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Critiques de Hugh Howey (994)
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Phare 23

Lecture plus que bof… J’étais plutôt confiante, c’est tout de même l’auteur de la très bonne trilogie Silo. Mais c’est nettement en dessous, nettement !! Nous suivons ici un type, ancien militaire traumatisé par la guerre, qui garde le Phare ! À l’image des phares en mer, le Phare 23, protège les navires spatiaux de tous dangers… Mais voilà que la machine déconne, l’EOG n’émets plus… Mais bon, puisque nous sommes dans le bof… forcément, l’univers spatial sera sauvé, avec en prime une belle histoire d’amour un peu gnangnan… Bref, beaucoup beaucoup de description de toutes les fonctions des p’tits bidules dont on se serait passé… en plus d’un cours théorique sur la naissance d’une photo… une écriture pas si facile, et teintée de pointes d’humour qui ne marchent pas tant que ça… Vous avez donc tous les ingrédients pour faire de cette lecture une lecture très moyenne. Heureusement que le bouquin n’était pas si long.
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Phare 23

Quelle déception !!!

J'ai fini il y a quelques semaines la trilogie de Hugues Howey "Silo" que j'ai vraiment beaucoup aimée. J'avais l'impression d'avoir découvert un très bon auteur de Science Fiction.

Dans ce roman, nous sommes dans le futur, dans l'espace, auprès d'un gardien de phare interstellaire, rongé par son passé de soldat, malgré que décoré, et par sa présente solitude. Tout cela sur fond de guerre intergalactique contre des extraterrestres.

Le roman n'est pas très bien écrit, les propos peuvent être facilement familiers voir grossiers. J'ai eu l'impression de ne pas avoir à faire au même auteur entre ce roman et Silo...

Les chapitres n'ont pas vraiment de lien entre eux, c'est complétement décousu.

Je pourrais détailler chapitre après chapitre les aberrations de ce roman mais j'en dirai trop pour tout ceux qui auraient envie de découvrir ce roman malgré tout.

Une critique sur internet parlait de 5 nouvelles rassemblées à la "va vite" pour ce roman et d'une pression éditoriale sur l'auteur pour publier au plus vite après le succès de Silo : j'imagine que la raison de ce roman très mauvais ne doit pas être loin de cela.

Honnêtement mieux vaut passer son chemin, c'est franchement pas bon !!!
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Phare 23

Petit one-shot par l'auteur de SILO (si la pub faite autour ne vous a pas encore atteint).

En propos liminaire je tiens à rassurer le lecteur. J'ai bien aimé SILO.



Notre héros est gardien de Phare, Un émetteur d'ondes gravitationnelles pour être précis. Un phare pour voyageurs interstellaire donc.  Seul, pendant que l'humanité est en prise avec une guerre extraterrestre.

Vraiment seul ? avec toutes les visites qu'il va recevoir, on se croirait devant un point info de la SNCF.



Jusqu'à la page 60 tout allait bien. Un livre fluide, souvent drôle, la solitude, les questions existentielles, on se préparait un livre dans le genre "seul sur mars".

Et puis arrive le gros truc pas crédible (même si imaginé) qui met tout par terre. La magie s'en est allée, l'humour n'accroche plus, le mariage entre sérieux et petites phrases ne se fait pas.

Notre héros censément solitaire voit plus de monde qu'un père Noël d'hyper marché un week-end de fin décembre (que la galaxie est petite). Et c'est d'ailleurs le seul à pouvoir terminer la guerre qui oppose les humains aux ET.

Une ambiance digne des pires space opera de gare. Une romance limite incongrue (mais bonne pour le moral des troupes). Une fin téléphonée et totalement irréaliste (même si complètement assumée par l'auteur dans une note de fin de roman).

Le propos : "la guerre c'est mal" me passe complètement au-dessus.

Un roman soit trop long pour l'intrigue vite expédiée, soit trop court pour les raccourcis énormes que l'auteur a pris. Je n'arrive pas à me décider.



On m'aurait donné le roman à lire sous couverture Fleuve noir des années fastes, qui pouvait produire le meilleur comme le pire, que je n'aurais pas été étonné.
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Phare 23

SOLITUDE DU LECTEUR FACE A SON BOUQUIN.



Inutile d'en remettre des couches sur Hugh Howey, génial créateur du monde de Silo - du moins, pour ceux qui aiment, à l'instar de votre serviteur. Encore qu'il y aurait à redire sur le troisième volet, nettement en dessous. En tout cas, nettement moins surprenant et accrocheur que le premier volume. Bref -. Il n'est sans aucun doute jamais facile de retrouver de suite un tel niveau à l'occasion de la rédaction d'un nouveau bébé. Certains s'en sortent, d'autres moins bien.



