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Critiques de Hideji Oda (31)
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Dispersion, tome 1

L'adolescence et son mal mal-être sont ici abordés de manière touchante, la sensation de n'appartenir à aucun groupe, d'être seul, unique, différent et isolé de tous.
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Dispersion, tome 1

Encore une belle trouvaille que j'ai eu la chance de faire dans une petite librairie mangas proposant aussi de l'occasion. J'ai de suite flashé sur le dessin tout en crayonné et en petits traits de l'auteur et je suis ravie de l'avoir fait alors que je ne connaissais rien de l'oeuvre ni de l'auteur à part l'adaptation de son manga La forêt de Miyori en film d'animation.



Publiée en 2004 chez nous, cette oeuvre date en fait de 1995 et alors que je la lis plus de 25 ans plus tard, je l'ai trouvée encore très actuelle. L'auteur y aborde sous une forme très imagée sa dépression vis-à-vis du monde qui l'entoure, dans une ambiance étrange et mélancolique qui ne peut pas laisser indifférent.



Tout commence quand après 5 ans d'absence, Azumi revient dans sa ville natale où elle avait connu Katsuhiko, un garçon étrange que tout le monde, à part elle, prenait un peu pour l'idiot du village. Mais Katsuhiko était seulement différent, différent parce qu'il avait vu et vécu des choses très difficile pour un enfant de son âge. En le retrouvant, Azumi qui a grandi replonge dans cette étrangeté sans bien comprendre et Katsuhiko lui dit qu'il a désormais le pouvoir de se disperser et qu'il risque de disparaître du jour au lendemain.



Fable sur une enfance difficile, Dispersion est une métaphore puissante sur la maltraitance des enfants. Ce premier tome, qui peut se lire seul (heureusement parce que je n'ai pas trouvé le tome 2 en occasion), se découpe en deux parties. Dans la première, on y découvre l'étrange monde de Katsuhiko et Azumi, qui vivent un peu dans leur bulle en huis clos, ce qui dérange les autres qui ne les comprennent pas. Mais eux sont très bien ensemble, ils vivent ce qu'on appelle une amitié fusionnelle, comme peuvent en connaître les enfants blessés. L'auteur nous fait comprendre à demi-mots avec une plume poétique et âpre pleine de métaphores symboliques que Katsuhiko n'a pas une vie de famille comme les autres, qu'il a vécu des choses traumatisante et c'est dans cette fable de la "Dispersion" qu'il se réfugie pour fuir ce quotidien avec les conséquences que l'on imagine.



Le récit se veut puissant et pourtant la narration est toute douce et tranquille, presque monotone. Le parti pris de suivre la première histoire du point de vue d'Azumi montre aussi combien il est dur d'aider quelqu'un qui part à la dérive car on risque trop souvent de se laisser emporter. Il s'agit alors de trouver à son tour comment remonter et ça on ne peut pas le faire seul. Le récit est donc vraiment poignant et avec une belle portée philosophique.



Portée que l'on retrouve dans une seconde partie, peut-être encore plus dure car plus concrète. Celle-ci débute par le viol brutal d'une jeune lycéenne par ses camarades. C'est inattendu, violent et sordide. Cette nouvelle histoire m'a prise de court mais avec elle, j'ai encore plus senti le lien avec le travail d'Hideji Oda et celui de Kenji Tsuruta, puisque son héros errant, comme Emanon, se retrouve impliqué auprès de la victime. L'occasion pour l'auteur de dénoncer une réalité sordide avec les violence dont sont victimes les femmes et à fortiori celles qu'on pense "perdue de réputation". La victime est effectivement la fille d'une femme célibataire, qui a été elle-même abandonnée par son mari, et n'étant pas remariée, ça jase sur elle et donc sur sa fille. C'est juste horrible de se dire que ce genre de chose a pu et arrive encore. Le poids de la rumeur et de la réputation est terrible.



A travers ces histoires qui peuvent sembler anodines, je pense que l'auteur dénonce son mal être vis-à-vis de la société dans laquelle il vit. Il explique ainsi pourquoi il s'est senti si mal à un moment de sa vie, ce qui ne va pas dans cette société et pourquoi des gens ont envie d'en disparaître. C'est certes sombre mais nécessaire d'en parler et c'est fait ici avec beaucoup de puissance et une certaine poésie.



