Eva-Maria fait partie des usurpateurs de chagrin d’enterrements. Ceux qui ne pleurent pas la mort qui repose en face d’eux, mais la mort qu’elle leur rappelle, ou celle qu’elle leur fait craindre. Elle aurait tant aimé enterrer sa fille… le monde à l’envers. L’enterrement d’une morte c’est une chose, d’une tuée c’en est une autre. La douleur de ne pas savoir comment est morte celle qu’on enterre contrarie le deuil, et il ne faut jamais contrarier le deuil ou il ne se fera jamais. P 105