Les poteaux télégraphiques qui longent la chaussée sont comme de grandes barres de mesure. Et ces mesures sont surchargée de toutes nos peurs. Et de tellement de tout, tout est tellement entassé, les enfants, les mères, les pères, les vieux. Chacun se piétine dans l’autre. Chaque sac pèse une vie, chaque valise pèse tout ce qu’on a dû abandonner.