Aujourd'hui encore, je pense que, au long de sa vie, mon père a cédé sa place aux autres. Il s'est toujours arrangé pour fuir les responsabilités. C'était, disait-il, par expérience et par philosophie. Je crois plutôt que c'était par souci de tranquillité ou par lâcheté naturelle. Comment lui en vouloir ? C'était mon père. Je lui dois tout.