« Les Pygmées reproduisaient avec leurs grossiers instruments les voix de la nature, certaines délicates, comme celle de l’eau sur les pierres ou du saut des gazelles ; d’autres profondes, semblables à des pas d’éléphants, à des coups de tonnerre ou au galop des buffles ; d’autres encore étaient des lamentations d’amour, des cris de guerre ou des gémissements de douleur. La musique augmentait en intensité et en rapidité, atteignant son apogée, puis diminuait jusqu’à devenir un soupir presque inaudible. Ainsi se répétaient les cycles, jamais égaux, tous magnifiques, pleins de grâce et d’émotion, que seuls pourraient égaler mes meilleurs musiciens de jazz. »