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4.28/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1831
Mort(e) à : Aix-les-Bains , 1913
Biographie :

Marquis de Rochefort Luçay, journaliste et homme politique.
Authentique aristocrate, (sa famille remonte au XVIIème s) mais sans fortune, il devient fonctionnaire, vaudevilliste comme son père, critique au "Charivari" et à "La Presse théâtrale", et aborde le journalisme politique dans "Le Nain jaune", "Le Soleil" et "Le Figaro", avec une telle violence que le gouvernement exige sa démission (1868).
Il fonde alors "La Lanterne", pamphlet virulent contre l'Empire et qui connaît un succés immense. Mais le gouvernement de Napoléon III,alarmé, fait saisir l'hebdomadaire à partir du troisième numéro. Condamné à la prison et à une forte amende, il passe la frontière et fait reparaître "La Lanterne" à Bruxelles.
Revenu en 1869, il rédige le journal "La Marseillaise".
Après le désastre de Sedan, il fait quelques jours partie du gouvernement de la Défense nationale, est élu député, mais démissionne lors des préliminaires de paix et fonde "Le Mot d'ordre". Sans appartenir à la Commune, il en approuve l'action et il est emprisonné, puis déporté en Nouvelle-Calédonie (1873). Il parvient à s'évader, s'installe à Genève et rentre en France après l'amnistie de 1880.
Il crée alors "L'Intransigeant", où ses nouvelles têtes de Turcs sont Gambetta, Ferry, et tous les chefs du parti "opportuniste".
En 1885, il est élu député de la Seine, se retire en 1886, et devient l'un des plus chauds partisans de Boulanger, qu'il suit en Belgique. Condamné par contumace, il vit à Londres jusqu'à son amnistie, attaquant les "chéquards" de Panama et les dreyfusards aussi bien que Constans et le Sénat.
Rallié désormais au nationalisme intransigeant, Rochefort voit son influence diminuer et n'est plus que le survivant prestigieux d'une époque révolue.
Ses volumes de souvenirs "De Nouméa en Europe, retour de la Nouvelle-Calédonie" (1881) et "Aventures de ma vie" (1895-96) restent des documents d'époque.

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Découvrez la conclusion des Passagers du vent, la série qui a révolutionné la BD historique et qui a été la première à donner une véritable place aux personnages féminins. A cette occasion, l'auteur François Bourgeon vous accueille dans son atelier. Résumé : Après avoir vengé Klervi, blessée d'un coup de couteau par son ancien souteneur, Zabo décide de l'emmener loin de Paris. Au cours du voyage en train qui les conduit en Bretagne, Zabo confie à sa protégée les traumatismes qu'elle a subis durant la Semaine sanglante jusqu'à sa déportation en Nouvelle-Calédonie en compagnie de Louise Michel et Henri Rochefort, deux figures de la Commune de Paris... En savoir plus : https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-les-passagers-du-vent/album-les-passagers-du-vent-t09 Retrouvez-nous sur le site internet et réseaux sociaux pour plus de BD : http://www.editions-delcourt.fr https://www.facebook.com/editionsdelcourt https://twitter.com/DelcourtBD https://www.instagram.com/delcourt_soleil_bd/ Achetez le tome : Amazon : https://www.amazon.fr/gp/search?ie=UTF8&keywords=9782413030621&tag=soleilprodcom-21&index=blended&linkCode=ur2&camp=1638&creative=6742 Fnac : https://www.awin1.com/cread.php?awinmid=12665&awinaffid=651807&clickref=&p=https://recherche.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?Search=9782413030621 Cultura : https://www.cultura.com/search/results?search_query=9782413030621

