- Moi aussi, c'est pareil, je suis détraqué, dis-je.
Ikuo opina vivement du bonnet.
- Mais on ne peut pas réparer les gens, poursuivis-je. Les pianos ont de la chance : avec un accordeur comme toi dans les parages, ils peuvent retrouver la tonalité absolue.
Bien que j'ai dit ça dans l'intention de l'apaiser, Ikuo fronça les sourcils. Son expression se fit grave.
- C'est moi qui aurais besoin que quelqu'un m'accorde, dit-il.