Hisashi Kashiwai

Les gens prennent facilement les choses pour acquises. Même s’ils jugent qu’un nouveau plat est bon, peu à peu, cela devient banal. Il ne faut jamais oublier son premier ressenti.

Elle se sentait mal de s'être émue pour de la farine de soja, un symbole de pauvreté.

La famille n’est pas seulement une question de lien du sang. Une lignée se poursuit parce qu’un art est perpétué.

La jeunesse cède sans condition face à la bonne chère, mais à mon âge, le souvenir est une épice qui transporte le cœur.

Elle récitait une prière bouddhique avant d'aller faire ses commissions, je l'ai encore en mémoire.

Avec l’âge, on finit par aimer ce qu’on détestait étant petit. Le goût est une chose mystérieuse.

Vous êtes encore jeune. Le jeunesse cède sans condition face à la bonne chère, mais à mon âge, le souvenir est une épice qui transporte le cœur.

- Seuls les enfants savourent un bon plat avec insouciance. Les adultes n'ont en tête que des choses superflues, comme leur santé ou leur régime. Là, tu as retrouvé ton âme de petite fille.

Sa façade inhospitalière donnait l'impression qu'il était réservé aux locaux, mais l'odeur propre aux restaurants attirait le chaland. Une conversation enjouée s'échappait de l'intérieur.

Les relations humaines sont étranges. Nous sommes destinés à rencontrer certaines personnes.

Oui, ce plat n’égale pas un steak haut de gamme. Mais il renferme la saveur du temps et des efforts passés en cuisine. La viande hachée est mélangée au liant, puis elle est pétrie à la main pour lui donner sa forme. C’est à cette étape que l’amour entre en scène, exactement comme dans les boules de riz ; les sentiments de la personne qui cuisinent se transmettent par la paume des mains. Même si Yusuke est encore jeune, il a certainement ressenti l’amour de son grand-père.

-Je vous apporte le dess…euh, pardon, le mizugashi, se corrigea Koishi en posant un petit plateau rond sur le comptoir.
-En effet, les desserts appartiennent à la cuisine occidentale. Tu dois dire « mizugashi » lorsque tu sers des fruits en fin de repas japonais.

« N’oubliez jamais votre première impression »: Haru

Alors, je voulais me rappeler combien manger quelque chose de bon était essentiel...

Chieko était bonne cuisinière et, en plus, il y a un ingredient incontournable : le souvenir, ajouta Nagare en feuilletant le cahier.

Si sa maman cuisine avec amour, un enfant appréciera n'importe quoi.

II arrive que des personnes quittent leur moitié par amour, déclara Nagare en se levant lentement.

Restaurant Kamogawa - Bureau d'enquête Kamogawa - Nous retrouvons vos plats.

Un cuisinier mémorise toujours les compliments qui viennent du cœur.

Nous, les chefs, n’avons qu’un seul round. Un client déçu ne revient pas. Mais s’il est satisfait, nous avons le droit à une seconde manche, dit Nagare en lui servant du thé.