Je ne regrette donc en rien cet achat compulsif sur seule base des dessins. J'avais été charmée par l'ambiance des dessins de l'auteur, leur nostalgie, leur âpreté et leur poésie, avant même de connaître le contenu de l'oeuvre et j'avais raison. Ce sont des thématiques toujours d'actualité qui me parle et la puissance évocatrice dont fait preuve l'auteur dans cette étrange narration me touche et semble préfigurer ce qu'on retrouvera plus tard plus éphémèrement chez Kenji Tsuruta.
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Dispersion, tome 2

J'ai mis un peu de temps mais j'ai enfin pu lire la suite et fin de ce diptyque fort singulier dont le trait et le propos philosophique m'ont particulièrement marquée et fait sortir de ma zone de confort.



Dans le premier tome, nous avions été confronté à la maladie unique dont souffrait le héros, Katchan : la dispersion. Il a ainsi perdu plusieurs femmes de sa vie et échappé à plusieurs moments difficiles mais en a conçu de nombreux regrets qui le poursuivent encore. Nous le retrouvons donc dans un lieu totalement inattendu où sa maladie et ses regrets vont le faire réapparaître pour en quelque sorte se racheter, mais est-ce que cela suffira pour qu'il vive heureux ?



Dispersion n'est franchement pas un titre à lire quand on est déprimé ou fatigué, l'auteur, Hideji Oda, n'y va pas avec le dos de la cuillère. Il fait vivre de sacrées expériences à son héros et aux femmes qu'il croise, qui font vraiment dire qu'on vit dans un monde pourri. Que ce soit lors de sa rencontre avec un peuple isolé en Afrique, lors de ses retrouvailles avec ses "-ex", ou lorsqu'il tombe sur un mafieux, Katchan n'a vraiment pas de chance et ne voit que la face sombre de l'humanité, ce qui est bien rendu par le dessin très sombre et étrange de l'auteur, toujours fait d'une multitude de traits qui fascine et mystifie, ce qui est parfait ici.



Après, il y a aussi quelques petites touches de lumières dans les sentiments toujours positifs qu'il éprouve, car malgré ce qu'il vit Katchan ne tourne pas mal et n'a qu'une envie : aider les autres, même s'il s'y prend mal, même si ça se retourne contre lui. Les femmes de sa vie l'ont bien senti et ont tendance, également, à tout faire pour le prendre sous leur aile et lui offrir leurs sentiments. Il y a un joli équilibre entre eux qui apporte un peu de tendresse dans cette ambiance bien morose.



Le titre est en effet très gris et étrange. Le propos de l'auteur n'est pas des plus clairs pour moi. Un peu comme Daisuke Igarashi, il aime apporter mystification à son histoire et ça rend l'ensemble puissant mais confus. On est percuté par la puissance symbolique du récit, personnalisé ici par les moments que Katchan passent en Afrique et les tatouages qu'il y reçoit, mais ça reste très très flou, quant à des dispersions et leur finalité ainsi que cette créature de cauchemar qui apparaît finalement et semble être une extension de lui-même. Est-ce une parabole sur les regrets de la vie qui nous dévorent de l'intérieur et cette envie de fuir qu'on peut ressentir ? Je ne saurais dire, c'est un peu trop perché pour moi et ce ne sont pas les mots finaux d'un certain critique d'art venant clore le tome qui m'ont aidée...



Histoire fascinante mais cryptique, Dispersion fut une vraie expérience. Je ne regrette pas de m'y être frottée rien que pour le trait puissant et singulier de l'auteur, mais je suis un peu frustrée d'en sortir avec autant de clés de compréhension manquantes. C'est très, trop, métaphysique pour moi, mais ce cri, cet appel à l'aide face à notre monde oppressant et agressif, fut entendu.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

De jolies petites histoires aussi variées dans leur style que dans leur signification et leur angle de vue. Parfois fascinant, déroutant, charmant, magique, onirique, une découverte intéressante qui fait découvrir des auteurs de BD !
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Le Japon vu par 8 auteurs francophones et 8 auteurs vivant au Japon. Contraintes : histoire courte en noir et blanc ; 10 à 16 pages. J'ai aimé Les nouveaux Dieux de Nicolas de Crécy. Le narrateur est un être flou, pas totalement fini qui se cherche une identité.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

A l’invitation des instituts et alliances françaises du Japon, Frédéric Boilet invite 17 de ses pairs à raconter et dessiner leur Japon sous la forme de fiction ou d’autobiographie, autour de villes choisies entre l’extrême pointe de l’archipel et les neiges de Sapporo.

