Citations de Henri Vernes (383)
- Connaissez-vous la fin de l’histoire au moment d’écrire le premier mot ?
- Jamais. Je sais seulement que ça va bien se terminer, forcément puisque Bob Morane doit revenir dans le roman suivant, mais je ne sais pas du tout comment les choses vont évoluer. Je suis le premier lecteur de ses aventures.
Les balles sont plus véloces que les paroles.
J'aime les gens qui savent mordre à pleines dents dans la chair, parfois amère mais, pourtant, toujours savoureuse, de l'inconnu ...
La reconnaissance n'est pas n'apanage des humains.
Ce que Bob Morane avait toujours admiré, chez les enfants, c'était leur candeur. Et aussi leur terrible logique.
Ce n'est pas parce qu'on est vieux qu'on ne tient pas à la vie. Au contraire : C'est parce qu'on est vieux qu'on en connaît le prix.
La peur est mauvaise conseillère.
- Dans le passé, les hommes-oiseaux se battaient entre eux. Ils ne le font plus depuis des siècles et des siècles. Ils obligent tout simplement une autre race d'hommes – la nôtre -, à le faire à leur place. N'est pas la plus logique des solutions ? Surtout pour des gens qui, apparemment, aiment voir couler le sang tout en détestant recevoir eux-mêmes des coups...
- Il est vrai, au fond, les choses ne sont pas tellement différentes dans notre monde. Politiciens et militaires appliquent cette formule, eux aussi, et depuis des millénaires...
Les loups ne se mangent pas entre eux.
Aux grands maux, les grands remèdes.
[Bill Ballantine] Et dire qu’il y en a qui font de la culture physique pour se faire maigrir. Faut être dingue !
- Un vrai jeu de massacre ! On dirait que les dieux se sont vengés.
- Hé, ce n’est pas si bête ce que tu dis là, mon vieux. Cela nous donne une vague idée de ce qui se serait passé si Rubor avait lâché ses titans de pierre sur le monde.
- Une chose est certaine, c’est qu’il ne viendra plus de touristes ici avant longtemps. Ils auront bien trop la frousse, hein, commandant ?
- Les Anciens Dieux contre le béton et les avions à réaction. Ce sont les Anciens Dieux qui ont vaincu. Ça me rassure…
- Voyons le jardin.
- Le jardin ?
- Mon cher monsieur Lusse, dit l'inspecteur Pavé, vous n'imaginez pas le nombre de cadavres que recèlent les jardins de notre bonne capitale ! De vrais cimetières clandestins !
- Soyez sans crainte, petite fille, nous sommes des hommes sensibles et n'avons jamais pu résister à un appel de détresse, hein, Bill ?
- Bien sûr... Quand il y a quelque part un château hanté, des truands armés, des monstres qui crachent le feu, c'est toujours sur nous que cela tombe. De vrais paratonnerres à coups durs que nous sommes !
- Vous avez vu ça, commandant ?
- Une grande chauve-souris, tout simplement.
- Une chauve-souris ! Avec une tête pareille ! Vous n’allez pas dire, commandant, que vous pouvez confondre une chauve-souris et un ptéranodon ?
- Tu lis trop de romans de science-fiction, Bill.
On sait trop bien en Europe à quelles extrémités horribles l’homme, laissé à ses instincts, peut aller. Si on trouve, en Papouasie, des équivalents d’Oradour, on n’y trouve pas les fours crématoires, la police politique, ni les camps de concentration. Les civilisés de l’âge atomique sont beaucoup plus cruels et bestiaux et plus méprisables dans leurs excès, que les Papous de l’âge de pierre.
L'exactitude est la vertu des rois.
L’Île de Pâques est devenue une station pour touristes. On y a aménagé un aéroport pouvant recevoir les plus gros quadriréacteurs. Des hôtels s’y sont élevés. Les statues couchées ont été redressées, pas toujours dans le bon sens car, toujours, à l’origine, elles étaient tournées le dos à la mer. Certains considèrent ces faits comme autant de sacrilèges envers les vieux dieux du Pacifique.
Évidemment, les réflexions de Bob Morane sont les miennes. J’aimais courir les antiquaires et fréquenter les bouquinistes des quais de la Seine. J’ai longtemps habité quai Saint-Michel à Paris. Il est certain que Bob Morane a pris beaucoup de mes goûts, bons ou mauvais d’ailleurs.
- Tiens, vous vous y connaissez sûrement : qu'est-ce que vous faites contre le blanc du rosier, hein ?
- Oh ! Il n'y a pas grand-chose à faire contre l'oïdium...
- Ah, bon... J'croyais pourtant, avec les produits chimiques.
- Je n'utilise jamais de produits chimiques.
- Ah, bon ! Z'avez sans doute raison. Y finiront par nous foutre la nature en l'air, avec toutes leurs saloperies !