Qu'avons-nous donc là, avec ce Phare 23 ? Un pauvre type, ancien militaire incapable d'admettre son héroïsme et complètement traumatisé par la guerre. Un genre de balise spatiale, ces fameux phares, qui permettent aussi, via un "EOG" (lire : Émetteur d’Ondes Gravitationnelles) aux navires commerciaux interstellaires de suivre des routes dénuées de tout danger désagréable du style météorite mal placée... Mais cet EOG a un autre atout : les ondes qu'il émet apaise l'esprit torturé de notre ancien bidasse (Ah, lala, les Ricains et leurs sempiternelles histoires de héros à la retraite ou de troufions subissant toutes sortes de troubles post-traumatiques. Depuis la guerre du Vietnam, on a droit à toutes les déclinaisons et autres joyeusetés des suivantes... Dur, dur, d'être une démocratie impériale...). Et lorsque les bonne ondes ne lui suffisent plus pour être "aware" comme aurait pu l'expliquer notre cher JCVD, il lui reste encore la possibilité de causer avec son pote extra-terrestre... un caillou...



Ajoutez une belle histoire d'amour parfaitement improbable (et gniangnian), un sauvetage de l'humanité spatiale (rien que ça), des choix forcément cornéliens, des cargos à la dérive, mélangez l'ensemble et vous obtiendrez... Un énième roman de gare, pas des meilleurs de cette grande tradition populaire, sans grand intérêt, mal ficelé, à l'humour souvent lourdingue, supposé faire passer la pilule amère de l'apitoiement constant de l'ex-soldat sur lui-même.



L'ensemble sent terriblement la resucée de textes éparts rassemblés en un seul volume afin de rassurer l'éditeur chez lequel on s'est engagé à produire sous risque de devoir rembourser les avances... Le système éditorial amerlock est bien plus avancé dans le libéralisme économique que le notre (qui n'est déjà pas triste). Les éditeurs étrangers ayant acheté Silo - et bénéficié de son réel intérêt tant éditorial que de librairie - ont certainement dû s'engager à prendre ce qui suivrait. D'où ce rappel constant et franchement lourdingue aux précédents "Silo" lors de la sortie de ce court (bien assez long) pseudo roman par les Editions Actes Sud. Après rapide enquête, il ne s'agirait d'ailleurs dans ce bouquin que de cinq nouvelles écrites séparément autour d'une même thématique et rassemblées sans réel travail de réécriture par leur auteur. D'où cette impression pénible de mal ficelé, de travail fait à la va comme j'te pousse.



Des réputations d'écrivains en devenir se sont sabordées pour moins que ça... Mais laissons le bénéfice du doute (et du coup de blues post-gros morceau) à Hugh Howey : on le jugera sans doute mieux sur le prochain.
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Phare 23

En ayant lu quelques livres de cet auteur, Hugh Howey, je constate une certaine constante chez lui, il ne vérifie pas si ce qu'il écrit est plausible.

Explication : Lorsqu'un avion de ligne s'écrase sur une montagne à 700 km/h il ne reste pas grand chose de l'avion et surtout il ne peut y avoir aucun survivant. Lorsqu'un astéroïde de la taille d'une grande ville s'écrase sur une planète à la vitesse de 50 000 km/h, la fusion thermonucléaire qui en découle ne laisse que des morceaux pas plus grand qu'un petit pois. Alors lorsqu'un gros vaisseau spatial fait principalement de métal s'écrase sur un planétoïde à la vitesse de 20 fois la vitesse la lumière, soit le chiffre astronomique de 6 000 000 km/s, ben il ne reste quasiment rien, juste de la lumière. Donc son histoire de naufrageur qui part récupérer du matériel sur le navire écrasé, ne tient pas la route. De surcroit, il ne peut y avoir aucun survivant.

Ensuite, tout le bouquin n'est qu'une introspection d'un vétéran de guerre traumatisé partant dans des délires phantasmagorique (Un dialogue improbable avec une pierre) ou l'auteur tente parfois d'insuffler une parcelle d'humour (raté) aboutissant à une lecture compliquée avec des personnages lisses et sans intérêt.

Bon, comme le bouquin n'est pas épais, je l'ai finis sans conviction et je pense rapidement l'oublier.

