Vivre est un travail salissant. La sueur, la poussière des errances, la crasse des jours ne comptent pas. Seules comptent les moissons, les lueurs allumées que d’autres nourriront, les bénédictions muettes, toutes choses qui poussent et fructifient sur le versant du coeur. Ceux qui se gardent propres ne récoltent guère, en fin de compte. Allons, cesse de renifler. Se salir n’est pas de mauvais aloi. Mais ne pas se laver serait une répugnante impudence.