Comme souvent, le résultat de ce type d’entreprise est inégal d’autant que les styles graphiques et les modes de narrations sont variés. Parmi mes préférés, on retrouve évidement Jitö Taniguchi pour la beauté du dessin et la poésie du propos, Etienne Davodeau et Frédéric Boilet pour la douceur du regard sur les hommes et la vie quotidienne, le duo Schuiten et Peeters qui réussissent une fois encore à allier la rigueur du trait à une incroyable créativité, Sfar et de Crécy pour leur humour (mais pas leur dessin). Enfin, ce genre de recueil est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux artistes. Pour ma part, ce sera surtout les planches d’Aurélia Aurita, Little Fish et Moyoko Anno. En conclusion, un chouette voyage en noir et blanc.

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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Dois-je rajouter quelque chose à la couverture ?

Voilà l'occasion de découvrir le Japon par des mini-nouvelles en BD.

17 auteurs, 16 scénettes représentant le pays du soleil levant.

A l'initiative de Frédéric Boilet, auteur francophone vivant au Japon, il s'agit de mélanger les cultures, de provoquer des rencontres entre des dessinateurs français et japonais.



Pas plus d'une histoire par soir (de 3 à 15 pages), avant de me coucher ; ce recueil, je veux le savourer, l'explorer. Et je partagerai un peu de son âme, un peu de son art avec vous.



Quelques noms connus, mais vu mon manque de culture en la matière, les 3/4 ne me disent rien. C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ces auteurs et dessinateurs.



Donc au programme et dans le désordre :

Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuke Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau, Mayoko Anno, Little Fish, Joann Sfar, Tayo Matsumoto, Nicolas de Crécy, Emmanuel Guibert, Schuiten & Peeters, Aurélia Aurita, David Prudhomme, Kan Takahama et Jirô Taniguchi.



Autre précision : chaque auteur organisera sa nouvelle autour d'une ville ou d'une région bien précise du Japon, afin d'avoir un inventaire très exhaustif de la culture nippone et de voyager à travers toutes ses iles et contrées.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Cette rencontre avec le livre est curieuse : je l'ai pris à la médiathèque, me réjouissant de lire ces récits séparés sur un de mes thèmes de prédilection, le Japon. Or, quand j'ai replongé les yeux sur les planches, une déception m'a prise - j'avais déjà lu ou feuilleté ce livre et il ne m'avait pas plu. Embêtée, j'ai retenté l'essai : il est vrai que certains styles de dessins m'avaient alors rebutée ; en BD ou manga, je suis assez difficile, je n'aime que certains types de dessin et j'ai du mal à aller au-delà.



Sur les 16 histoires, j'en ai vraiment aimé 5, dessin et scénario confondus. Toutefois, même celles que j'appréciais moins ont éveillé ma curiosité, m'ont dévoilé un pan du Japon que je ne connaissais pas, ou que j'étais contente de trouver. Les lieux sont variés, une carte présente la géographie de chaque histoire, les personnages et donc les points de vue sont variés, cela donne une vue d'ensemble du mode de vie japonais - si ce n'est qu'il revient toujours une chose : les Japonaises sont belles ! (et elles apprécient les Français)



Nous voyons se déployer sous nos yeux aussi bien le mode de vie urbain, l'agitation, le rythme de la grande ville, que les sentiers de campagne, les temples, les parcs, la forêt... Souvent les auteurs européens racontent une excursion, des monuments, nous exposent une topographie picturale de leur expérience de la ville, de l'architecture. Les auteurs japonais nous font découvrir des souvenirs, des émotions, des relations, des éléments de leur culture. Il est assez souvent question de l'Alliance française ou de l'Institut franco-japonais (il faut rendre à César... c'est par eux que ce projet de Frédéric Boilet s'est développé).



Certaines de ces histoires s'aventurent sur des territoire plus singuliers : la science-fiction avec le remarquable duo Schuiten-Peeters, la recherche du "Japon gay", avec Fabrice Neaud, ou encore l'histoire sans paroles Le Tournesol de Little Fish. On peut aussi y croiser le grand Jirô Taniguchi, ou même lire un texte accompagné de dessins comme des gravures, par Emmanuel Guibert. On peut dire en tout cas que ces BD s'appuient sur des textes solides, je n'ai eu aucun mal à en tirer des citations.