L'engouement autour de Silo étant ce qu'il en est, cela ne veut pas dire que chaque écrit de cet auteur est une œuvre, même pour Silo je garde mes réserves.
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Phare 23

Un phare pour veiller sur les navigateurs. Un gardien pour veiller sur le phare. Sauf que la mer ici est cosmique, les récifs des morceaux d’astéroïdes ; et pour les relier, c’est le vide, interstellaire. L’univers va à sa perte, rongé par des guerres intestines, des aliens menacent la sécurité des humains. Le gardien de la balise 23 assiste à tout cela, spectateur impuissant d’un monde qui lui échappe et tandis qu’il veille sur la balise, des souvenirs l’assiègent. Car la solitude est un poison qui ronge l’âme de manière autrement plus dangereuse que toutes les menaces extérieures.



« Phare 23 » est un roman de Hugh Howey, auteur de la trilogie renommée « Silo ». Le roman commence par des petits bruits qui agacent la tranquillité du gardien de la balise 23. Ces petits bruits, presque anodins, sont pourtant le point de départ de sacrées avaries et de communications intenses avec la Nasa. Ce début n’est pas sans rappeler « Seul sur Mars », d’autant que le protagoniste principal n’est pas avare en matière d’autodérision.



Mais le lien s’arrête là car, très vite, il va être rejoint par une galerie d’autres personnages tout aussi atypiques qu’il l’est : des chasseurs de prime, la femme pourchassée – ancienne maîtresse du gardien, un caillou également – un dénommé Rocky doué de parole, …



Le roman est composé d’éléments qui, pris un à un, auraient tout pour plaire : de l’humour corrosif et sympathique, un gardien de phare qui ne se prend pas au sérieux, qui apprend plein de choses sur lui et les autres, mais lui surtout ; de l’amour, de la tendresse dans ce monde de brutes ; un peu de technologies, d’extra-terrestres, de guerres, vaisseaux qui explosent ; un peu d’action. Mais au final, le mélange a bien du mal à prendre, l’ensemble restant hétéroclite, une œuvre en forme d’ébauche, incomplète.



Et puis la fin quelque peu sibylline déroute. La note conclusive de l’auteur ne parvient pas à convaincre. Bon, je le comprends maintenant : avoir voulu découvrir l’œuvre de Hugh Howey en commençant par « Phare 23 » était tout sauf une bonne idée. Cela ne m’empêchera pas, pour autant, de me plonger dans « Silo » qui semble d’une autre trempe.
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Phare 23

Vétéran des terribles guerres contre des aliens belliqueux (conflit qui perdure toujours), Digger a choisi son affectation qu'on lui a offert comme une récompense pour ses actes de bravoure (qui s'avéreront faux) : il veux devenir gardien de phare. Bon, en fait de phare, il s'agit d'une balise perdue au fin fond de l'espace infini. Mais cette balise (la numéro 23) est aussi importante que toutes les autres. Elle permet de jalonner la route des vaisseaux qui voyagent plus vite que la lumière. Digger vit donc dans cette solitude voulue, frôlant la folie parfois, et reçoit un jour une visite inattendue...



J'ai reçu ce roman grâce à la dernière opération Masse Critique du site Babelio. Qu'ils en soient ici remerciés, ainsi qu'Acte Sud, qui publie ce roman.



Voici quelques temps, Hugh Howey avait défrayé la chronique avec sa trilogie Silo (première parution d'exofictions, la toute récente collection SFFF des éditions Acte Sud). Le revoilà donc avec un nouveau roman, très court. Un one shot qui se veut un thriller (si on en croit la quatrième de couverture, mais on m'a appris à ne pas les croire) dans l'espace.



Ce qui est marrant avec ce roman, c'est que sous ses dehors d'hard science (cette branche de la SF qui se veut très réaliste, ne jouant jamais avec les concepts connus de la science), il manque de réalisme. Et ce qui est paradoxal parce que c'est justement ce manque de réalisme qui le rend intéressant. En effet, comment croire qu'on ait besoin de mettre des gens dans des balises perdues à l'autre bout de la galaxie, comme on mettait des gardiens dans les phares d'antan pour prévenir les bateaux de la proximité d'une côte ? On ne le croit pas, tout simplement. Et on se dit, à tort ou à raison, que l'important dans ce livre n'est pas la crédibilité d'une telle situation. Si Coolridge nous a appris à suspendre notre incrédulité, ce n'est pas pour rien.



Mais alors, où doit-on placer le curseur dans cette histoire ? Tout simplement dans le fait que cet homme, ce personnage dont on ne sait pas le nom, juste un surnom qu'il se donne lui-même, est un individu qui vit la solitude. Parce que Digger (le creuseur) est seul quand le lecteur le rencontre, et comme il se demande tout le temps si ce qu'il voit et/ou ce qu'il vit est la réalité, forcément on est plutôt enclin à ne pas trop lui faire confiance. Ses aventures et ses rencontres (une pierre qui parle surnommée Rocky !) qu'il vit/fait sont forcément sujettes à caution. Où est la réalité ? Où se situe la frontière de la folie ? Au final, le plus intéressant demeure qu'aucune solution toute faite n'est donnée au lecteur. Il se fait sa propre opinion...



