Hugh Howey

Dans la lignée du premier roman (à ne surtout pas lire avant d'avoir lu SILO même s'il s'agit d'une prequelle). L'écriture reste bien évidemment identique et on retrouve quelques petits défauts comme parfois des longueurs mais l'ensemble reste très agréable et très prenant. Le roman reserve de vrai surprises et ne peut qu'inciter à lire la suite.

J'en attendais beaucoup. Les critiques sont en majorité élogieuses, et j'étais très enthousiaste à l'idée de m'immerger dans ce mode post apocalyptique pendant trois tomes. Et j'en ressors un peu déçue.



J'ai pourtant dévoré les 100 premières pages de ce roman, j'étais totalement embarquée dans cet univers et j'ai trouvé le rythme haletant. Sans trop dévoiler, ce roman commence un peu comme un polar et il y a beaucoup de suspense. Le lieu où vivent les personnages est bien décrit et les règles qui sont imposées aussi. J'avais du mal à lâcher le roman et je voulais absolument connaître la suite.

Mais le rythme s'est essoufflé et j'ai trouvé par la suite qu'il y avait beaucoup de longueur, que certains passages étaient redondants et qu'on tournait un peu en rond ... J'avais deviné certains éléments de l'intrigue avant les personnages et certains dialogues manquent de profondeur. Les personnages, dont Juliette, Marck, Lucas, Jimmy, Knox, sont bien présentés et développés et ils sont attachants mais j'attendais plus de nuance dans la psychologie des personnages et moins de manichéisme.



Néanmoins les thèmes politiques abordés sont très intéressants car "Silo" est aussi un roman sur la révolte, le pouvoir, la domination, le contrôle et le mensonge. Je lirai quand même le deuxième tome pour avoir les réponses aux multiples questions que laisse planer le roman en espérant qu'il me plaise plus.

Dans Outresable, on suit essentiellement les aventures d'une fratrie dont certains membres sont plongeurs, mais pas dans l'eau, dans le sable !

Dans cette dystopie où le sable est omniprésent et l'ancien monde est enseveli, Hugh Howey nous montre encore une fois à quel point il est bon pour inventer des univers dystopiques (Silo en tête). Il n'y a pas trop de longueurs, les intrigues se denouent assez rapidement mais un plus grand mystère persiste à la fin : qu'y a-t-il vraiment de l'autre côté de cette faille ? Hâte de lire la suite pour tout savoir !

Dans ce dernier tome de la série, nous retrouvons Juliette du silo 18, Jimmy (Solo) et les enfants du silo 17 et aussi Donald du silo 1.

L'action se déroule principalement dans les trois silos cités.



Juliette est revenue du silo 17 en passant par l'extérieur et elle a un objectif en tête, récupérer Jimmy et les enfants pour les amener en sécurité dans le silo 18.



Dans le silo 1 qui n'est pas du tout conçu comme les autres. Donald revient de sa cryogénisation mais à la surprise d'avoir l'identité d'un autre. Il a découvert précédemment que les nanobots tuent les citoyens qui sortent des silos mais il a encore bien d'autres choses à découvrir.



Ce tome switch les scènes entre les deux silo principaux 18 et 1, ce qui capte notre attention et laisse place au doute encore quelques pages sur l'action venant de se dérouler.



Ce livre est excellent, la série entière est excellente. Je la recommande d'ailleurs à tous les lecteurs de science-fiction.

Ils étaient 500 humains au départ, envoyés pour coloniser une planète. Leur apprentissage était censé durer 30 ans, à l’abri dans les cuves du vaisseau, infusés par une intelligence artificielle. Mais au bout de 15 ans, une explosion détruit la plupart des futurs colons. Il n’en reste que 60, à moitié achevés, qui découvrent une planète peu engageante, un monde nouveau dans lequel ils doivent survivre. Mais ils leur manquent bien des bases et la survie des jeunes colons va être compromise par des luttes internes.



« Une colonie » est un roman fascinant écrit par Hugh Howey. L’auteur a le don de conter des histoires qui captivent, de créer des mondes avec leurs règles propres, leurs habitants spécifiques, remplis d’imaginaire et décrits d’une manière réaliste.