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Henri Rochefort
Si haut qu’on monte, on finit toujours par des cendres.
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Henri Rochefort
Je désire être incinéré et je veux que 10 % de mes cendres soient versées à mon imprésario.
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20 avril 1866
Entre autres manies, nous possédons celle de l'élevage : nous élevons des
chevaux, nous élevons des lapins, nous élevons des écureuils. Ce à quoi
nous pensons moins par exemple, c'est à élever nos enfants. Quand notre
levrette a mis bas, nous entourons la mère et les petits des soins les plus
assidus ; il n'y a pas dans la maison assez de coton pour capitonner le nid
des nouveau-nés, et s'ils en exprimaient le moindre désir nous irions
chercher pour les sustenter des bavaroises, au café d'en face.
Si le médecin, après une nuit d'angoisses, vient enfin annoncer à l'époux
que sa femme l'a rendu père, les choses se passent autrement. On va au
bureau de la rue Sainte-Appoline choisir dans un tas de femmes de la
campagne une paysanne qu'on ne connaît ni peu ni prou, on lui met l'enfant
dans les bras, on insère le tout dans un wagon en partance pour Pithiviers
ou Condé-sur-Noireau, et quand huit jours après, les amis de la famille
viennent demander à voir si le petit ressemble à son papa, on leur répond :
— Il est en nourrice.
Neuf fois sur dix, avant la fin du premier mois, alors que les parents se
demandent déjà s'ils feront de leur héritier présomptif un gâte-sauce ou un
ambassadeur, ils reçoivent une lettre ainsi conçue ;
Monsieur, madame,
C'est avec regret que je vous annonce que le petit Étienne est tombé dans le
feu. Pendant que je faisais sécher ses langes devant la cheminée il a roulé
dans les cendres. Quand je l'ai retiré il était noir comme du charbon de
terre. Je lui ai fourré la tête dans l'eau, je lui ai fait avaler de la camomille,
rien n'y a fait.
Envoyez-moi douze francs pour l'enterrement de ce pauvre chéri, je me
recommande à vous si vous en avez un autre.
Votre nourrice dévouée,
Fille Bampriquet.
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Henri Rochefort
Aussi longtemps que les choses iront systématiquement mal, je continuerai à dire qu’elles ne vont pas bien
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Henri Rochefort
J’ai rencontré hier matin un propriétaire de mes connaissances ; il était furieux. Vous avez le droit de me demander pourquoi, attendu que ceux qui doivent être furieux ce sont plutôt les locataires. Mais nous vivons dans un siècle étrange où l’écorcheur crie plus fort que l’écorché. Ledit propriétaire était donc exaspéré.

" - Avez-vous lu la nouvelle ordonnance sur les logements insalubres ? me dit-il.
- Non, lui répondis-je, mais j’en ai ouï parler.
- Eh bien, regardez-moi, j’en suis une des principales victimes. Dans huit jours je succomberai sous les coups de pioche.
- Vous ?
- Moi, c’est à dire mon immeuble, j’en suis navré ; une maison qui pouvait contenir 53 locataires !
- Diable ! Elle était donc bien grande ?
- Elle était toute petite, mais j’avais trouvé le moyen d’utiliser le moindre recoin. Tout dernièrement encore j’avais fait arranger un logement de garçon, un vrai bijou : une chambre que j’avais coupée en trois. Le jour venait par un corridor, c’est vrai, mais la température y était excellente ; chaude en hiver, fraîche en été.
- Comme dans les caves.
- Précisément. Eh bien ! Croiriez-vous que la commission chargée de l’examiner l’a déclaré insalubre.
- Vous m’étonnez.
- Je vais vous étonner bien davantage. j’avais rêvé de mettre en état pour le printemps prochain une vaste pièce à laquelle le toît sert de plafond. On y monte par une échelle et jusqu’ici elle n’avait jamais servi qu’à reserrer de vieilles ferrailles et autres ustensiles plus ou moins encombrans.
- En un mot, c’est un grenier.
- C’est un grenier si vous voulez.
- Eh ! bien ?
- Eh bien, également déclaré inhabitable sous prétexte que la pluie pourrait pénétrer par les jours du plafond. J’ai fait observer que par la même occasion le soleil y pénétrait et y sècherait tout. On n’a tenu aucun compte de mes observations.
- Il y a des gens qui ne veulent rien comprendre.
- Tenez, voulez-vous que je vous parle à coeur ouvert ? Ces mesures-là sont injustes et je me fais fort de vous prouver qu’on tolère journellement des choses infiniment plus insalubres que nos logements.
- Vous avez la parole.
- Soit ; ces romans mansardés en 64 volumes avec prologue et épilogue, où les personnages meurent comme des mouches, où les mineures sont continuellement détournées et où la vertu met tant de temps à se faire récompenser, croyez-vous que l’intelligence publique n’en souffre pas ?
- Ce n’est pas la question.
- (…) Puisqu’on nous traite avec cette rigueur, nous autres pauvres malheureux propriétaires à qui nos maisons rapportent tout au plus 25%, pourquoi ne rend-on pas des ordonnances contre :
(…)
l’absinthe qui rend fous ceux qui ont avec elle des rapports un peu suivis ;
Et le loto qui abrutit ses adeptes.
Hein ? oserez-vous soutenir que mon grenier où il pleut quelquefois est plus malsain que toutes les insalubrités dont je viens de dérouler la liste ?