En revanche, j'aimerais pousser un (tout) petit coup de gueule. Pas sur le bouquin qui, comme je l'ai dit plus haut, est loin d'être un chef d'oeuvre mais est tout de même très intéressant. Non, c'est plutôt l'édition en elle-même qui me fait tiquer. Outre le fait que la quatrième de couverture est mensongère, je trouve que vendre un bouquin de moins de 250 pages presque 20€ relève presque du vol. Parce que certes Hugh Howey a fait le buzz voici quelques temps, mais cela ne justifie en rien le prix pratiqué (moi, je suis un privilégié, j'ai reçu mon exemplaire gracieusement, mais tout le monde n'a pas la chance de recevoir des services de presse).




Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Phare 23

résumé:

"Pendant des siècles, des hommes et des femmes ont été gardiens de phares et ont assuré la sécurité des bâteaux. C'est un boulot solitaire et ingrat. Jusqu'à ce que quelque chose se passe. Qu'un bateau soit en détresse. Au 23e siècle, on pratique toujours ce métier, mais dans l'espace. Un réseau de phares guide dans la Voie Lactée des vaisseaux qui voyagent à plusieurs fois la vitesse de la lumière. Ces phares sont d'une solidité à toute épreuve. Ils sont construits pour être extrêmement robustes. Ils ne connaissent jamais d'avaries. En théorie... "



Plus que l'histoire d'un homme seul dans l'espace à bord de son phare galactique, c'est de choix qu'il s'agit.

Aux confins d'un univers en guerre perpétuelle cet homme qui nous émeut par ses traumatismes d'ancien soldat, sa douce folie, son attachement, puis son amour, surréalistes au milieu de nulle part, cet homme donc, à un rôle à jouer. et pas des moindre. Mais sera-t-il capable s'affronter ses peurs, ses doutes? Peut-on faire confiance à ses ennemis?



C'est le premier livre que je lis de l'auteur et j'avoue que les premières pages m'ont dérouté. Mais plus j'avançais dans ma lecture et plus je voyais où Hugh Howey voulait en venir. Et finalement je suis assez contente de cette découverte. C'est court mais suffisant pour emmener le lecteur s'interroger sur certains possibles.
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Phare 23

Après la trilogie Silo, j'attendais avec impatience le nouveau Hugh Howey. Sorti en septembre dernier, j'ai mis un peu de temps à me le procurer. Il faut dire qu'à 14,99 euros le livre numérique (et ici il ne fait que 240 pages) cela est plus qu'excessif !!! En contrepartie, il n'y a pas de DRM, un miracle, c'est même le seul auteur publié par Actes Sud dans ce cas. On marche sur la tête...



Enfin bref, revenons à Phare 23. Présenté comme un roman, c'est en fait un fix-up, c'est-à-dire la réunion de nouvelles se déroulant dans le même univers pour former un roman à part entière. Cela n'est nullement mentionné par l'éditeur sur la quatrième de couverture... un oubli malvenu d'autant plus que le passage d'une nouvelle à l'autre n'est pas fluide, il manque du liant pour que l’enchaînement se fasse naturellement... je dirais que c'est un peu bancal !!!



Déroutant sur la forme, Phare 23 l'est aussi sur le fond. Nous suivons la vie quotidienne d'un gardien de phare, un phare un peu spécial puisqu'il s'agit en fait d'une balise perdue au fin fond de l'espace qui signale aux vaisseaux de passage la présence d'une ceinture d’astéroïdes. Nous suivons la douce folie d'un homme laissé seul, oublié, qui n'a que peu de contacts avec le monde réel. C'est dans le deuxième chapitre, un long monologue, décalé, à la fois captivant et complètement barré que je me suis demandé ce que je lisais... la suite redevient beaucoup plus classique !!



On peut faire un parallèle avec Silo : une fois encore, dans Phare 23, Hugh Howey nous emmène dans un endroit clos, isolé, loin de tout avec un monde extérieur hostile, mais ici l'auteur s’intéresse plus aux émotions du gardien. Entre introspection et folie douce, ce livre ne laisse pas indifférent.



