Regardez vivre librement les mains, sans l’appel de la fonction, sans la surcharge d’un mystère – au repos, les doigts légèrement repliés, comme si elles s’abandonnaient à quelque songe, ou bien dans l’élégante vivacité des gestes purs, des gestes inutiles : il semble alors qu’elles dessinent gratuitement dans l’air la multiplicité des possibles et que, jouant avec elles mêmes, elles se préparent à quelque prochaine intervention efficace.