Automne à Florica*
L’or ancien est devenu feuillée ;
Éteint comme la cendre est l’horizon.
Ouvre le portillon,
L’automne nous appelle.
J’ai tiré la bécasse dans le bosquet
La dernière : elle partait en l’air.
Le vent est polaire.
L’automne nous appelle.
Sur la colline, la vigne est depuis longtemps enfouie ;
Chimères, les volées ont disparu du firmament.
L’envie me prend
D’antan.
Où es-tu, où, maison inouïe ?
Où êtes-vous, mes jours, en cette seconde,
Vous, arondes
D’antan !
(* Nom d’une propriété de l’auteur)