Pour conclure, ce roman / fix-up / recueil de nouvelles est assez déroutant, la transposition du gardien de phare des côtes (bretonnes) au fin fond de l'espace est assez bien vu, la solitude du gardien est vibrante de vérité. Au final, c'est un livre dont je me souviendrai, ni vraiment raté, ni vraiment réussi, juste un livre qui a quelque chose de différent... et c'est déjà pas si mal !
Lien : http://les-lectures-du-maki...
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Phare 23

Un libraire persuasif m'a fait lire ce bref roman, sachant que "Silo" m'était tombé des mains. Il y a parfois de bons libraires ... Que dire de ce volume ? C'est de la science-fiction "Actes Sud", à bons sentiments pacifistes propres sur eux. Mais c'est aussi une excellente histoire, un huis-clos remarquable et la fable d'un ancien combattant mettant fin à une guerre meurtrière, sans lésiner sur les vies de ses camarades. Je n'évoquerai pas, pour dernier compliment, le sinistre "humour", ce mot qui, sous la plume des critiques, suffit à plomber une ambiance à quinze années-lumière à la ronde : je dirai plutôt que l'on rencontre des scènes d'une intense drôlerie, qui aide à faire passer la moraline.
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Phare 23

Phare 23 est un livre que j’avais reçu pour l’achat de 2 Babel, il y a quelques années, et qui sommeillait depuis lors dans ma bibliothèque. D’instinct, je ne me serais pas dirigée vers ce genre de roman et d’ailleurs, je lis rarement de la SF…



Je dois admettre aussi que je voyage peu dans l’espace et que je ne suis pas fan des films qui s’y déroulent, bien que l’univers m’attire, j’ai souvent du mal à accrocher et je finis par passer à côté. Je me disais que ce serait pareil pour ce roman. Et pourtant. J’ai beaucoup aimé me plonger dans le cosmos et me retrouver aux côtés de notre héros sans nom.



Mais du coup, je m’attendais à en lire encore davantage sur l’environnement dans lequel évolue notre personnage principal. J’ai trouvé que cela manquait de descriptions sur le paysage interstellaire… J’ai eu l’impression de demeurer en surface… Et il m’a manqué ce sentiment d’immersion totale dans l’espace.



Malgré ça, j’ai apprécié ma lecture. C’est sans prise de tête (quoique), dépaysant et même drôle ! Quelques passages m’ont en effet fait sourire, notamment les conversations avec Rocky… Sacré Rocky !



C’est une lecture carrément loufoque par moments, l’action s’enchaîne sans qu’on ait le temps de dire “ouf” et certaines situations paraissent même improbables. Notre héros, ex-soldat traumatisé par la guerre intergalactique, s’est retrouvé dans la balise 23, perdu et isolé en pleine voie lactée afin de fuir ses démons et au final, il attire tous les ennuis. Moralité, rien ne sert de fuir, on finit toujours pas être débusqué ! En tous cas, pour quelqu'un qui aspire à la sérénité, c’est dingue tout ce qui lui arrive...



Toutes les réflexions sur la guerre et tutti quanti m’ont un peu ennuyée par moments car je ne m’attendais pas à lire un roman autour de cette thématique. Mais tout ceci est nécessaire pour appréhender les ressentis du personnage principal et comprendre sa psychologie. Comprendre pourquoi il en est là. Ce qui influe ses choix. A travers ce récit, l’auteur expose une critique construite de la guerre (quelle qu’elle soit) et de ses travers, sur la paix espérée et la notion de pardon...



C’est finalement une bonne surprise, qui m’a dépaysée, même s’il m’a manqué une bonne dose d’immersion. Une lecture agréable donc mais dont je ne garderai pas forcément un grand souvenir.



Challenge Multi-Défis 2024

Challenge ABC 2023-2024
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Phare 23

Tout comme dans les silos, les précédents livres de Hugh HOWEY, Phare 23 est une sorte de huis clos, de l'espace cette fois.

Ce phare est une balise signalant des champs d'astéroïdes aux vaisseaux de passage dont le gardien solitaire est un ancien soldat réformé. Nous sommes dans un contexte de guerre avec des aliens impliquant notre aiguilleur du ciel.

Je ne vais pas trop m'attarder à disséquer ce bouquin ni très ennuyeux ni très intéressant mais un peu poussif, pas au point de l'abandonner en cours mais pas si loin non plus. Il donne l'impression d'avoir une bonne trame de départ mais c'est comme si l'auteur s'était lassé de l'écrire tout en se faisant un devoir de le terminer quand même, il va d'ailleurs bien jusqu'au bout mais c'est une histoire parfois confuse et brouillonne qui ne laissera pas un souvenir impérissable.
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Phare 23

J'ai eu du mal à rentrer dans l'univers de ce livre, mais je m'y suis finalement faite petit à petit. Ce n'est absolument pas le style de roman que j'ai l'habitude de lire et je ne suis pas une très grande fan de SF, mais j'ai voulu sortir de ma zone de confort et lire de nouvelles choses. Ce que j'en retiens ? J'ai trouvé certains points abordés par l'auteur intéressants : les effets de la solitude sur une personne qui peut parfois mener vers la folie, et bien sûr l'idiotie de la guerre, des vies détruites inutilement, ainsi que la réflexion sur le pardon et l'empathie.

