Les réformes politiques et administratives décidées par les premières Assemblées nationales de la Révolution font naître chez les artistes l'espoir de remplir pleinement le rôle civique, pédagogique, qu'ils pensent depuis longtemps être le leur. En même temps, souhaitant s'associer aux grandes réformes en cours,
Le peuple est associé aux fêtes, non plus comme spectateur, mais comme acteur. J.-L. David devient sous la Convention le principal metteur en scène des fêtes. Sous sa direction, Paris s'orne de monuments provisoires, comme ceux de la fête du 10 août 1793, qui disparaissent après le 9 thermidor. Gossec, Méhul, Chénier composent les musiques et les textes de ces cérémonies, des acteurs célèbres incarnent des idéaux révolutionnaires.
Les arts, en raison du rôle pédagogique qui leur est assigné, sont confiés au Comité d'Instruction publique créé le 14 octobre 1791, puis au ministre de l'Intérieur à partir de 1795.
... Michelet explique qu'il doit sa vocation d'historien à l'ambiance particulière de ce lieu (Le Louvre) qu'il fréquentait lorsqu'il était enfant.
La Révolution "invente" le terme de patrimoine.
Dans les fêtes, l'homme de la Révolution, acteur et spectateur, est plongé au paroxysme du symbolique.