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Critiques de Iñaki Holgado (43)
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Le crime parfait

Cette BD recueille 11 récits pour explorer le génie criminel. Quinze auteurs vous présentent leur vision du crime parfait.

Qu’il s’agisse d’un meurtre par procuration, par vengeance, d’un bourreau qui perd la tête ou juste parce que l’occasion fait le larron, tous essaient de commettre le crime parfait. Rigoureusement planifié ou simple opportunité, l’objectif est de ne pas se faire prendre.



Les auteurs sont efficaces, en quelques pages, ils parviennent à raconter une histoire cohérente et qui tient la route. Les chutes sont plus ou moins surprenantes et l’exercice est globalement réussi.

Certaines histoires m'ont beaucoup plu, tandis que d'autres m'ont laissé indifférente. J’ai un peu moins apprécié cet album que l’Alibi, dans le même genre.



Le graphisme est hétéroclite avec onze styles différents. Du noir et blanc à la couleur, il y en a pour tous les goûts. Personnellement, j’ai adoré Chabouté, de Metter et Guérineau.

Ce que j’apprécie dans ce type de recueil, c’est la découverte de multiples univers et sur ce point, je n’ai pas été déçue. Rien que pour ça, l’album vaut le détour. C’est l’occasion de prendre des notes et de poursuivre les découvertes. Si vous avez des suggestions, je suis preneuse.



Quinze auteurs de bandes dessinées revisitent le plus grand fantasme de la fiction avec plus ou moins de réussite. Si vous cherchez des idées, de lecture je précise, bande de petits voyous, je vous recommande cette BD.


Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Verdun, tome 1 : Avant l'orage

Verdun est constitué de trois albums : Avant l'orage / L'agonie du Fort de Vaux / Les fusillés de Fleury

Nous assistons au fil des albums ,qui sont chacun une histoire complète, à cette terrible et dévastatrice bataille de Verdun où le Général Joffre, qui n'a rien vu venir, ainsi que d'autres n'ont pas vraiment le beau rôle. Les tommes 1 et 2 tome se terminent par un supplément très pédagogique de huit pages concernant l'épisode dessiné, documents d'époque à l'appui.



Décembre 1915 : les Allemands semblent préparer une attaque d'envergure sur l'un des points stratégiques de la ligne de défense française. Si Verdun tombe, la guerre pourrait définitivement basculer en faveur de l'Allemagne. Malgré les nombreuses mises en garde, le général Joffre, commandant en chef des forces françaises, se refuse à renforcer la zone, persuadé que la vraie bataille se jouera en Champagne. Quand en janvier 1916, l'attaque ne fait plus le moindre doute, il semble bien tard pour réagir. Seul un miracle pourrait sauver Verdun.

Les pages alternent le point de vue des parlementaires qui, alertés par le lieutenant-colonel Driant au sujet de l'insuffisance des défenses devant Verdun, voient le désastre arriver mais ne peuvent pas agir, celui du général Joffre, commandant en chef de l'Armée française, qui, en plus d'avoir désarmé les forts de Verdun et transféré les canons et les munitions sur d'autres parties du front, s'enferre dans son idée que l'attaque à Verdun est un leurre pour frapper ailleurs et refuse d'envoyer des renforts, celui de l'état-major allemand qui planifie l'assaut de Verdun, certain d'écraser les français et ainsi de démoraliser l'armée, et enfin celui des poilus sur le terrain et de leurs chefs qui ont tous compris qu'ils allaient à la mort. On voit le général Joffre, dans le déni, considéré par ses chefs d'Etat-Major comme un « ventre » plutôt que comme un cerveau. Il va en fin de compte envoyer le général Pétain, tombé malade à peine arrivé, relever ce fiasco qu'est la première hécatombe de Verdun, celle du « Bois des Caures » du 21 février 1916. « Le Bois de Caures » où les 1200 hommes avec 270 canons, sous les ordres du lieutenant-colonel Driant se sont battus sans manger ni boire, avec juste un peu de neige à sucer pour étancher leur soif et furent sacrifiés face aux 10 000 allemands et à leurs 1200 pièces d'artillerie, seule une petite trentaine échappa à la mort ou à la captivité. On voit également la mise en place de la censure afin d'éviter que la population n'apprenne la si mauvaise stratégie de défense de la France et l'incompétence de leurs généraux.

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Le crime parfait

Club N°51 : BD sélectionnée

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Bonne anthologie même si l'ensemble est un peu inégal.



