Elle puisa le Saîman tout au fond de son esprit. Le souffle chaud monta le long de son corps, dans ses bras. Lentement, il s'échappa par ses mains et se faufila sous la porte, par la serrure, entre les planches. Aléa continua d'envoyer le flot de l'autre côté. Il glissait sur un sol de pierre, puis s'élevait, emplissant l'atmosphère pour comprendre l'espace. Il était dehors. Sur le rempart. Il n'y avait personne pour le moment. Aléa poussa le Saîman encore un peu plus loin. Il glissait sur la coursive comme un nuage difforme. Toujours rien. La voie était libre.