« Avoir un ami, ça change tout »
Après un automne plus doux et plus long qu'à l'accoutumée, Aldo, ours de son état à la bouille fort sympathique, décide de regagner sa tanière afin d'hiberner. Mais quelle n'est pas sa surprise en découvrant qu'en lieu et place de cette dernière, s'y trouve désormais un parking. Ado n'a donc plus nulle part où aller… S'en suit alors un parcours semé de surprises, bonnes comme mauvaises, et de rencontres hautes en couleur qui lui réchaufferont le coeur.
Grâce à une narration à la première personne, l'empathie pour cet ours attendrissant est renforcée et retient ainsi toute l'attention du petit lecteur. Solidarité, entraide, amitié règnent envers et contre tout dans cet album très coloré contrastant nettement avec les couleurs ternes et froides de l'hiver.
Ainsi, sans apitoiement ni misérabilisme, l'album met en exergue la vie des sans-abris l'hiver venu, - thème rare en littérature jeunesse -, en accordant une place de choix à l'entraide et la débrouillardise. Un album qui permet donc d'aborder la question des sdf dans nos sociétés industrialisées contemporaines avec les plus jeunes et de nous rappeler, sans culpabiliser pour autant, à quel point nous sommes chanceux d'avoir un toit sur la tête et que la vie manque cruellement de sel sans amis.
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Aldo, comme chaque année, retourne à sa tanière pour hiberner tout l'hiver. Mais cette fois, une mauvaise surprise l'attend : il ne pourra pas hiberner dans son endroit habituel. Pour la première fois de sa vie, l'ours devra affronter l'hiver, mais comme vous vous en doutez, il n'est pas préparé à ce changement brutal. Il va découvrir, dans ce monde et cette saison rudes que, parfois, on peut tomber sur solidarité, entraide et amitié.
Ce livre nous raconte, avec tant de poésie, de légèreté, de réconfort, un sujet d'actualité dont on ne parle presque jamais : l'hiver, du point-de-vue des sans-abris…
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Une belle trouvaille que cette métaphore de l'ours empêché d'hiberner au chaud. J'ai trouvé cet album très juste pour parler de la précarité et des personnes qui subissent la rudesse d'une vie dans la rue. Un sujet que l'on croise peu en littérature jeunesse, rendu un peu plus supportable grâce à la figure de l'ours. D'un point de vue formel, je trouve le texte très bien dosé. Ni trop, ni trop peu. Les illustrations, quant à elles, m'ont séduite.
En bref, un très bel album, qui résonnera tant chez les enfants que chez les adultes. Je vous le recommande.
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À travers un récit métaphorique bienveillant et humaniste, Irène Schoch réussit le pari de parler des sans-abris aux enfants.
Lire la critique sur le site : Ricochet
La ville en hiver est différente, froide et lumineuse à la fois.