Je ne me suis pas ennuyée en comparaison de certains autres lecteurs, mais je suis d'accord pour dire qu'il y a eu beaucoup de coïncidences, peut-être un peu trop. Et l'histoire d'amour était évidente, tout comme la fin. Je ne suis donc pas d'accord avec la présentation de l'éditeur qui nous le vend comme un roman "au suspense haletant".

Mais cela reste tout de même une lecture agréable, qui change, même si elle ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Phare 23

Pas le meilleur de Hugh HOWEY. L’auteur choisit de faire parler son héros, ce gardien de phare isolé et solitaire, volontaire pour se perdre dans une lointaine galaxie en plein milieu d’une guerre inter galactique et désireux d’oublier son passé de soldat médaillé.

Le style est plutôt léger. On pense avoir affaire au journal intime d’un homme « perdu dans l’espace » style « Seul sur Mars ». Mais, contre toute attente, notre héros voit arriver beaucoup de monde dans sa petite station spatiale : des terroristes, des chercheurs de primes, un animal extraterrestre qu’il recueille, et même l’amour.

Et puis ça dérape. Le roman finit en apothéose dans le respect du vrai manichéisme américain. Qui est le bon, où est le méchant !!!!

Bon, allez, je critique, mais j’y aie quand même pris du plaisir. A lire pour se distraire, car le style est sympa et facile à lire.
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Phare 23

Un petit roman de 255 pages écrit par Hugh Howey qui n'est autre que l'auteur de Silo. C'est ma deuxième rencontre avec cet écrivain à qui j'avais déjà lu et chroniqué « Une colonie ».



Au 23e siècle, les phares existent encore mais ils sont placés dans l'espace pour protéger les vaisseaux spatiaux des champs d'astéroïdes. Digger, un vétéran d'une guerre stellaire qui sévit dans toute la galaxie, est devenu suite à ses faits d'armes gardien du phare 21. Cette balise se trouve dans un coin perdu de l'univers. Notre héros qui est censé vivre la solitude de tous les gardiens de phare va se retrouver confronter à une succession d'aventures et de personnages qui vont profondément perturber le huis clos qui aurait dû s'imposer à lui. Cet ancien militaire traumatisé de la guerre, aurait pu nous être sympathique mais l'aspect loufoque de ses péripéties comme celui de sa propre folie rend le scénario difficile à suivre voire pas moment incompréhensible.



Heureusement le style de l'auteur est là pour sauver ce roman. En effet, et grâce cette fois-ci à la fluidité de son écriture, Hugh Howey arrive à nous maintenir à flot dans un livre qui avait tendance surtout à nous noyer. Les personnages sont relativement bien décrits et prennent leur place dans l'aventure, y compris le chat extraterrestre et télépathe Cricket. Pour le scénario, je le trouve un peu bancal. Les cinq parties qui le composent, ont un peu de mal à s'imbriquer les unes aux autres pour former un roman complet. On a même quelquefois des problèmes à trouver une certaine cohérence pour ce Fix-up qui peine souvent à trouver son unité.



Si ce livre avait tout pour plaire au début, il faut avouer qu'on est pourtant très loin du Phare du bout du monde de Jules Verne ou d'Ar-men le roman graphique d'Emmanuel Lepage. L'idée de cette balise perdue dans l'espace avec son gardien déjanté était super originale et aurait dû plaire aux amoureux de solitude et de grand espace. Malheureusement la magie n'était pas au rendez-vous et heureusement pour Hugh Howey, il me reste encore à lire son Silo pour me permettre enfin d'avoir un meilleur jugement pour cet auteur américain de science-fiction.