Mention spéciale pour De Metter et Rabaté !



Clément

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11 nouvelles polars sur le "crime parfait".



L'ensemble est inégal mais grosse performance pour créer un histoire en moins de 8 pages.



Aaricia

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Bien, voir mieux que bien, petites nouvelles de crimes en tout genre, et un Chabouté que j'adore...



Jérôme

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le crime parfait

Il est vrai que la couverture attire l'oeil dans un premier temps...

Puis c'est le titre qi a retenu mon attention " le plus grand fantasme de la fiction policière" revisités par 15 auteurs de bandes dessinées.

Le moyen de passer un bon moment de lecture avec des styles différents et autant d'histoires courtes qui tiennent à chaque fois la route en peu de pages.

A lire !
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Le crime parfait

C'est toujours le risque des titres comme celui-ci, une quinzaine d'histoires condensées en 100 pages, c'est qu'on est sur un exercice difficile.

Et malheureusement l'oeuvre est très inégale.

Certaines histoires sont pertinentes, surprenantes et bien construites malgré une contrainte certaine, mais d'autres sont plus anecdotiques et mal rythmée. Les auteurs ont tendance à rallonger le texte pour expliquer ce qu'il ne peuvent pas raconter sur la longueur et l'équilibre n'est plus présent...

Mais c'est aussi l'occasion de découvrir des auteurs, des styles et de faire des belles découvertes
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Verdun, tome 1 : Avant l'orage

Verdun, 1916. La grande boucherie n’a pas encore commencé, mais elle se prépare, dans les rangs allemands et le grand général Joffre ne veut pas écouter les alarmistes qui lui certifient que l’offensive va se faire à Verdun.



Le grand général, bien au chaud et à l’abri dans une belle maison, bâfrant, se croyant le plus intelligent et lorsqu’il se rendra compte que les autres ont raison, il sera trop tard.



Joffre est rhabillé pour l’hiver, dans cette bédé. Fini d’aduler les généraux s’ils ne le méritent pas. Rendons à César ce qui est à César.



Dire au général qui se trouve à Verdun, que les renforts arriveront d'ici à trois ou quatre jours, quand les obus comme une pluie drue, c’est culotté de la part du généralissime. Si Joffre avait été dans les tranchées, il aurait compris l’imbécilité d’une telle déclaration.



Avec des dessins réalistes, bien esquissés et différents arcs narratifs, le scénariste nous fait vivre Verdun au cœur de la bataille.



21 février 1916, Bois des Caures, 07:15, le bombardement commence tout proche de Verdun.



Si vous ne vous prenez pas le million d’obus sur la tronche, comme les soldats français de l’époque, croyez-moi, en peu d’images, le dessinateur arrivera très bien à vous montrer l’enfer que ce fut. Personne n’a envie de se trouver sous ce déluge de bombes. Ni après, sous les balles ennemies.



De l’autre côté, chez les Allemands, on a envoyé un million d’obus, on pense arriver les mains dans les poches, dans les tranchées françaises, sans tirer un coup de feu… Il y en a qui vont être surpris : les soldats français sont encore vivants et ils ripostent !



Dans cette bédé, nous sommes au cœur de la Première Guerre Mondiale, dans les tranchées, mais surtout dans les salons feutrés, là où se prennent les décisions (se prennent mal ?), là où des généraux qui ne sont pas sur le champ de bataille, décident ou pas, d’envoyer des renforts, ce ne sont pas eux qui mourront, de toute façon.



Là où des gens du gouvernement ont peur d’une catastrophe parlementaire, si Verdun est prise par les Allemands. Les députés font sans aucun plus peur que l’ennemi Teuton… Une guerre d’égo, en quelque sorte. Facile quand on ne risque pas sa peau dans une tranchée.



Une bédé qui touche en plein cœur, qui vous souffle, qui vous glace les sangs. Et Pétain, appelé en renfort, pour sauver le bazar, et qui, malade, doit garder le lit pendant que son aide de camp fait tout le boulot. Mais qui a eu les lauriers, au fait ?



Une bédé à découvrir, pour en savoir plus sur Verdun.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le crime parfait

Les crimes parfaits existent-ils ? Si oui, ce n’est en tout cas jamais de ceux-là dont on parle.
Lien : http://www.bodoi.info/le-cri..
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Le crime parfait

Je suis très heureux de revenir sur ce recueil de « nouvelles dessinées », tout à fait remarquable, découvert en fin d'année 2022. 15 auteurs de bandes dessinées interprètent, chacun dans son style, le thème du crime parfait sous la forme de 11 histoires courtes de 10 à 12 pages.