Pour ce voyage immobile, je vote apprécié, 4/5, et suis contente d'avoir repris et redécouvert cet ouvrage.
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La forêt de Miyori, tome 1

Quant on regarde la couverture, on ne s'attend pas à une histoire pareil. J'aime bien ce livre.
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La forêt de Miyori, tome 1

Auprès de mon arbre je vivais heureux...

Miyori, petite tokyoite d'une dizaine d'années n'entonnerait pas cette chanson à pleins poumons! Abandonnée par sa mère qui a fui le domicile conjugal pour un bellâtre, elle est livrée comme un paquet de linge sale par son père au domicile de ses grands-parents paternels, dans une splendide chaumière en lisière de forêt.

Après avoir ravalé sa déception, elle s'ouvre au monde et c'est alors que viennent à elle une foule de créatures et d'esprits hantant la forêt et visibles d'elle seule.

Une vision panthéiste de la mère nature, une ode à la forêt, un peu de fraîcheur...

Je dédie cette modeste critique au roi de l'Argonne, chêne remarquable qui a marqué mon enfance et mon adolescence et à tous ces arbres dont la noble circonférence mériterait un peu plus de déférence de notre part!

Une belle lecture pour grands et petits...

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La forêt de Miyori, tome 1

J'ai beaucoup aimé le début du livre !

Je me suis plongée dans cette forêt, avec ses êtres étranges et j'ai aimé cet univers et la relation que l'héroïne tissait avec cette nature.

La dernière partis m'a déçue car je ne voyais pas l'intérêt d'y mêler les problèmes familiaux et la tournure que ça a pris m'a dérangé.

Le final est déroutant et pas très clair.

L'ensemble reste quand même un beau moment de lecture, dépaysant.
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La forêt de Miyori, tome 1

Dans ce dernier volume, une nouvelle famille vient de s'installer au village. La père veut installer une superette mais c'est la plus jeune des filles qui intéresse Miyori. Derrière son sale caractère, elle s'attache à Miyori et son discours étrange sur les esprits. Miyori est inquiète car avec la venue de l'hiver, les esprits s'endorment et notamment celui de « son arbre », le cerisier centenaire.

Un jour arrivent à la superette, un homme indien et sa fille. Ils cherchent la grand-mère de Miyori qui a été l'amour de jeunesse de son propre père qui vient de décéder. Miyori est intriguée par la fillette toujours triste qui porte un petit esprit sur son épaule...

J'ai vraiment adoré cette trilogie très sensible qui allie merveilleux et écologie.


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La forêt de Miyori, tome 1

L'histoire de la jeune Miyori, qui après avoir vécu la séparation de ses parents, se retrouve en campagne chez ses grands-parents. Commence alors une nouvelle aventure : une nouvelle école, de nouveaux amis et la découverte d'une mystérieuse forêt.

Poétique, touchante, hymne à la nature, cette aventure rejoint les histoires du grand maître Hayao Miyazaki. Une belle petite découverte !
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La forêt de Miyori, tome 1

Lecture jeune, n°128 - Miyori, jeune fille âgée de onze ans, est une enfant rebelle depuis qu’elle a assisté au départ de sa mère lors de la séparation de ses parents. Son père, trop occupé par son travail, l’a confiée à sa grandmère, connue pour voir et entendre les esprits de la forêt. Devenue méfiante, Miyori s’adapte progressivement à une autre vie, au coeur de la nature, et devient plus proche de sa grand-mère. Dans la forêt environnante, la jeune fille fait de drôle de rencontres, et parvient à communiquer avec les esprits de la forêt. Elle apprend ainsi que la forêt est menacée de disparaître.



Hideji Oda offre au lecteur une charmante fable écologique. Sans lourdeur pédagogique, le récit éveille au respect de la nature et développe un univers fantastique riche en esprits attachants grâce à un graphisme détaillé. Le lecteur retrouvera ici l’importance des traditions et des valeurs nippones face aux préoccupations modernes.



Sonia Seddiki
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La forêt de Miyori, tome 1

Joli conte onirique, avec de très beaux dessins.

Il s'agit de la vie compliquée d'une petite fille dont la famille est éclatée. Les adultes sont représentés comme des êtres instables sur qui on ne peut compter, et ce sont les enfants et la forêt qui viennent à la rescousse de Miyori.

