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3.18/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 01/09/1853
Mort(e) à : Paris , le 01/06/1914
Biographie :

Joseph Henry Roujon est un haut fonctionnaire, essayiste et romancier français.

Ayant obtenu son baccalauréat au moment de la Commune, il entama, selon les désirs de son père, des études de droit qu’il abandonna rapidement par manque de vocation.

Après avoir passé le concours d’entrée au ministère de l’Instruction publique, il fut nommé, en 1876, au Bureau de l’instruction primaire. Cela devait être le début d’une carrière de plus d’un quart de siècle au sein de ce ministère, au cours de laquelle Henry Roujon allait gravir successivement tous les échelons de la hiérarchie. Membre du cabinet de Jules Ferry, il devint par la suite son secrétaire particulier. En 1891 enfin, le ministre Léon Bourgeois lui attribua la Direction des Beaux-Arts, poste qu’il devait occuper jusqu’en 1914.

En marge de ses fonctions administratives, Henry Roujon se fit une place dans le monde des lettres. Collaborateur, puis secrétaire de rédaction à "La République des lettres", revue fondée par Catulle Mendès, où il se distingua par des billets d’humeur pleins de causticité, il fut également chroniqueur au Figaro et au Temps. Il publia, en 1887, un roman, "Miremonde", couronné par l’Académie française.

Président de la Société d’encouragement à l’Art et à l’Industrie, membre de l’Académie des Beaux-Arts dont il devint le secrétaire perpétuel en 1903, Henry Roujon fut élu à l’Académie française, le 16 février 1911.

Il a été le directeur de publication mensuelle "Les peintres illustres".

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Source : https://www.academie-francaise.fr/les-immortels/henry-roujon
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Bibliographie de Henry Roujon   (57)Voir plus

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Citations et extraits (119) Voir plus Ajouter une citation
Quand on songe aux froids et ennuyeux tableaux qu'a si souvent engendrés une trop grande préoccupation d'équilibre, on ne marchande pas son admiration aux chefs-d'œuvre de verve et de fantaisie réalisés par l'ignorant Breughel.
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C’est en Flandre et en Hollande que le paysage prit réellement naissance et il y atteignit !a perfection, Ces pays ont eu leurs savants, leurs philosophes, des citoyens illustres, mais des habitudes mercantiles, sédentaires, d'économes, un peu vulgaires; un mauvais climat, des hivers longs et rigoureux portaient davantage les habitants à préférer le sourire d’un clair soleil à toutes les beautés de la forme humaine. Des appartements étroits, commodes, proprets, exigeaient d’ailleurs des tableaux de petite dimension, minutieusement achevés et qu’on put regarder de près.
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En 1648, il avait été nommé membre de l'Académie de peinture qui venait de se fonder, récompense légitime de tous les grands travaux qu'il avait exécutés pour la Cour, les palais et les églises. Cette distinction ne suscita en lui aucun orgueil; il l'accepta simplement, comme une marque de la satisfaction royale. Insensible à toutes les vanités terrestres, il ne cherche plus ni la gloire ni la fortune. Il jouit d'une large aisance, mais il n'en use pas pour accroître son luxe. L'argent qu'il gagne avec son pinceau, il le répand en abondantes aumônes et Port-Royal bénéficie fréquemment de ses largesses. En 1659, il lui fait don des deux petits domaines de Videlles et de Mondeville, provenant de la succession de sa femme, et qui représentent sans doute la dot de sœur Catherine de Sainte-Suzanne.
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Entre temps, Decamps s’adonnait a la caricature ; il y avait été insensiblement amené par ses premiers travaux lithographiques, à ses débuts. Dans un ouvrage consacré à la Vie politique et militante de Napoléon, il avait exécute deux planches consacrées à la Bataille de Mondovi et à la Bataille d’Aboukir.

Vers la même époque, en 1822 et 1823, nous le trouvons collaborant à l'Album ; il y donne des lithographies dans le gout de l’époque, sentimentales et héroïques. Pauvre noir ! et le Massacre de Scio appartiennent à ce genre. Mais son esprit caustique et mordant l’incline plus volontiers vers la satire.
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Fort peu assidu aux leçons, il griffonnait des croquis sur ses cahiers, et le plus souvent faisait l'école buissonnière, s'évadant à travers bois et prairies pour copier des arbres, des fleurs ou des animaux. On raconte qu'un jour il apporta à son maître une lettre de son père demandant un jour de congé pour lui: la signature était imitée, c'était un faux en écriture. Il se fera pendre! s'exclama sir John en apprenant l'aventure, mais, dès qu'il vit l'album rempli de dessins que rapportait l'enfant: «Ce sera un génie! prononça-t-il.
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Une vocation aussi évidente ne pouvait être contrariée, et, quand il eut quatorze ans, Thomas Gainsborough fut envoyé à Londres pour étudier la peinture.
On n'est pas certain s'il entra de suite à l'atelier d'Hayman; peut-être travailla-t-il d'abord quelque temps avec Gravelot. Hayman était un habile portraitiste, camarade et imitateur d'Hogarth; il donna à son élève les premières indications indispensables sur le maniement des pinceaux, sur l'emploi des couleurs, sur la composition même, mais il ne pouvait guère lui apprendre autre chose et, après quatre années, Tom revint à Sudbury.
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Après six ans passes à Rome, LeBrun rentre à Paris, pourvu d’un bagage d’érudition considérable, les mains pleines de documents et ayant appris en Italie tout ce qu’il pouvait y apprendre, Il arrive, le coeur plein d’ardeur et d’ambition et, aussi tôt, il aspire à dominer. Il a toutes les qualités requises pour y parvenir : une dévorante activité, une puissance incomparable de travail, une intelligence supérieure, de la souplesse, de l’habileté, et par-dessus tout une volonté tenace qui dédaigne les obstacles ou qui les brise.
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Il est un point par où Breughel se place au premier rang, c'est le charme et la perfection du détail. Même dans ses toiles les plus incohérentes, où le grouillement des personnages affole le regard, il suffit de prendre l'œuvre par un bout et d'en examiner, morceau par morceau, les épisodes. Alors, tout change : ce qui paraissait fou devient délicieux ; on est séduit, conquis, par ces menus détails comiques ou pittoresques qui sont par eux-mêmes de vrais tableaux.
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Tout en lui était énergique, mais énergie dérivant des nerfs et de la volonté; car, physiquement, il était frêle et délicat Le tigre, attentif à sa proie, a moins de lumière dans les yeux et de frémissements impatients dans les muscles que n'en laissait voir notre grand peintre, quand toute son âme était dardée sur une idée ou voulait s'emparer d'un rêve.
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Dans tous ces dessins. Boucher déploie la même virtuosité, la même fantaisie. On n'y découvre même pas ces négligences et ce lâché que parfois on constate dans ses grandes peintures, hâtivement exécutées d'après commande. Ici, la ligne est ferme, soutenue; la science est certaine, la main sûre.

Plus encore que les œuvres indiquées plus haut, il faut citer la série d'estampes populaires, connue sous le nom des Cris de Paris.

C'est la vie quotidienne de tous ces humbles marchands ambulants qui, dès le petit jour, parcourent les rues de la capitale en annonçant leur marchandise. Tout ce monde pittoresque et bruyant, jovial et laborieux, défile en une série de compositions charmantes, prises sur le vif, où Boucher note les types avec une scrupuleuse exactitude et une fantaisie charmante.
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