Irène Schoch

Bien que de facture de documentaire assez classique, Sauvages d'Irène Schoch fait parti des Beaux-Livres à offrir et à conserver dans sa bibliothèque. Les sublimes gravures d' animaux sont des réussites graphiques qui viennent sublimer des textes aux informations amusantes, insolites et très drôles. Les choix des animaux sont variés et sensibilisent les enfants aux espèces en danger.
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Un conte africain raconté par Mach-houd Kouton, joliment illustré par Irène Schoch. Mach-houd Kouton a recueilli ce petit conte malicieux dans son village d'origine, au nord du Bénin. Une très belle histoire.

Un papa raconte à son enfant l'amour qu'il a éprouvé pour sa maman jusqu'à qu'ils se séparent et qu'ils continuent tous les deux à l'aimer chacun de leur côté. Le livre parle surtout d'amour, de comment l'enfant est né de cet amour. Très poétique il vise à rassurer l'enfant même si les parents sont séparés.

Très coloré les images sont plutôt parlantes sauf pour la séparation qu'on ne comprend pas très bien. Le but n'est pas là je pense, néanmoins quelques mots simples dessus auraient pu aider à comprendre.

Un album très poétique sur l'amour et la séparation.

Les illustrations possèdent un style particulier, on aime ou pas, mais il faut reconnaître que les couleurs sont particulièrement chaleureuses. Elles permettent d'apporter de la gaieté à une histoire qui ne s'y prête pourtant pas vraiment. En effet, "Ours d'hiver" parle d'un ours dont la tanière est détruite par l'homme et qui se retrouve sans abri pour l'hiver. Heureusement, son chemin va croiser celui de personnes bienveillantes qui vont l'aider à traverser cette saison.



Si cette histoire permet d'aborder ce thème sensible avec les enfants, je reste tout de même septique sur le final de l'album. A la belle saison, l'ours oublie tous ses soucis et se réjouit. Mais qu'adviendra-t-il de lui quand l'hiver reviendra ? Je trouve la fin de l'histoire peu crédible.

« Avoir un ami, ça change tout »



Après un automne plus doux et plus long qu'à l'accoutumée, Aldo, ours de son état à la bouille fort sympathique, décide de regagner sa tanière afin d'hiberner. Mais quelle n’est pas sa surprise en découvrant qu’en lieu et place de cette dernière, s’y trouve désormais un parking. Ado n’a donc plus nulle part où aller… S’en suit alors un parcours semé de surprises, bonnes comme mauvaises, et de rencontres hautes en couleur qui lui réchaufferont le cœur.



Grâce à une narration à la première personne, l’empathie pour cet ours attendrissant est renforcée et retient ainsi toute l’attention du petit lecteur. Solidarité, entraide, amitié règnent envers et contre tout dans cet album très coloré contrastant nettement avec les couleurs ternes et froides de l’hiver.



Ainsi, sans apitoiement ni misérabilisme, l’album met en exergue la vie des sans-abris l’hiver venu, - thème rare en littérature jeunesse -, en accordant une place de choix à l’entraide et la débrouillardise. Un album qui permet donc d’aborder la question des sdf dans nos sociétés industrialisées contemporaines avec les plus jeunes et de nous rappeler, sans culpabiliser pour autant, à quel point nous sommes chanceux d’avoir un toit sur la tête et que la vie manque cruellement de sel sans amis.

un livre coloré écrit sous la forme d'une lettre: un message d'amour d'un père pour sa fille.

Un très bel album jeunesse qui aborde le thème de la séparation d'un couple, du divorce, et des souvenirs qui restent.