L’intrigue est bien construite en grandes parties qui toutes comportent une illustration en noir et blanc, dans une tonalité plutôt terrifiante. La première partie, numérotée « 0 » et titrée « ce qui aurait dû se passer » semble a priori assez abstraite et quelque peu rebutante. Pour autant, elle donne les clés du reste et vaut la peine d’être relue une fois terminé l’ensemble. On comprend que le sort des colons est issu d’un choix d’une IA qui doit trancher entre deux options — viable et non viable — et que parfois les dichotomies s’abolissent au profit de surprises — de miracles peut-être — les colons et la colonie recélant un potentiel tout aussi impressionnant que terrible.



Le point de vue narratif est celui d’un colon. A chacun est assigné une mission. Lui est psychologue. On s’attache vite aux protagonistes, à ce qui leur arrive, depuis leur naissance traumatisante jusqu’à leur lutte pour la survie. Le rythme est bien pensé et prenant, la tension présente dès le début, croît au fur et à mesure ; les descriptions de l’environnement sont travaillées, à la fois réalistes et poétiques, et l’on voit cette planète prendre vie en creux des mots. Quelques pointes d’humour permettent d’atténuer le côté parfois glauque ou noir du propos.



Et puis la fin se profile et l’auteur imagine une très belle volte-face des colons face à leur destinée qui, peu à peu, a pris forme et sens dans leur esprit. Hugh Howey mêle à la trame de la science-fiction et la découverte d’un milieu hostile celle d’un policier et ses rouages machiavéliques desquels les protagonistes vont devoir s’extraire. En bref, « Une colonie » est une très belle œuvre qui met en tension bien des enjeux contemporains, à de multiples niveaux, une œuvre captivante de bout en bout et qui ménage son lot de surprises et de rebondissements.

Si le thème 2 était le prequel et ne m'avait pas enchanté, j'ai pris plaisir à ce troisième et dernier tome. On retrouve Juliette et la dégradation de son silo, et Donald dans l'autre silo qui essaye de faire le bien et de réparer ses tords. Il y a définitivement plus d'action, et on apprends enfin comment et pourquoi la terre est dans cet état et surtout pourquoi elle le reste. Ce tome 3 est plus sombre. On apprend aussi en demi teinte qu'elle était l'objectif de tout ces silos. J'ai apprécié la fin qui est en heureuse mais sans surprise.

La surface de la Terre a été recouverte d’une couche de sable de plusieurs centaines de mètres de profondeur. Une société s’est reconstruite en s’adaptant aux dunes, aux bourrasques et à la chaleur étouffante. Certains chanceux ont le privilège de devenir des plongeurs. Vêtues de combinaisons spécifiques, ils plongent dans le sable et descendent afin de découvrir et de rapporter des vestiges de l’ancienne civilisation. L’un d’entre eux, Palmer, va tenter de plonger encore profondément pour partir à la recherche d’une cité perdue : Danvar.



J’adore les livres de science-fiction qui abordent les univers dystopiques. Malheureusement, j’ai eu du mal à adhérer à celui-ci. Hugh Howey nous présente une histoire prometteuse mais j’ai trouvé que l’enchaînement des événements manquait de logique. La technologie utilisée pour traverser le sable n’est pas vraiment expliquée. Je pense que ça a été l’un des facteurs qui m’a empêché de me plonger dans l’histoire. Néanmoins, j’ai apprécié découvrir les différents personnages et leurs points de vue selon les chapitres. La trilogie « Silo » est dans ma wishlist et j’attends de la lire pour me faire un avis plus complet sur cet auteur.



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Coup de cœur confirmé avec ce tome 2 !



Une histoire très prenante et beaucoup de personnages passionnants.

Beaucoup d'éléments supplémentaires, d'informations sur ce qui reste du monde, des peuples supplémentaires...



Rob prend une importance toute particulière, le génie de la famille. Mais j'ai un faible pour Violette que je trouve particulièrement courageuse et forte. Elle ne fait qu'un avec le sable et j'aime sa façon de voir les choses.



Le tout dernier chapitre laisse présager une possible suite ? J'espère. Je croise les doigts.



En bref, une duologie formidable avec un univers extraordinaire et des personnages multiples mais complexes et tellement variés ! J'ai adoré et je lirais d'autres livres de l'auteur avec grand plaisir !