« Je pense à mes potes qui ont tiré leur révérence à cause d'une grenade et à ceux qui sont morts d'un staphylocoque doré dans un hôpital pour anciens combattants. Ces derniers passent inaperçus. Ils ne sont qu'une statistique. Mourez sans bruit et vous êtes un chiffre. Mourez de façon spectaculaire et vous êtes un nom. »

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Phare 23

Avis mitigé pour cette lecture. Roman court fourre-tout, avec tout de même pas mal de clichés (vétéran de la guerre abîmé, histoire d'amour, guerre intersidérale, héroïsme...) Les cent premières pages sont un peu vides, on suit juste les errements de ce type paumé dans un coin paumé de l'univers. Puis soudainement on pense que l'histoire se lance avec la découverte d'une créature extra-terrestre... Mais non, fausse piste. Puis deuxième chance de voir l'histoire commencer avec l'apparition d'une femme, mais là encore faux espoir... Elle disparaît rapidement... Ce n'est qu'à le moitié du livre qu'il commence à se passer quelque chose, mais c'est un peu "Plus belle la vie" de TF1... Tout se précipite dans les 40 dernières pages, où le roman prend de l'ampleur, et nous donne enfin de quoi réfléchir avec une belle notion d'anti-militarisme, et de pardon.

C'est tout de même bien écrit, il y a un Toutou sympa (là, j'aime bien), des erreurs bizarres comme celles où le personnage principal nous parle de la Terre où dans son enfance il y avait encore des panneaux STOP et des constructions de Feux rouges ou encore des vieux tracteurs diesel... Nous sommes pourtant en période où l'humain a conquis l'espace... Bizarre.

Je pense que la trilogie SILO du même auteur sera pour moi une plus belle surprise.
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Phare 23

Bien que n'ayant toujours pas lu Silo, c'est la deuxième fois que je croise Howley après Une Colonie il y a quelque mois. Lecture qui s'est révélée plutôt agréable sans être transcendante.

Avec Phare 23, l'auteur nous dépose au fin fond de la galaxie, dans une des centaines de balises considérées comme des phares spatiaux, placées ici et là pour aiguiller les vaisseaux et éviter les accidents.



Bref, l'isolement total pour un ancien héros de guerre, parfait pour une pré-retraite en compagnie de ses souvenirs et de ses démons. Mais bizarrement, on est loin du huis-clos envisagé durant les premières pages, et Howley va réussir à donner libre cours à son imagination et briser la routine de notre gardien de phare.



Après s'être approfondi sur la solitude et les tourments de notre personnage principal, l'auteur nous concocte quelques épisodes assez surprenants, avec son lot de rencontres nous laissant parfois une moue dubitative sur le visage.



Ça part un peu dans tous les sens, sans qu'une intrigue digne de ce nom parvienne à donner de la consistance à l'ensemble, et sans parler de l'aspect cliché que Howley n'a pas su éviter.

Malgré tout, on y trouve des axes de réflexions plutôt intéressants, sur la guerre, la solitude ou encore les rapports humains. Un style fluide, sans filtre, et un humour corrosif rendent la lecture agréable, sans réussir à nous faire oublier les carences de l'histoire.



J'attendais beaucoup de cet auteur au vu de l'engouement provoqué par Silo, et je reste pour l'instant sur ma faim. Il ne me reste plus qu'à m'attaquer à ce gros morceau pour espérer inverser la tendance.
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Phare 23

Je me suis lancé dans cette lecture après avoir vraiment aimé la trilogie Silo. La thématique de la solitude est bien mise en exergue au début et celle-ci est décrite sous différents tons : humour, dérision, colère, tristesse, incompréhension. Mais l'histoire ne reste plus stationnaire et accélère à plusieurs années-lumière par seconde. Des événements s'enchaînent, plus le temps de souffler qu'une nouvelle péripétie arrive. La gravité nous éloigne du but premier de cette histoire : la solitude, ce qui est vraiment dommage... Cela donne une impression d'oeuvre "bâclée" : la fine épaisseur en témoigne de la rapidité de ce livre qui aurait pu avoir une vraie dimension. Et la fin caricaturale... Un bon roman malgré tout, même si l'alunissage se fait non sans douleur
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Phare 23

Phare 23 est un petit livre d'à peine 250 pages écrit par l'auteur de Silo.



Si le résumé du livre n’est pas mensonger, il est loin de représenter l’intégralité du roman. La solitude n’est qu’une infime partie du roman.



Contrairement à ce que laisse croire ce résumé il se passe pas mal de choses dans ce livre et le héros, si on peut l’appeler comme ça, rencontre pas mal de monde dans son petit coin isolé de l’univers.



Le roman est découpé en cinq parties qui pourraient presque se lire comme des nouvelles distinctes, c’est pourquoi certaines m’ont bien plus intéressée que d’autres. Je pense notamment aux deux premières parties du roman qui sont vraiment passionnante, il est presque impossible de décrocher. Le reste du roman, sans être mauvais, est assez basique j’ai passé un bon moment, mais je n’ai pas retrouvé ce petit truc qui m’a tellement plu au début.



Malgré tout j’ai apprécié ma lecture. Phare 23 est un bon roman qui se lit rapidement.
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Phare 23

Hello ! Aujourd’hui je vous présente le roman Phare 23, écrit par Hugh Howey et publié aux éditions Actes Sud en 2016, et chez Le Livre de Poche pour la version poche.