Une danse ?, par Guess : dessins couleurs sépias (ambiance 19ème d'un bar dansant mal famé) ou vives (scène de la danse puis celle de la bagarre au couteau). La mornifle veut aller guincher au Perlimp' avec Maurice, son « marle », un violent au langage fleuri surnommé Momo-main-lourde. Comme dans de nombreuses nouvelles, la fin rebat d'un coup les cartes. Une première histoire parfaite, illustrant l'intelligence du crime. Chaque histoire est suivie par un petit texte explicatif, très bien écrit, concernant les personnages et les faits.



Le crime de Séraphin Bouchet, par Guérineau : ambiance bleu nuit puis petits matins blêmes dans une clarté rose. Séraphin a l'amour du travail chevillé au corps, la rigueur et la passion des mécanismes de précision, une tradition dans la famille. Vous avez deviné… Il officie à la guillotine ! C'est un véritable « bourreau de travail » à une époque où la police lui envoie de plus en plus de clients, répondant ainsi à l'essor du crime. Difficile à concilier avec le travail bien fait ! le burn-out le guette… le talent et l'humour sont réunis pour illustrer le crime et sa surprenante punition.



Cry me a river, par Holgado & Seltzer : Revanche d'une femme sur des hommes violents ou cupides, traitant celle-ci comme un objet, un être inférieur dont on dispose à sa guise… Ambiance 1939 déclinant dans les classes aisées un thème traité dans l'histoire d'introduction !



12h30, par Chabouté : le crime parfait c'est, en tête de gondole, le mystère non élucidé de John F. Kennedy permettant à notre société gouvernée par le spectacle médiatique de vendre journaux, films, livres… à l'infini… Revisité ici dans un dessin très original, noir et blanc à l'encre pure, sans nuance de gris et avec peu de détail. Texte direct, laconique et percutant. Tout ou presque est dit dans l'économie des moyens !



Le train pour Paris, par Rabaté : une BD qui joue de la réplique « assassine », du cadrage, du trait décisif… Ah ! La veste quadrillée d'Adrien c'est quelque chose !!! Un père retrouve brutalement un fils qu'il n'a jamais vu auparavant. Petitesse, voire bêtise crasse dans ce crime. Ambiance ferroviaire propice au fantasme du crime !



L'aveu, par Peyraud & Liéron : j'ai apprécié le bleu gris et les quelques apparitions de rouge soulignant les moments clés et l'action. le scénario est tordu, mais pas trop, avec la fin surprenante comme il se doit. Une femme dans l'intelligence de la vengeance. Elle ne veut pas se faire prendre et fera ce qu'il faut pour ne pas aller en prison. Je n'avais rien vu venir !



Le pépère, par Emmanuel Moynot (Nestor Burma...) : une de mes préférées ! En noir et blanc avec de belles nuances de gris. L'auteur joue du double sens, cela donne des répliques savoureuses, surtout à la relecture quand on connaît la chute. le pépère et Vanessa s'imposent d'emblée dans ce crime parfait des bas fonds.



Le crime parfait, par Christian de Metter : La dernière histoire, éponyme du recueil, se présente comme une réflexion sur l'art, la liberté et la vie. En dix pages De Metter clôt superbement un album dans lequel il sera bon de se replonger...



Trois histoires m'ont moins plu : Meurtres en abyme par Sandoval & O'Griaba, le perfectionniste par Krassinsky et Danse macabre par Pomès : exploration de la folie meurtrière, du morbide… Pas trop pour moi mais c'est l'atout de cet album collectif de permettre une approche de différents styles.



La belle couverture rouge et noire, au gros titre blanc, est signée Nicolas Barral. Et en bonus on a la possibilité de prolonger la visite en découvrant des albums de l'un ou l'autre des auteurs. Pour ma part ce sont Guess et Emmanuel Moynot qui sont mes préférés ici, même si l'ensemble se lit d'un bout à l'autre avec plaisir.



Et vous, lequel de ces auteurs connaissez-vous ? Quel album conseillez-vous ?