Plus emballant que le premier tome mais toujours des passages longs au cours desquels j’ai eu l’impression que l’intrigue n’avançait pas vraiment. L’enchaînement des chapitres est sympa alternant entre plusieurs personnages, époques et lieus. Après un premier tome intéressant mais décevant, j’ai eu raison de m’engager dans la lecture de ce second tome plus emballant bien que toujours imparfait en terme de rythme. Hâte de lire le troisième tome,malgré tout, pour savoir comment tout cela se termine.

J’ai lu Outresable de Hugh Howey en LC avec ma copine Céline pour son challenge Avril autour de la SF. De cet auteur, je n’avais lu que sa trilogie Silo pour laquelel j’avais eu un avis mitigé : coup de cœur pour le tome 1 et déception pour les tomes 2 et 3. J’avais envie de l’essayer dans un one shot et Céline m’avait offert celui-ci  Sauf que point de one shot puisque 8 ans après sa sortie VO, un second tome intitulé Outredune est sorti !

 

Dans ce roman, depuis des siècles le sable a englouti le monde. Un autre s'est créé parmi les dunes mouvantes, et les plongeurs des sables descendent à de grandes profondeurs pour remonter des ruines les trésors enfouis dont le troc permet la survie de tous à la surface. Trois frères et une sœur se retrouvent loin les uns des autres. Leur père, anciens plongeurs, a disparu un jour sans aucune explication vers le No Man's Land.

 

Cette chronique n’est pas évidente à écrire car j’ai un sentiment mitigé envers ce roman : j’ai été super bien dedans, je l’ai trouvé assez addictif et j’y retournais à chaque fois avec plaisir mais une fois ma lecture terminée, et après quelques jours de réflexion, il y a un petit arrière-goût d’insatisfaction

 

Une fois n’est pas coutume, je vais donc faire une liste de ce que j’ai aimé et de ce que j’ai moins aimé…

 

J’ai aimé :

• la plume addictive et cinématographique,

• les chapitres courts rendant la lecture dynamique,

• l’alternance de points de vue,

• les personnages de cette famille,

• cette Terre recouverte de sable qui m’a rappelé Arakis,

• les scènes de plongée dans le sable super bien décrites

 

Mais j’ai moins aimé :

• l’absence d’explications scientifiques sur la technique de plongée,

• l’absence de background historique,

• les facilités dans la résolution de certaines scènes d’action ,

• la fin ouverte alors qu’à sa sortie, c’était censé être un one shot

 

Pour ma part, je trouve qu’il manque 200 ou 300 pages à ce roman pour avoir tous les développements que j’aurais aimé y voir.


Est-ce que cela m’empêchera de lire le tome 2 ? Absolument pas car au final, j’ai passé un bon moment et j’ai envie d’avoir plus d’explication

J'hésitai un peu à me lancer dans Silo malgré le succès et les critiques souvent dithyrambiques du livre. J'ai eu tort. Je me suis complétement laissé aspirer, ce qui ne m'arrive plus très souvent. Certains bouquins sont étiquetés "page turner". Je n'en comprends pas toujours la raison parce que je souffre d'un trouble de l'attention. En général, je ne suis jamais capable de lire moins de trois livres en même temps. J'ai lu Silo d'une traite.

Première lecture de #avrilautourdelaSF j’attendais avec Outresable, d’être complètement emportée dans une histoire pleine de suspense, rebondissements et révélations.



Le début est prometteur grâce au personnage de Palmer engagé pour plonger à plusieurs centaines de mètres sous le sable. La technique de plongée est intéressante (bien que manquant d’explications scientifiques solides) et l’écriture de l’auteur est très immersive mais passé les premiers chapitres, je me suis enlisée non pas dans le sable mais dans l’ennuie.



L’intrigue ne m’a pas intéressé, le contexte n’est pas suffisamment développé, trop de zones d’ombres demeurent. Quant à la fin, au lieu de fournir des réponses satisfaisantes aux nombreuses questions soulevées tout au long du récit, le dénouement semble précipité et laisse de nombreux fils narratifs en suspens, me laissant avec un sentiment d’inachèvement et de frustration.