J’ai acheté ce livre à l’aveugle quand j’étais en train de lire le 1er tome de Silo (et que j’étais subjuguée par l’histoire), car j’avais envie de découvrir d’autres livres de cet auteur. Entre temps, j’ai lu les deux autres tomes de Silo (qui m’ont eux déçu), ainsi que de nombreux avis mitigés sur ce roman. Mais qu’à cela ne tienne, il était déjà dans ma PAL, et j’avais bien envie de me faire mon propre avis, et de découvrir si l’auteur savait effectivement bien raconter des histoires comme me l’indiquait le tome 1 de Silo.





De quoi ça parle ?



Au 23e siècle, le métier de gardien de phare existe toujours, sauf qu’il s’agit désormais de surveiller des balises dans la Voie Lactée, pour protéger les vaisseaux spatiaux des champs d’astéroïdes et autres obstacles interstellaires. A l’instar de leurs ancêtres, les gardiens sont éloignés de tout, dans une solitude (presque) absolue – notre protagoniste a décidé de s’enrôler à ce poste pour une mission de 2 ans. En théorie ces balises sont conçues pour s’auto-gérer et résister à tout problème. Mais rien ne se passe jamais comme prévu.







Mon avis :



Et bien cette lecture fût une bonne surprise, étant donné que mes expectatives étaient plutôt basses suite aux avis bien souvent négatifs que j’ai pu lire sur Babelio. Le format est plutôt court (255 pages), je l’ai dévoré en 2 jours – une fois de plus l’auteur sait nous captiver dès les premières lignes pour qu’on plonge immédiatement dans l’histoire.



C’est un roman quasiment en huis-clos, sur la solitude d’un homme, qui l’a recherché pour se reconstruire, ou plutôt réussir à passer outre son syndrome post-traumatique hérité de batailles passées. Enfin le huis-clos ne dure que pour la 1e partie du récit. C’est ce qui est annoncé au début pour donner l’ambiance, puisque le narrateur et personnage principal est censé être reclus au fin fond de l’espace, même si au final il y rencontre tout de même pas mal de personnes. Il est vrai que le livre aurait pu être plus intéressant si le côté huis-clos et la folie avaient perduré.



Une fois n’est pas coutume en littérature américaine, le sujet du syndrome post-traumatique des soldats est en toile de fond, même si on est dans de la SF ( cf Motor Girl et Le Dernier magicien par exemple). L’auteur utilise cet univers imaginaire pour critiquer la guerre et les sacrifices qu’elle implique. Une critique aussi de la vision politique des soldats : des hommes et des femmes qui ne sont au final que des chiffres à l’échelle global. On ne retient que le résultat des batailles (gagnées ou perdues), sans vraiment prendre en compte l’importance des vies humaines détruites au passage. Certes, la critique est un peu grossière et pas très subtile, mais cela ne gâche pas non plus la lecture. J’aurai plus tendance à lire ce roman comme une fable sur la guerre et les soldats.



"Mourez sans bruit et vous êtes un chiffre. Mourez de manière spectaculaire et vous êtes un nom."



Seule la fin en mode happy end m’a vraiment déçue. Même si l’auteur l’assume totalement dans une note en fin de livre, et explique qu’il a voulu à travers ce livre faire une fable qui dénonce l’absurdité de la guerre. Montrer au travers du récit ce qui pourrait advenir si l’on arrêtait de se battre dans des guerres que personnes ne comprend, si chaque partie prenait le temps de se réfléchir pour ensuite déposer les armes, si les soldats ne suivaient pas toujours des ordres absurdes tête baissée. J’avoue que c’est un peu le monde des bisounours.



Toutefois le début du roman me donnait une impression de réflexion plus profonde sur la solitude, la folie, l’isolement, les traumatismes. Cet axe-là me convenait mieux que la direction prise au 2/3 du roman.





C’est donc une lecture en demi-teinte. Certes ce roman ne révolutionnera pas le genre, et ne marquera pas des générations entières de lecteurs. Toutefois, malgré ces défauts j’ai apprécié la lecture et ne me suis pas ennuyée.



Je pense toujours que cet auteur a du potentiel, et je continuerais à suivre ses prochaines sorties. Il me reste encore à lire Outresable (qui lui me donne très envie de par son résumé) même si je vais faire une petite pause et explorer d’autres horizons littéraires en attente dans ma PAL dans les prochains temps.



A bientôt pour une nouvelle chronique,



Mélissa


Lien : https://leschasseusesdelivre..
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