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Lien direct ci-dessous pour chronique du blog Clesbibliofeel avec des reproductions de plusieurs planches de cette BD...
Lien : https://clesbibliofeel.blog/..
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Le crime parfait

Anthologie du crimes par des dessinateurs à la patte graphique diverse, Chaque interprétation est un petit délice macabre empreint de poésie. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eue ce genre de plaisir. Une belle découverte qui en plus offre au lecteur une page de conclusion sur fond noir pour chaque adaptation
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Le crime parfait

LE CRIME PARFAIT 🔪

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« Le crime parfait, c’est un crime sans faute et sans coupable. Parfois même sans victime avérée! »

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Ici, 15 auteurs nous donnent leur vision du crime parfait.

J’ai trouvé cette BD époustouflante dans le sens où j’ai été totalement surprise par certains crimes (&horrifiée par d’autres) ! Les histoires sont courtes, et s’enchaînent très rapidement, bien qu’elles traitent toutes de sujets différents.

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Je lis très peu de BD (mais quand j’en lis, j’adore ! Ça me fait une coupure dans mes lectures de romans). Ce que j’aime, quand plusieurs auteurs se partagent l’affiche, c’est qu’on découvre plein de plumes différentes. On accroche plus ou moins à certaines et ça donne toujours envie de s’intéresser de plus près au travail de certains auteurs.

De plus, à la fin de chaque histoire, on a une petite explication, sur le crime, le tueur, et c’est un petit plus que j’ai trouvé très intéressant !

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En somme, c’était une belle découverte !

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Le crime parfait

« le crime parfait, c'est un crime sans faute et sans coupable. Parfois même sans victime avérée ! Il est le révélateur de l'éclat ou des machinations d'un criminel… Ou d'un scénariste adroit. 15 auteurs de bandes dessinées revisitent le plus grand fantasme de la fiction policière en 11 récits pour explorer le génie criminel ! »



Les 11 nouvelles suivent le quotidien de personnages criminels, mais à différents degrés, et l'ingéniosité dont ils font parfois preuve est soit admirable, soit répugnante… À vous de juger…



Différents auteurs prennent la plume pour évoquer ce qu'ils pensent être le crime parfait, et même si les planches sont de qualités assez inégales, elles ont le mérite de nous faire réagir et de poser la question « comment réussir le crime parfait ? »



Les graphismes sont très différents selon les dessinateurs, certaines nouvelles nous font réagir plus que d'autres et comme bien souvent, on en gardera en mémoire, pour en oublier d'autres. Mais il n'est pas simple, en à peine 10 pages (pour la plus longue), d'illustrer le propos et d'apporter une chute mémorable, pourtant quelques une de ces nouvelles sont incroyables !



« le crime parfait » reprend le principe des ouvrages collectifs à thèmes, récurrents il y a quelques années dans les numéros hors série des mensuels BD aujourd'hui malheureusement disparus.



Sous la couverture signée, Nicolas Barral, ces histoires courtes en noir et blanc ou en couleurs, nous entraînent aux côtés de criminels atypiques, ceux que l'on soupçonne moins, les discrets, dont les délits restent difficilement prouvables. Et c'est là tout le génie de cette BD de ce collectif, elle ne vise pas les assassins ordinaires, mais ceux qui un jour passent à l'acte, sans rien faire paraître, sans laisser aucune trace.



Ces faits divers, retracés par les auteurs, ont le mérite d'interroger le lecteur sur l'être humain et sa condition.



Si au départ, je pensais piocher au gré de mes envies la lecture de quelques planches, la sauce prend bien et sans m'en rendre compte, j'avais terminé toute la BD. Preuve, il en est que le collectif, passionné de polars, a su retranscrire l'essence même de ce qui fait un crime parfait !



Je remercie Babelio et les éditions Phileas pour cette découverte que j'ai engloutie en une soirée, à la manière d'une boulimique dont le seul crime a été de se régaler !




Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Le crime parfait

Cruauté, sadisme, crimes gratuits… L’ensemble propose une belle panoplie de variantes du délit suprême. Inévitable loi du genre, certains récits se distinguent pendant que d’autres demeurent moins innovants ou surprenants mais au final, l’ensemble reste attrayant et se lit avec plaisir.
Lien : https://www.actuabd.com/Le-c..
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Le crime parfait

Philéas réunit 15 auteurs autour de ce grand thème dans un premier recueil d'Anthologie du Polar en Bandes Dessinées.



Impossible de vous parler en détail de chaque histoire mais de chacune on peut en faire un court résumé.



1-Une danse ? Par Gess

Ginette a envie d’aller danser mais Momo-Main-Lourde n’est pas décidé à l’y amener

2-Le crime de Séraphin Bouchet par Guérineau

Un bourreau consciencieux qui fut le premier cas de burn-out caractérisé

3-Cry me a river par Holgado et Seltzer

Ou Comment duper un bijoutier

Mention spéciale pour cette histoire qui se déroule à la veille de l’invasion allemande en 1939.

