Irène-Lou Wilkins

Grâce à toi, j’ai découvert de magnifiques artistes et leurs œuvres. Je ne te remercierai jamais assez. Tu stimules en moi quelque chose que je ne peux définir et tu me donnes toujours de quoi rêver. Que la vie serait monotone si les artistes n’existaient pas ! Tu as bien de la chance d’en être un. Ton imagination te sert de bon tremplin contre l’ennui.

Devant un panaché étonnant de couleurs éclatantes de beauté, La jeune femme fixait du regard les fleurs coupées en vrac ; près de leur vase individuel et en toute innocence, elles attendaient, étalées les unes sur les autres, leur place respective. Merveilleuses à regarder, elles déployaient comme des joyaux leur arrogant, insolent, magnifique et éphémère jeune sourire.

La lumière solaire de l’aube ne m’aveugle plus ; tout au contraire, elle me repose. Cet accent du Sud qui résonne pêle-mêle me rappelle nos rires et voix qui s’emmêlaient alors qu’ensemble ils résonnaient dans un écho prodigieux. Ici, notre accent particulier me brûle le sang et me catapulte dans un flot de questions toutes aussi stériles que mes pensées.