- Je n’ose le soutenir ; néanmoins il n’y aurait qu’un moyen de donner du poids à votre opinion : ce serait d’aller habiter vous-même les logements que vous offrez aux autres… et encore !"

(Journal Le Charivari - 28 novembre 1860)
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Il y a deux sortes de bergers parmi les pasteurs des peuples: ceux qui s'interessent à la laine et ceux qui s'interessent aux gigots. Aucun ne s'interesse aux moutons .
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Manger un pestiféré est contre la peste le plus singulier des systèmes préventifs. Aussi nos soldats avaient-ils avec eux le général Choléra, comme, en 1812, les Russes eurent pour eux le général Hiver.
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"Les Apôtres" de M. Renan vont paraître. C'est vous dire que les gens qui
aiment la tranquillité font leurs malles pour Versailles. On n'a pas oublié le
tumulte produit par "sa Vie de Jésus". Pendant trois mois il a neigé des
réfutations : on en a compté jusqu'à douze cent quatre-vingt-seize. Je dis
compté, car je ne crois pas qu'on en ait lu une seule. L'évêque de Marseille
avait décidé qu'en expiation de ce volume, qui s'est d'ailleurs
admirablement vendu, tous les vendredis les cloches de la cathédrale
sonneraient le tocsin de une heure à trois. Malheureusement cette mesure
anti-contagieuse n'a pu s'exécuter longtemps, parce que les habitants
illettrés croyaient constamment qu'il s'agissait d'un incendie, et qu'au lieu
de prier pour le réprouvé ils se mettaient à courir dans les rues munis de
seaux pleins d'eau et en criant ; au feu ! ce qui jetait dans les affaires
publiques une perturbation facile à concevoir.
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(Au sujet des casinos)
Cet étalage de frais quotidiens, cette multiplication de tous les plaisirs, ces opéras pour lesquels on fait venir de France et d'Italie des ténors à 5.000 Frs par soirée équivalent à cet aveu :

"- Faut-il que nous vous en prenions, de l'argent, pour que nous en dépensions tant et qu'il nous en reste encore dix fois plus !"

Mais, après le Traité de la servitude volontaire, il y aurait encore à écrire un Traité des dévalisés volontaires. Ils savent qu'ils sont en face de l'abattoir et ils s'y ruent tout de même, se disputant les places pour être égorgés les premiers.
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Henri Rochefort
Il y a dans la famille Bonaparte de singuliers personnages dont l’ambition enragée n’a pu être satisfaite et qui, se voyant relégués systématiquement dans l’ombre, sèchent de dépit de n’être rien et de n’avoir jamais touché au pouvoir. Ils ressemblent à ces vieilles filles qui n’ont pu trouver de mari et pleurent sur les amants qu’elles n’ont pas eus.
Rangeons, dans cette catégorie de malheureux éclopés, le prince Pierre Napoléon Bonaparte qui se mêle d’écrire et de faire du journalisme à ses heures perdues.
Il habite en Corse où il fait la guerre à la démocratie radicale ; mais il y remporte plus de Waterloo que d’Austerlitz. La revanche, journal démocratique de la Corse, nous initie à ces défaites et nous donne un échantillon des articles du soi-disant prince.
Irrité de voir les idées républicaines envahir le sol natal de sa famille, le prince a publié dans un journal traitant de matières politiques sans en avoir le droit, une lettre longue de deux toises, où il menace ses adversaires de les faire éventrer :

« Que de vaillants soldats, d’adroits chasseurs, de hardis marins, de laborieux agriculteurs, la Corse ne compte-t-elle pas, qui abominent les sacrilèges, et qui leur eussent déjà mis « le sentine per le porrette » les tripes aux champs, si on ne les avait retenus ? »

Comme on voit, le prince n’y va pas de main morte. Grattez un Bonaparte, vous verrez apparaître la bête féroce.
Non contents de nous blesser dans notre conscience, dans nos souvenirs, de nous diminuer dans nos biens, ces gens-là nous insultent et se flattent de retenir leur bravi (braves) prêts à nous éventrer !
(…)
Par bonheur, la cruelle expérience du passé nous donne pour l’avenir des règles de conduite. Que la future république se garde tout ce qui porte le nom de Bonaparte, de tout ce qui touche de près ou de loin aux princes, aux rois, aux empereurs ! Et que la Corse continue sa vaillante propagande démocratique. La france, sa mère adoptive, ne lui en voudra plus d’avoir produit les Napoléon.

