AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Hubert Vittoz (12)


— Pourquoi elle ?
— Parce que.
Une telle argumentation laissa Balthazar pantois. Autant H. savait se montrer prolixe, autant il avait un solide don pour le laconisme définitif.
Commenter  J’apprécie          10
C’était plus qu’une promesse : c’était un engagement plein et entier. Balthazar se sentit soudain plus léger. Après tout, ne reposait plus sur ses épaules que la responsabilité d’une cité, de tout un peuple, de toute une philosophie d’existence.
Infiniment plus léger !
Commenter  J’apprécie          00
Résolu, il fit volte-face et se prit Cécile de plein fouet. Ou plutôt, Cécile se heurta violemment à un mur de muscles (certes plus de première fraîcheur) et s’écrasa assez peu gracieusement sur le sol, non sans un cri plaintif de souris.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n’était pas encore fini. Il se leva soudain et entraîna Athanase à sa suite, avant de se rendre compte que seul le mystique connaissait le chemin. Alors il se laissa entraîner, mais, sur le principe, il se convainquit d’être le meneur. Ah, orgueil, toi l’inénarrable qui cause la perte de tant et de tout !
Commenter  J’apprécie          00
La gloire est comme de l’eau salée : plus on en boit, plus elle altère. Fichue réplique, fichue folie. Il en avait bu, de la gloire, bu jusqu’à la lie, jusqu’à en racler la coupe.
Commenter  J’apprécie          00
Décidément, l’Homme, fût-il un Chevalier, était bien faible, lui que le simple souvenir d’une brève amitié suffisait à émouvoir. À moins que ce ne fût le souvenir de la perte de son Saint des Saints, sa pipe de rechange démontable. Foulque voulut s’en convaincre.
Il y arriva presque.
Commenter  J’apprécie          00
Les deux sœurs regardaient d’un air mi-dégoûté, mi-amusé, mi-résigné (c’est dire l’intensité et/ou l’hésitation de leurs sentiments) la loque humaine répandue sur le canapé, tandis que Foulque, lui, l’admirait avec une certaine… envie ?
Commenter  J’apprécie          00
La Faux, son foyer, se consumait. Le calembour aurait amusé la Balle, lui qui ne ratait jamais l’occasion d’un soupçon d’humour noir, à défaut de poudre noire.
Commenter  J’apprécie          00
— C’est normal, ça ?
— Ce sont juste des mouettes.
Le ton du chef de clan était… déconcerté. Il rassura modérément Balthazar. Son instinct lui soufflait de s’en méfier – cela dit, son instinct lui soufflait de se méfier d’à peu près tout ce qui croisait son chemin.
Commenter  J’apprécie          00
Ils étaient deux, deux tueurs à ressentir l’imminence d’un danger sans pouvoir mettre le doigt dessus, deux à savoir que s’ils s’aventuraient sur cette place, quelque chose d’indicible se mettrait en branle pour les écraser contre la silhouette mal équilibrée, déjà ébranlée. Ils furent deux à s’aventurer sur cette place en dépit du bon sens.
Commenter  J’apprécie          00
La force et la confiance des Faucheurs reposaient dans le collectif, l’union des forces et des âmes.
Seul, le Faucheur n’existait pas.
— Resteras-tu avec moi, la Balle ?
Balthazar entendit la supplique dans la proposition et perçut l’honneur niché dans la supplique. La réponse s’imposa à lui.
— J’en serais fier.
Turgain VII arrêta brusquement sa monture. Il braqua ses yeux dans ceux de Balthazar, s’approcha de lui et, sans prévenir, lança son poing. Pris de court, le Sulfirien vida les étriers et eut à peine le réflexe d’amortir sa chute sur la terre. Deux secondes plus tard, Turgain VII le remettait sur ses pieds, le serrait virilement contre lui et, le relâchant, déclarait solennellement :
— Te voilà membre du clan Turgain. À partir de maintenant, tu te nommeras Turgain, dit la Balle.
Encore à demi sonné, Balthazar se jucha machinalement sur son cheval – la rosse riait sous cape. Les Faucheurs accomplissaient inlassablement des rites d’un autre temps, un temps barbare. Pire que l’actuel ? Sans doute pas. Ce qui ne l’empêcha pas de maugréer dans sa barbe :
— La prochaine fois que tu t’apprêtes à me mettre une tarte, préviens-moi, hein, frérot…
Commenter  J’apprécie          00
Il oubliait qu’une légende ne s’oublie pas. Une légende naît, vit, et puis après, elle meurt. Non, elle ne s’oublie pas. La Balle était née et la Balle vivait.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hubert Vittoz (12)Voir plus

Quiz Voir plus

Les prénoms des personnages de Harry Potter (+ noms dans la version originale)

Quel est le prénom de Hagrid ?

Hagrid est son prénom
Rubeus
Filius
Severus

17 questions
6083 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}