4-12H30 par Chabouté

Un mystère non élucidé qui reste dans les mémoires… ici peu de texte, tout est dans les images en noir et blanc

5-Le train pour Paris par Rabaté

On peut avoir une bonne vie et une mauvaise mort.

6-L’aveu de Peyraud et Liéron

Une histoire de vengeance …

7-Meurtres en abyme par Sandoval et O’Griafa

Un esprit torturé…

8-Le pépère par Moynot

Drôles d’habitudes…

9-Le perfectionniste par Krassinsky

Une touche finale de l’artiste explosive

10-Danse macabre par Pomès

L’espoir fait vivre

11-Le crime parfait par De Metter

Une dystopie autour de la peinture mais pas que 😱



J’ai aimé les textes explicatifs du contexte de l’histoire à la fin de chacune des bandes dessinées. Les dessins sont forcément tous différents puisque c’est un album réalisé par plusieurs auteurs. Ils sont tantôt en couleur tantôt en noir et blanc mais toujours de qualité. Et difficile d’imaginer à chaque fois l’orientation que va prendre l’histoire. C’est très surprenant et amusant de découvrir l’imagination de ces auteurs sur le thème du crime parfait.



J’ai bien sûr préféré certaines histoires à d’autres mais mon intérêt est toujours resté éveillé.
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Le crime parfait

De biens belles ou étranges histoires qui tournent toutes autour du crime parfait.



Différents dessinateurs ont pris la plume chacun leur tour pour parler de leur vision du crime parfait.



Comme souvent les graphismes sont complètement différents. Alors bien sûr on est plus touché par certains que par d'autres, mais en tout cas on sent que chaque dessinateur s'est investi.



J'ai apprécié picorer par ci par la ces belles histoires, parce même si le sujet est le crime , elles sont belles et bien menées.



A chaque fin d'histoire on a une petite explication sur l'histoire, sur le tueur qui est très intéressante.



Mais bien sûr j'ai adoré une de ces histoires. Mon petit coup de coeur du recueil : le crime parfait de Metter qui a tout pour lui. : Le graphisme, le scénario, et le message porté



Un grand merci a Babelio et aux éditions Phileas pour ce très beau livre



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Le crime parfait

Il ne fait aucun doute que les récits proposés sont de belle qualité, certains surpassant d’autres par leurs effets choc, leur chute ou leur style original comme ceux de Rabaté, de Moynot... Ils ont tous la particularité d’être suivi d’un petit texte explicatif lié aux personnages, aux faits qui vient apporter une profondeur supplémentaire non négligeable au crime évoqué.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Le crime parfait

Dès la couverture, j’ai été conquise. Elle est illustrée par Nicolas Barral. Les auteurs Chabouté, Christian De Metter, Gess, Richard Guérineau, Inaki Holgado, Jean-Paul Krassinsky, Emmanuel Moynot, Miceal Beausang O’Griafa, Jean-Philippe Peyraud, Cyrille Pomes, Pascal Rabate, Tony Sandoval, Cyril Liéron, Adrien K. Seltzer, Nicolas Barral

Une danse ? de Gess le dessin, les couleurs, l’ambiance tout est au rendez-vous.

j’ai jubilé à la deuxième histoire: Le crime de Séraphin Bouchet de Guérineau quelle ambiance ! les couleurs fondues avec le noir et la finesse du dessin. Sans parler des dialogues.

La beauté des personnages ajoute à l’intrigue la dimension des policiers savoureux dans Cry Me A River de Holgado & Seltzer

12h 30 de Chabouté Ambiance poignante pour évoquer la noirceur de Dallas 1963. J’ai trouvé la nécrologie d’Anaïs Bon un tantinet légère.

Le train pour paris de Rabaté est admirable par ses personnages tout en rondeur. L’utilisation de divers gris souligne l’histoire du crime avec finesse.

L’aveu de Peyraud & Liéron Dans cette histoire on change radicalement de style et d’ambiance. Ceci n’enlève en rien à la réussite. La nécrologie porte sur le mot détective.

Meurtres en abyme de Sandoval & O’Griafa il apparait une ambiance bien policière ! La nécrologie d’Anaïs Bon est bien documentée.

Le pépère de Moynot est loin d’être une promenade chez les Bisounours !

