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Citations de Hitonari Tsuji (111)


"Mé...métempsychose ?
- Oui. Rappelle toi ce mot-là. Le moment viendra où tu comprendras, toi aussi."(...)
"Tout d'abord, imagine l'âme et le corps comme deux choses séparées. Le corps est l'embarcation qui nous relie à la Terre. Une barque, ça a une durée limitée : quand elle est complètement usée, c'est la mort...Mais l'âme, elle, ne meurt pas. Elle passe simplement de corps en corps...C'est ça la métempsychose."(...)
"Autrement dit, toi et moi, nous sommes frères sur le plan physique, mais sur le plan de l'âme nous sommes des étrangers. Nous sommes juste des passagers embarqués par hasard sur le même navire."
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À cette époque, la famille n'était pas pour lui un groupe de personnes unies par les liens du sang, mais plutôt des passagers montés par hasard sur le même navire.
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Hitonari Tsuji
La face lumineuse, tout le monde la voit; moi, je raconte l'autre versant, la complexité, la face ténébreuse.
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L'important, c'est de vivre de la façon que tu considères juste pour toi-même, tout en respectant les opinions d'autrui.
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«... mourir signifie que l'âme se libère du corps. La mort est la séparation de l'âme et du corps. C'est cela qu'on appelle la mort.»
...
«Suivant ce raisonnement, il n'y a rien de bizarre à ce que le monde spirituel et le monde réel se trouvent au même endroit. Les fantômes n'ont fait que perdre leur corps.»
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Le vent se mit à souffler en bourrasques, les arbres tremblèrent, et des feuilles jaunes s'envolèrent d'un seul coup. L'espace vide se colora comme si une nuée de papillons traversaient la vallée de béton.
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Je le sentais s'effacer graduellement de ma vie. C'était un événement révolutionnaire, étant donné qu'il avait été mon point de repère et mon idéal depuis l'âge le plus tendre.(..)
Le fantôme de mon frère avait disparu.,mais il avait emporté avec lui toute l'énergie qui me restait.(p.141)
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-"Dis,qu'est-ce que c'est cette plante ?"
Il s'essuya le front de la manche et répondit :"l'arbre du voyageur "
(...)
"Ce nom vient d'une particularité : l'eau s'accumule dans cette partie, tu vois,expliqua Yasuda en désignant la base du pétiole. Les voyageurs assoiffés coupent la tige à cet endroit et se désaltèrent avec l'eau qu'elle contient, c'est pour cela qu'on l'appelle arbre du voyageur.C'est une plante-chameau,en quelque sorte.(p.105)
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Chaque fois que les feuilles d'acacia se balançaient au vent dans le jardin, un carré de lumière, reflétant la lucarne, ondoyait en mille métamorphoses sur le tapis persan, comme un objet précieux dans la vitrine d'un musée.
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— À l'origine, karma signifie “acte” en sanskrit. C'est ce qui est connu sous de nom de gô dans la terminologie bouddhique japonaise. Pour les bouddhistes, gô veut dire que les actes commis avec nos corps, les paroles prononcées par nos bouches, les pensées qui occupent notre conscience, ces trois choses réunies sont causes d'actes qui entraînent des conséquences et construisent notre futur.
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Il y a la lumière, il y a l'ombre. L'une et l'autre composent le monde.
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«J'ai réduit beaucoup de gens en fumée, mais j'ai compris une chose. L'enseignement bouddhiste sur le paradis de la Terre Pure est nécessaire aux êtres humains. Mais il n'a d'utilité que sur cette terre, pas dans l'au-delà. Je suis persuadé que dans l'autre monde nous ne pouvons plus penser comme nous le faisons ici-bas. Il me semble que chacun d'entre nous, quel qu'il soit, retourne au néant. Quand le corps se calcine, riches et pauvres, tous égaux, se muent en fumée qui monte dans le ciel.»
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... il y a plein de choses qu'on ne sait pas parce qu'on est trop petits. Jouer au soldat, c'est un jeu de gamins, comparé à ce que font les hommes et les femmes tout nus.
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Le vieil homme voyait ce que sa vie était à présent devenue, se résumant aux feuilles des arbres qui rougissaient et se desséchaient, aux cadavres d'animaux qui pourrissaient, aux nuages qui se métamorphosaient dans le ciel. Il avait l'impression d'être un pêcheur immobile dans un flux emportant mille objets flottants. Pendant que ses yeux fixaient un point à la surface, le monde ne cessait de se transformer.
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- Je ne commence à travailler qu'une fois que je me rappelle bien de ce que j'ai fait sur cet instrument la dernière fois, de quelle façon je l'ai accordé. C'est bizarre, mais alors c'est le piano lui-même qui me dit ce que je dois faire, comment je dois le régler, tout ça.
Il frappa légèrement sur une touche blanche. L'air vibra.
- Je me souviens de tous les pianos que j'ai accordés, murmura-t-il comme s'il parlait tout seul.
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L'appareil photo.
Voilà l'instrument de mesure de l'amour. La réussite d'une photo dépend de l'amour que porte à son sujet l'être humain qui le manipule. Cela coule de source.
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Il est des souffrances que seuls peuvent comprendre ceux qui ont déjà tué un de leurs semblables.
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A l'intérieur de mon corps, quelque chose ne cessait de jaillir. Cette absence constante, infinie, ininterrompue d'identité comme si mon "moi" se confondait avec Dieu, cet instant ou peut-être cette éternité, cet état mystérieux... Je n'éprouvais rien, je ne pensais à rien, je me contentais de parcourir une extase. Et à l'instant où j'éjaculai, où mon âme transcendait le monde, je criai inconsciemment, en moi-même, le nom de ma femme.
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Découvrir mon frère, l'étudier, le comprendre, furent des facteurs essentiels pour façonner ma vie encore à l'état d'ébauche. Plus tard, l'existence de ce mystérieux absent, mille fois plus attirante que celle de mes parents, de mes professeurs ou des autres adultes qui m'entouraient, m'aida à donner un sens à mon existence, au même titre que les oeuvres d'André Gide ou de Jean Grenier dans lesquelles le lycéen que j'étais aimait à se plonger. (p. 11)
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- Moi aussi, c'est pareil, je suis détraqué, dis-je.
Ikuo opina vivement du bonnet.
- Mais on ne peut pas réparer les gens, poursuivis-je. Les pianos ont de la chance : avec un accordeur comme toi dans les parages, ils peuvent retrouver la tonalité absolue.
Bien que j'ai dit ça dans l'intention de l'apaiser, Ikuo fronça les sourcils. Son expression se fit grave.
- C'est moi qui aurais besoin que quelqu'un m'accorde, dit-il.
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