Tous les jours de nouveaux travailleurs arrivaient des pays voisins, des forêts rocheuses de l'Arrière-Côte, des bois à charbonnette du Châtillonnais, des monts arrondis du Morvan, des herbages de l'Auxois, on entendait tous les patois de la Bourgogne car la Bresse elle-même envoyait ses gaillards à nez pointu. Entre eux, tous ces gens se comprenaient à peine, aussi s'efforçaient-ils, pour éviter les moqueries et faciliter leur travail, de parler le français que l'instituteur leur avait appris.