Le perfectionniste de Krassinsky Ambiance est très particulière. Cependant le message véhiculé est bien présent. La nécrologie porte sur l’Art.

Danse macabre de Pomès Le choix des couleurs sombres accentue l’histoire des personnages. La nécrologie porte sur l’espoir !

Le crime parfait de De Metter Quelle précision du trait ! Des expressions ! Et puis quelle philosophie !



Toutes les nécrologies sont d’Anaïs Bon



Cette bande dessinée concoctée par 15 grands auteurs est vraiment un exercice de style très réussi ! Du grand art.



« Le crime parfait est le triomphe de la préméditation, le criminel doit non seulement camoufler son crime s’il le peut, mais même prévoir toutes les circonstances qui entourent ce crime de manière à ne laisser aucune trace, de façon à ce que son crime se déroule, en quelque sorte, automatiquement… » – Thomas Narcejac, auteur de Esthétique du roman policier



Je remercie très chaleureusement la Maison d’Ed Philéas pour cette belle découverte. Ainsi que Babélio de m’avoir sélectionné dans masse critique.



Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/12/2..
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Le crime parfait

Globalement homogène, avec énormément de hauts et, c’est inévitable, quelques bas (Kennedy, vraiment, monsieur Chabouté ?), Le crime parfait ne déçoit pas, malgré un sujet de départ assez bateau. Le talent et l’imagination des artistes présents, ainsi que la liberté totale laissée à ce casting y sont certainement pour beaucoup.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Le crime parfait

L’art du polar



Anthologie du crime, Le Crime Parfait est un album collectif réunissant pas moins de quinze auteurs talentueux pour onze court récits qui nous entraînent dans les sombres méandres labyrinthiques de l’âme humaine…



Les auteurs figurant au générique sont indéniablement l’un des atouts de ce recueil de nouvelles graphiques qui explorent chacune l’une des nombreuses facette d’un genre fascinant qui n’a pas fini d’inspirer romanciers et scénaristes… Chaque auteur s’en est donné à cœur joie pour composer un récit ciselé et remarquablement bien mené et mis en scène dans leur style inimitable…



Il y en a pour tous les goûts : meurtres crapuleux ou en séries, rixes et assassinats prémédités, arnaques de haut vol, meurtres gratuits, vengeances, folie créatrice, survivalisme ou anticipation… Une anthologie policière joliment édité et dont on ne peut qu’espérer une suite !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Le crime parfait

Derrière cette belle couv signée Nicolas Barral se cachent 11 récits courts réalisés par 14 autres auteurs de BD. Et non des moindres, Chabouté, De Metter, Rabaté, Guérineau, Moynot... Autant de noms qui à eux seuls suffisaient à me donner envie.



Et puis le thème bien sûr, mythe de la littérature policière, le crime parfait. De quoi broder des histoires quand on est un auteur de ce calibre. Chacun y va donc de son interprétation, en s'inspirant du réel ou pas,



L'intérêt de ce type d'albums collectifs, comme il en est sorti ces derniers temps, c'est d'offrir une variété de talents et de styles graphiques. Point de fil rouge ici, chaque histoire a une fin et une nécrologie signée Anaïs Bon qui vient conclure et éclairer la situation de la victime.



Evidemment, tu seras plus sensible à certains récits qu'à d'autres, à certains univers graphiques et moins à d'autres. C'est inévitable. Pour ma part je suis resté bluffé par le travail de Chabouté, ses noirs denses et son récit silencieux et puissant dont je ne dirai rien. J'y ajouterai les récits très réussis de De Metter, Guérineau, Rabaté, Moynot... rien de surprenant.



C'est aussi l'occasion de faire des découvertes. Le duo Peyraud-Liéron réussit ici son coup.J'ai également apprécié le style graphique de Inaki Holgado que je ne connaissais pas.



"Le crime parfait" est un chouette paquet de bonbons. On y pioche allègrement, on se délecte de quelques gourmandises particulièrement savoureuses, le tout sans véritable mauvaise surprise.
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Le crime parfait

Difficile de choisir parmi tel ou tel récit tellement ils sont tout aussi surprenants les uns que les autres. Que ce soit le meurtre du micheton fomenté par une de ses « protégées » à l’occasion d’une danse, ou encore la couardise d’un détective privé qui aurait laissé faire des meurtres sans jamais les dénoncer et qui finira par le payer, tous ces faits-divers intriguent, interrogent sur la condition humaine.
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