Je me souviens du désir, de cet appétit insatiable qui dominait ma vie et celle de tout mon entourage. Dans ces moments-là, je suis content d'en être libéré. Il y a moins de problèmes aujourd'hui. Mais la perte de la plus fondamentale des passions humaines pourrait bien illustrer tout ce que nous avons perdu d'autre. Tout est plus tranquille. Plus simple. Et ça confirme, si besoin était, que nous sommes bien morts.