Plus tard, au cours de la guerre, Barrès lui rendit visite à Venise où il gisait à l'hôpital après sa chute d'avion. Comme on craignait pour ses yeux, il était étendu sur un lit dans une chambre obscure où fut introduit Barrès. Dans une pièce voisine, une amie lui jouait des sonates de Beethoven. C'est alors que Barrès s'engagea à lui dédier le roman, le poème qu'il devait appeler "La Musique de perdition".
- Je suis, achève d'Annunzio, le seul, ou l'un des seuls à avoir connu la douceur barrésienne.
(Il vittoriale).