Thierry Lenain parle du divorce sans lourdeur, avec beaucoup de douceur, et les couleurs très vives d'Irène Schoch nous plongent directement dans la dynamique de la vie, ses remous, ses joies et ses bonheurs.
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À travers un récit métaphorique bienveillant et humaniste, Irène Schoch réussit le pari de parler des sans-abris aux enfants.
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Il y a des livres qui traitent de sujets peu communs, parfois difficiles, mais qui le font avec tellement de justesse, qu’ils en deviennent précieux ! Ours d’hiver fait partie de ceux là. On y aborde la vie des personnes sans-abri, qui vivent dans la rue. On y découvre les facettes difficiles, mais aussi que dans la noirceur, il y a de la beauté, de l’entraide, et que les choses peuvent s’arranger. Les illustrations sont singulières, mais je les ai trouvées parfaites pour cet album ! Une histoire très touchante à découvrir.



Aldo est un ours d’été, ce qui signifie qu’il passe l’hiver au chaud dans sa tanière. Seulement, cet hiver là, sa tanière n’est plus là. Le voici coincé dans cet hiver qu’il ne connait pas, sans abri, sans rien d’autres que ce qu’il porte sur lui et les quelques affaires qu’il a pu récupérer dans sa tanière. Il cherche à s’abriter ici ou là, mais comprend rapidement qu’il n’est pas le bienvenu, qu’on le rejette, que l’hiver va être très difficile pour lui. Puis une main tendue, et une autre qui l’aideront à surmonter ses difficultés et même à vivre de beaux moments.
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Alors là, il faut laisser son imaginaire travailler et aller chercher bien bien loin. Ce n'est pas si accessible que cela finalement et le graphisme n'attire pas forcément l'oeil des enfants. Ce qui est interessant malgré tout, c'est de retrouver les personnages décrits dans l'histoire.

J'ai aimé ce livre pour l'axe qu'il a privilégié, l'amour. L'amour que les parents d'un enfant ont vécu ensemble, l'amour que chaque parent ressent pour l'enfant qu'ils ont eu ensemble, malgré leur séparation.



J'ai aimé le texte que je trouve particulièrement sincère, une confidence simple, par la voix d'un papa narrateur, ce qui me semble plutôt rare dans le domaine de la littérature jeunesse. Le champ lexical de l'amour est très riche dans ce livre, amour des sens, amour du corps, amour de la nature..



En pendant à cette première partie sur l'amour des parents, la séparation n'est pas narrée. Seules trois double pages offrent une situation, et libre au parent d'y ajouter les mots et l'histoire qu'il souhaite. J'aime ce parti pris. Un grand respect ressort de ce livre.



Je trouve ce livre très utile pour les enfants qui ont besoin d'être rassurés sur ce qu'il vit, sur les sentiments qui ont existé et qui étaient sincères, comme sur ceux qui n'existent plus, sans tabou, comme ceux qui existent encore.



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Bonus : ce livre présente une famille mixte, ce qui est encore trop rare. Et j'aime particulièrement les illustrations dans le style très pictural à la Matisse.



Bonne lecture !


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Aldo, comme chaque année, retourne à sa tanière pour hiberner tout l’hiver. Mais cette fois, une mauvaise surprise l’attend : il ne pourra pas hiberner dans son endroit habituel. Pour la première fois de sa vie, l’ours devra affronter l’hiver, mais comme vous vous en doutez, il n’est pas préparé à ce changement brutal. Il va découvrir, dans ce monde et cette saison rudes que, parfois, on peut tomber sur solidarité, entraide et amitié.



Ce livre nous raconte, avec tant de poésie, de légèreté, de réconfort, un sujet d’actualité dont on ne parle presque jamais : l’hiver, du point-de-vue des sans-abris…

Une belle trouvaille que cette métaphore de l’ours empêché d’hiberner au chaud. J’ai trouvé cet album très juste pour parler de la précarité et des personnes qui subissent la rudesse d’une vie dans la rue. Un sujet que l’on croise peu en littérature jeunesse, rendu un peu plus supportable grâce à la figure de l’ours. D’un point de vue formel, je trouve le texte très bien dosé. Ni trop, ni trop peu. Les illustrations, quant à elles, m’ont séduite.



En bref, un très bel album, qui résonnera tant chez les enfants que chez les adultes. Je vous le recommande.