(journal "La Marseillaise" le 10 janvier 1870)

Nous appelons l’attention de tous les hommes de coeur sur la situation faite à un journal républicain qui se publie en corse, et qui a pour nom « la Revanche ». La famille Bonaparte menace les rédacteurs de ce journal de leur faire tirer les tripes. On excite contre eux les plus mauvais sentiments et l’on pousse à des violences qui doivent émouvoir la presse française, car elles se profèrent dans un pays où les passions sont vives.

(même journal - 11 janvier 1870)

J’ai eu la faiblesse de croire qu’un Bonaparte pouvait être autre chose qu’un assassin !
J’ai osé m’imaginer qu’un duel loyal était possible dans cette famille où le meurtre et le guet-apens sont de tradition et d’usage.
Notre collaborateur Paschal Grousset a partagé mon erreur et aujourd’hui nous pleurons notre pauvre et cher ami Victor Noir, assassiné par le bandit Pierre-Napoléon Bonaparte.
Voilà 18 ans que la France est entre les mains ensanglantées de ces coupe-jarrets qui, non contents de mitrailler les républicains dans les rues, les attirent dans des pièges immondes pour les égorger à domicile.
Peuple français, est-ce que décidément tu ne trouves pas qu’en voilà assez ?

(même journal - 12 janvier 1870 - Henri Rochefort)

Témoignage d’Ulric de Fonvielle (témoin de l'assassinat) :
Le 1er janvier 1870, à 1 heure, nous nous sommes rendus, Victor Noir et moi, chez le prince Pierre Bonaparte, rue d’Auteuil, N°59 ; nous étions envoyés par M. Paschal Grousset, pour demander au prince Pierre Bonaparte raison d’articles injurieux contre M. Paschal Grousset, publiés dans « l’avenir de la Corse »
Nous remîmes nos cartes à deux domestiques qui se trouvaient sur la porte, on nous fit entrer dans un petit parloir au rez-de-chaussée à droite. Puis, au bout de quelques minutes, on nous fit monter au premier étage, traverser une salle d’armes, et enfin pénétrer dans un salon.
Une porte s’ouvrit, et M. Pierre Bonaparte entra.
Nous nous avançâmes vers lui, et les paroles suivantes furent échangées entre nous :

- Monsieur, nous venons de la part de M. Pascal Grousset vous remettre une lettre
- Vous ne venez donc pas de la part de M. Rochefort, et vous n’êtes pas de ses manoeuvres ?
- Monsieur, nous venons pour jouer une autre affaire, et je vous prie de prendre connaissance de cette lettre.
- Je lui tendis la lettre ; il s’approcha d’une fenêtre pour la lire. Il l’a lut, et après l’avoir froissée dans ses mains, il revint vers nous.
- J’ai provoqué M. Rochefort, dit-il, parce qu’il est le porte-drapeau de la crapule. Quant à M. Grousset, je n’ai rien à lui répondre. Est-ce que vous êtes solidaires de ces charognes ?
- Monsieur, lui répondis-je, nous venons chez vous, loyalement et courtoisement remplir le mandat que nous a confié notre ami.
- Êtes-vous solidaires de ces misérables ?
Victor Noir lui répondit :
- Nous sommes solidaires de nos amis.

Alors, s’avançant subitement d’un pas, et sans provocation de notre part, le prince Bonaparte donna, de la main gauche, soufflet à Victor Noir, et en même temps, il tira un revolver à dix coups qu’il tenait caché et tout armé dans sa poche, et fit feu à bout portant sur Noir.
Noir bondit sous le coup, appuya ses deux mains sur sa poitrine, et s’enfonça dans la porte par où nous étions entrés.
Le lâche assassin se précipita alors sur moi et il me tira un coup de feu à bout portant.
Je saisi alors un pistolet que j’avais dans ma poche, et, pendant que je cherchais à le sortir de son étui, le misérable se rua sur moi ; mais lorsqu’il me vit armé il recula, se mit devant la porte, et me visa.
Ce fut alors que, comprennent le guet-apens dans lequel nous étions tombés, et me rendant compte que, si je tirais un coup de feu, on ne manquerait pas de dire que nous avions été les agresseurs, j’ouvris une porte qui se trouvait derrière moi, et je me précipitais en criant à l’assassin.
Au moment où je sortais, un second coup de feu partit et traversa de nouveau mon paletot.
Dans la rue, je trouvais Noir qui avait eu la force de descendre l’escalier, — et qui expirait…
Voilà les faits tels qu’ils se sont passés, et j’attends de ce crime une justice prompte et exemplaire.
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