Si le contexte m’a déçu, j’ai malgré tout apprécié suivre les membres de cette famille dysfonctionnelle qui tente de survivre dans un monde dominé par le sable. Les rapports conflictuels entre les membres de la fratrie et leur mère apportent une dimension plus humaine dans cet environnement si aride.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Une déception, moi qui est tant aimé le premier tome de Silo. Je n’ai pas retrouvé le côté page-turner et l’avalanche de révélations qui m’avaient totalement maintenue en haleine.

L’ennuie a dominé ces 400 pages et malgré l’originalité de la plongée dans le sable très oppressante, la direction de l’histoire et le manque de développement du contexte m’ont fait passer à côté de Outresable.
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Je viens à peine de refermer le livre et je quitte les personnages avec un pincement au cœur. J'ai dévoré la première moitié puis j'ai commencé à freiner pour rester plus longtemps dans ce monde, aux côtés de cette famille.



La dystopie n'est au final qu'un prétexte pour explorer l'humain, ses failles et ses relations.

Les personnages sont haut en couleur, je me suis vite attachée à eux, même si j'aurais aimé plus !



Au fond, la seule chose qui m'a un peu manqué : je trouve qu'on appuie pas assez sur la particularité de l'univers. Les plongées dans le sable et les pillages sont vite édulcorés pour passer à la suite. Le grand mystère.



Néanmoins, j'ai vraiment apprécié cette lecture et j'ai hâte de lire la suite !

On s'enfonce sous terre et on parle d'huis clos oppressant et palpitant qui  nous tient en haleine pendant trois tomes.

Mais grosse particularité toutefois, cette trilogie ne doit pas être lue de manière chronologique, tome 1 à 3, car les sorties des différents opus n'ont pas elles-mêmes respecté cet ordre!



Je m'explique.



Hugh Howey à publié "Silo" en 2012, et devant le carton de son bébé, a décidé d'écrire par la suite "Silo origines" puis "Silo générations", l'avant et l'après de l'œuvre originelle.



Vous pouvez lire les tomes dans l'ordre, mais je vous conseille, pour des raisons scénaristiques que je ne peux vous révéler maintenant sans vous spoiler, de lire le tome 2 en premier, puis le 1 et enfin le 3.



Les présentations étant faites, entrons un peu dans les détails et descendons dans ce Silo.



L'écrivain a construit une saga prenante qui nous plonge dans les tréfonds de ce Silo où la noirceur et la profondeur du lieu n'ont d'égal que les âmes qui y vivent.



Chacun à sa place, chacun son rôle, on assiste à une adaptation à peine caricaturale des sociétés réélles et à une mise en abîme des relations humaines.



On comprend vite que le moindre petit grain de sable peut enrayer la machine... et quand ce grain de sable prend les traits de Juliette, on s'y attache, on l'encourage, on s'émeut et on s'agace avec elle.



Sans juste milieu  c'est le genre de livre qui plaît ou déplaît.

J'ai aimé... à vous de voir, même si vous êtes clostro!

Nous sommes dans un univers SF Post Apocalyptique inventé par Hugh Howey.

Une terre où tout est enseveli par des centaines de mètres de sable. Où tout est question de survie.



J'ai beaucoup aimé ce roman. L'auteur a une capacité d'invention étonante. Ses personnages ont un caractère fort, lié à leur vie difficile depuis que le monde que nous connaissons n'existe plus.



Malgré mon vif intérêt pour ce livre, j'ai eu beaucoup de mal, au début, à m'imaginer ce monde aride où l'eau et les vivres se font rares. Où le sable s'immice dans tous les interstices, colle à la peau, fait partie intégrante nos vies.

Mais au bout d'un moment, on se créer des images, on imagine, on vit les péripéties de cette famille que le père a quitté, où les enfants risquent leur vie, et à quel prix !



Hugh Howey est incroyable, tant la force de son invention pénètre dans notre esprit. Tant l'ambiance est forte. Être capable de créer ce monde relève de l'ingéniosité.

Son écriture est fluide, précise, résultat d'un livre qui se lit facilement.



"Outresable" fut le roman avec lequel j'ai découvert l'auteur, mais n'en sera pas le dernier.

J'ai apprécié d'avoir le début et la raison de création des silos, bien que j'ai trouvé le début très long.

Je n'ai pas trouvé essentiel un moment de l'histoire du silo 18, idem que celle de Jimmy.

Il faut beaucoup de temps pour apprendre la vérité, il y a tout de même beaucoup de personnage et de va et vient dans le temps.