Belle métaphore de l'abondance des ressources intérieures de chacun et de l'importance de l'entraide pour dépasser des situations difficiles, avec un pan sur l'écologie.
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La forêt de Miyori, tome 1

La petite Miyori a bien des soucis... Contrainte de vivre désormais chez ses grands-parents à la campagne, puisque ses parents défaillent, elle va découvrir un environnement campagnard plein de belles surprises et de magie... Surtout la forêt qui devient son alliée... Un très beau manga poétique!
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La forêt de Miyori, tome 1

Miyori est une petite fille solitaire et indépendante ce qui lui vaut les railleries de ses camarades et diverses brimades à l'école. Suite à la séparation de ses parents, elle est confiée à ses grands-parents paternels qui vivent à la campagne en lisière de forêt. La petite citadine originaire de Tokyo est un peu déboussolée dans ce nouvel univers mais va vite découvrir que c'est sa vraie place.

Elle a le don de « voir et entendre les esprits » comme sa grand-mère qui est gardienne de la forêt. Lorsqu'elle apprend que la construction d'un barrage et la promotion immobilière menacent « sa » forêt, la fillette va faire tout ce qui est en son pouvoir pour la préserver.

J'ai adoré !!! Je vous invite à plonger dans cette lecture magique ou l'harmonie avec la nature est primordiale et les relations entre les personnes plutôt finement analysées.
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La forêt de Miyori, tome 1

Un livre qui ne se lasse pas d'être dévoré. Je me suis laissée séduire par la première de couverture. Un peu à la Hayao Miyazaki.

Bizarrement pour une fois, j'ai lu la quatrième de couverture. Ce qui a attisé mon envie de lire, j'aime les histoires peuplées d'esprits. Qu'ils soient de la forêt ou d'ailleurs...

Cette histoire est racontée à la manière d'un conte initiatique : une fillette un brin cynique qui va peu à peu se laisser apprivoiser par la forêt (et ses habitants), qui va grandir et se découvrir par la portée de ses actes.



Bref, un petit bijou à consommer sans modération.

Bonne lecture :)



PS : Je viens de voir que le tome 2 et 3 sont déjà parus ! Je ne sais si j'aurais la possibilité de les lires, mais cela attise ma curiosité...
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La forêt de Miyori, tome 1

Miyori, jeune fille au caractère bien trempée, part s’installer à la campagne chez ses grands-parents… Elle va découvrir, sur le chemin de l’école, une bien étrange foret peuplée de charmants petits êtres qu’elle seule peut voir, comme sa grande grand-mère avant elle. Mais cette foret est menacée d’engloutissement par un projet de barrage…



Cela a été dit : l’atmosphère de ce manga est très proche des films d’animation des studios Ghibli. Il se dégage de ce conte une vraie féerie (lors des rencontres de Miyori avec les esprits de la foret notamment) ainsi qu’une forte conscience écologique.



Il existe 3 volumes et une version télévisée de ce manga.

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La forêt de Miyori, tome 1

Une belle découverte

Miyori, onze ans, est une petite tokyoïte taciturne et revêche. Un peu avant la saison des pluies, sa mère s'est enfuie avec un jeunot. Son père, débordé de travail, la laisse chez ses propres parents qu'elle ne connaît pas. Ils habitent une belle chaumière en lisière de forêt. A peine arrivée, la grand-mère l'envoie jouer dans la forêt en lui confiant une clochette destinée à se faire remarquer des nombreux habitants de la forêt. Mais Miyori pense plutôt à téléphoner à Yukihito, un copain qu'elle trouve minable mais le réseau ne passe pas et elle jette alors rageusement son portable dans la rivière. Puis, elle s'allonge au pied d'un énorme cerisier, des idées noires plein la tête...

Je m'attendais à lire un récit d'aventures écologique qui éveille au respect de la nature. Oui c'en est un. La forêt est menacée par un projet de barrage. La petite va la défendre avec ses nouveaux amis. Mais il s'agit aussi et surtout d'un conte initiatique qui se penche sur les problèmes relationnels à l'intérieur d'une famille. La petite n'est pas gâtée et doit se coltiner des parents tiraillés par des désirs contradictoires. Les personnages secondaires, humains ou esprits, sont aussi plein de de secrets. J'ai donc trouvé le scénario plutôt intéressant avec un dessin minutieux et clair.

Bref j'emprunterai le volume 2.
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