilise plus d’une centaine de publications, tous genres et supports confondus. Parmi lesquelles 4 recueils de haïkus (poésie japonaise), 3 romans jeunesse, un recueil de nouvelles fantastiques, et une quarantaine de nouvelles individuelles dans diverses anthologies collectives ainsi que de nombreux poèmes et textes courts en revues et magazines.
Poétesse distinguée par une trentaine de prix et de mentions internationales (Japon, USA, Canada, Sénégal, Belgique…), elle se voit régulièrement publiée en revues et en anthologies poétiques.
"La Geste de Foudrenacre" (2016) fut son premier roman fantasy destiné à la jeunesse. Suivi la même année du recueil "De cendres et d’écarlate" (Nouvelles fantastiques), aux Éditions Unicité. En 2017, sa nouvelle est sélectionnée pour l'anthologie "Sans Nouvelles". Cette dernière, sur le thème de la disparition, est parrainée par Graham Masterton.
Depuis Hélène a remporté le Grand Prix Récit-Express 2018 avec son roman jeunesse "Comme sur des roulettes !" paru aux Editions Averbode en 2018. En juillet 2018, son troisième roman pour enfants "Des voisins...d'enfer !" sort chez Évidence Éditions.
Elle est lauréate du Concours de poésie "Courage… Poétisons !" 2020 organisé par les Poétiques et remporte le prix du texte court avec un de ses haïkus sous son pseudonyme Kitsune Reveline.
Mais Patapaf était bien différent de cette forêt ; il était bien plus redoutable. La lune n’oubliait pas : il était le fidèle compagnon de Caraba, une très vieille sorcière qui comptait bien continuer à couler des jours heureux et à entendre les gens frémir à peine son prénom murmuré.
Grand-mère Poppy me fait face, vêtue d'un élégant pyjama à fleurs !
Cependant, c'est elle sans l'être tout à fait.
Elle est toujours aussi grande et mince, mais à présent ses yeux sont écarlates et son visage est recouvert d'un pelage dru et bleu. Lorsqu'elle me sourit, je vois des crocs pointus jaillir d'entre ses lèvres moustachues.
Le regard d'Anaëlle et le mien convergent vers la fenêtre. Des doigts blancs comme un linceul, terminés d'ongles noir corbeau, se posent sur le chambranle ; un Patapaf se hisse sur les tuiles. La ligne d'encre qui lui dessine une bouche s'entrouve en un rictus mauvais.