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3.95/5 (sur 137 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Avant de devenir auteure à temps plein, Holly Bourne était journaliste et conseillère relationnelle pour le site TheSite.org, un site bénévole qui aide les 16-25 ans face aux problèmes qu'ils peuvent rencontrer.

Elle a fait des études de journalisme à l'université de Sheffield. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, elle a travaillé deux ans pour The Surrey Mirror. Elle était parmi les nominés pour le prix "Print Journalist of the Year" en 2010.

Elle vit à Londres mais rêve d'une maison avec un jardin, un chien, des poules et des ruches.

Source : http://hollybourneauthor.tumblr.com/AboutMe
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Bibliographie de Holly Bourne   (19)Voir plus

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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Réfléchissez. Les hommes qui ne vivent pas en couple sont des "célibataires". Les femmes, des "vieilles filles". Même l'équivalent "vieux garçon" est loin d'avoir la même portée péjorative. Pareil pour les dons Juans qui couchent à droite à gauche ; il y a des TONNES de synonymes féminins, tous beaucoup moins polis ! La langue en elle-même est sexiste. Elle renforce les stéréotypes idiots qui dictent leur conduite aux membres des deux sexes.
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La maladie mentale est un monstre qui vous attrape par la jambe et vous avale malgré vos hurlements. Elle vous rend égoïste. Elle vous rend irrationnel. Elle vous rend autocentré. Elle vous rend exigeant. Elle vous fait annuler vos projets à la dernière minute. Elle vous rend ennuyeux. Elle vous rend épuisant à côtoyer.
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Je lui dédicace son livre avec le même message que d’habitude :

Chère Rosie,
Vivez la vie que vous avez besoin de vivre, bordel !
Affectueusement,
Tori xx

Elle se met à pleurer.
— Oh, ouah, merci, hoquette-t-elle à travers ses sanglots. Je peux… je peux prendre une photo ?
— Bien sûr, pas de problème. Ça va aller ?
Elle rit un peu.
— Oh, oui, je suis juste émue de vous rencontrer.
Je lui tends les bras avec chaleur.
— Venez me faire un câlin et prendre une photo.
Rosie tend son téléphone à mon attachée de presse, et elle est tellement submergée par l’émotion qu’elle oublie de lui demander si ça ne la dérange pas de prendre la photo. Puis elle contourne maladroitement la table et s’arrête près de ma chaise, frémissante. Je lui passe un bras autour de la taille et l’attire vers moi. Elle a chaud et elle transpire. Sa sueur traverse le tissu raide de ma robe, mais ce moment vaut bien plus qu’une robe.
— Souriez ! lance mon attachée de presse en brandissant le téléphone.
Je souris en présentant mon bon profil à l’objectif, la tête légèrement baissée pour mieux faire ressortir la ligne de ma mâchoire, les sourcils détendus afin de ne pas creuser les rides sur mon front. Le flash se déclenche. Rosie glousse et bat en retraite de son côté de la table, où elle récupère son téléphone et regarde la photo.
— Merci beaucoup d’être venue, dis-je en lui rendant son livre.
— Non, merci à
vous
. Merci d’avoir écrit ce livre. Vous ne pouvez pas comprendre. Quand j’avais vingt-trois ans, j’étais complètement paumée… Puis j’ai lu votre livre, et… ça a changé ma vie.
Je suis fatiguée de sourire, mais je dois continuer parce que c’est important pour elle.
— Je suis touchée. Quel âge avez-vous maintenant ?
— Vingt-cinq.
Elle n’a que vingt-cinq ans, putain. Mes lectrices sont de plus en plus jeunes.
— Eh bien, je suis vraiment ravie qu’il vous ait plu.
Je tourne mon regard vers la personne suivante, parce qu’il est plus de vingt-deux heures et que j’ai un mariage demain. Mais alors que je tends la main pour prendre le livre de la prochaine fan tremblante, Rosie trouve le courage de poser encore une question.
— Désolée, mais je voulais vous demander… L’homme du rocher ? Celui du livre ? Vous êtes toujours ensemble, pas vrai ?
L’homme du rocher.
Celui qui m’a trouvée sur le rocher. Qui m’a surprise plantée au sommet d’un canyon à Sedona, alors que je jetais mon rosaire dans le vide en hurlant « Et meeeeeeeeeerde », et qui pour une raison ou une autre a trouvé ça mignon.
Tom…
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Pourquoi les enfants sont-ils si cruels ? On parle toujours de leur "innocence", alors que, d'après mes souvenirs de cour de récré, ils se comportent plutôt comme des petits cons. Il suffit d'être un peu trop gros, un peu trop grand, un peu trop roux, de sentir un peu trop fort... Il n'y avait rien d'innocent dans les horreurs qu'on m'a balancées quand j'étais petite.
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Peut-être que l'angoisse est un concept relatif ? Que face à quelqu'un d'encore plus nerveux que soit, on est automatiquement apaisé ?
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L'espoir n'est-il pas une forme de folie ?
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On tombe facilement amoureux quand on est jeune, que le soleil brille et qu'on a l'impression d'être deux contre le reste du monde. Mais ensuite, la vie reprend son cours, et on finit par se battre contre cette personne qu'on trouvait merveilleuse...
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« Parce que ton comportement ne te rend pas heureuse. Si tu faisais le ménage dix milliards de fois en sifflotant, le cœur léger, et en pensant : « Bah je suis comme ça », ça ne poserait aucun problème. Mais tu es malheureuse. Tu gâches plusieurs heures chaque jour à tenter de contrôler le monde qui t’entoure. Dans l’espoir, au bout du compte, de te contrôler toi. Il faut que tu cesses de te détester, Evie.
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Bips intermittents, ronronnement de la clim, voyageurs se partageant poliment mais pas trop non plus l'espace dans les compartiments à bagages. On allait être coincés ensemble pendant dix heures dans une boîte de conserve flottant en plein ciel, et ensuite on ne se reverrait plus jamais.
C'était quand même bizarre, comme concept.
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Dans la vie, il y a deux types d'amour. L'amour qu'on ne contrôlait pas, qui nous submergeait malgré nous, qui ne nous laissait jamais de répit, qui nous torturait, nous bouleversait et nous abîmait au point qu'on ne pouvait plus rien éprouver. Et l'amour qu'on choisissait, celui qu'on accordait sans y être obligé.
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