Mais la seule idée des grands magasins en décembre, surchauffés et violemment éclairés, me remplit de dégoût. Des cages de verre gigantesques, des machines à vendre qui aspirent les consommateurs ; des espaces où tout bourdonne et résonne sans interruption.(...) C'est plus qu'un phénomène physique, j'en ai des suées froides, quand je songe à cette force aspirante qui évide les personnes, les réduit à l'état de figures sur un graphique, unités constitutives de la masse qui a une importance économique.