J'ai moins accroché que le premier tome, les personnages manquent de charisme.

Depuis le temps que j’entendais parler de ce roman, et encore plus depuis la sortie de la série TV, j’ai sauté sur l’occasion quand on m’a donné les romans. Et je n’ai pas été déçue par ce premier tome.



L’histoire commence sur les chapeaux de roue, pour s’étirer un peu ensuite, avant de repartir de plus belle. Au fil de l’histoire, nous en apprenons un peu plus sur cet espace clos et la vie qui y est organisée. Pourtant, à chaque découverte, de nouvelles questions nous viennent en tête.



Les personnages sont bien campés. Les protagonistes sont réfléchis et curieux et j’ai suivi leurs aventures avec enthousiasme et avidité. Certaines choses m’ont semblées un peu bizarres mais c’est certainement parce qu’il me faudra lire la suite pour avoir des explications plus poussées.



Je suis tout de même restée assez dubitative concernant le temps qu’il faut aux personnages pour parcourir chaque étage du silo. Car, même s’ils sont un peu plus grands que nos étages d’immeubles, tout de même, passer deux jours pour parcourir quelques cent quarante étages me paraît un peu exagéré.



Mais c’est un détail car l’aventure est prenante et ce premier tome me donne donc envie d’aller faire un tour vers les suivants.
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Holston, Jahns, Marnes, Juliette et Lukas vivent depuis leurs naissances dans un silo de 144 étages.

Chaque étage représente un métier, une population précise, chacun y trouve sa place, son utilité. Tout le monde doit vivre en bonne entente et surtout, respecter des règles strictes, imposées par le DIT, un groupe puissant, qui semble détenir le pouvoir de cette habitation.

Si chaque individu semble avoir trouvé sa place, lorsque qu'une personne a commis une imprudence, elle est bannie en dehors du silo.

Or il se trouve que l'extérieur du bâtiment est toxique. En effet, la terre est ravagée, impure. Quiconque se retrouve dehors est perdue définitivement.



Juliette jeune femme dégourdie et volontaire commence à douter de la vie imposée par le DIT au sein du silo et entamme alors des recherches sur les serveurs. Seulement voilà, dans sa quête de vérité, elle n'est pas assez prudente et le leader décide de la condamner au bannissement. Elle doit quitter le silo enveloppée dans un scaphandre épais, munie d'un casque et d'une visière spécialement conçue pour lui permettre de respirer encore quelques instants dans cette atmosphère toxique et impropre à la vie.



Lorsque qu'elle se retrouve dehors, punie et jetée à l'extérieur par des gens qui ne veulent pas d'une personne non malléable, Juliette parvient à aller plus loin, ce qui pour le leader n'est pas possible (tous ceux qui ont été bannis avant elle sont morts asphyxiés à l'extérieur). Mais c'est que notre jeune femme a la niaque, elle n'est pas d'accord avec ce représentant, elle veut vivre, elle va lui montrer qu'elle seule a le droit de décider de sa vie.



J'ai beaucoup aimé ce roman, même si au début, j'ai eu l'impression de trouver des similitudes avec le film Divergente (la catégorisation de la population par exemple, dans Divergente, il y a les factions qui sont mises en évidence par les vêtements, dans le livre, c'est à peu près pareil).

Et puis, l'auteur nous fait part de son inquiétude pour le climat qui se dégrade.

Puis on retrouve les sujets très actuels de la politique, la sécurité, la violence et l'importance de respecter la vie et la différence de chacun, de savoir vivre ensemble sans vouloir à tout prix s'étriper mais aussi de savoir apprécier nos libertés individuelles.

Je referme ce troisième et dernier tome de la trilogie Silo avec un drôle de sentiment, celui de ne pas vraiment être prête à sortir de cet univers qui m'a accompagnée si longtemps...



Plus succinct que le tome précédent, ce tome 3 va droit au but. Les personnages et la situation sont déjà bien posés, et les pages filent jusqu'au dénouement final de cette saga qui restera gravée dans ma mémoire. Même si elle a parfois souffert de quelques longueurs, Hugh Howey se hisse dans la liste de mes auteurs préférés.



Cette fin va presque trop vite, après ces centaines de pages passées auprès de personnages auxquels on s'attache, difficile de s'en séparer...