Isabel Minhós Martins

C’est un livre étonnant que nous offrent les éditions Notari avec Halte, on ne passe pas !



Étonnant à plusieurs titres, d’abord par le graphisme. Les illustrations, signées du journaliste et écrivain Bernardo P. Carvalho, sont surprenantes d’une apparente naïveté, comme des dessins d’enfants aux feutres, multicolores, une multitude de couleurs qui va de paire avec la multitude des origines et des personnages représentés. Un graphisme qui facilite l’accès à l’histoire.



Étonnant ensuite par des petits clins d’œil amusant, du petit chaperon rouge à E.T. l’extraterrestre.



Étonnant enfin par le propos, bien plus profond qu’il n’y paraît au premier coup d’œil. Venons-en donc au plus important, l’histoire. L’Histoire ?



L’histoire s’ouvre sur un militaire, sa tenue kaki nous le laisse supposer, posté à la « frontière » invisible, si ce n’est la pliure du livre, entre la page de gauche et la page de droite. Un chien pointe son nez en haut à gauche de la page de gauche. Il est bientôt suivi par un homme qui veut passer d’une page à l’autre.



« -Halte ! Désolé, mais il n'est pas permis de passer sur la page de droite.



-Mais... Mais pourquoi ? Il y a danger de mort ? Une invasion ? Il va y avoir une manif ? »



Le militaire est en fait aux ordres d’un général qui se réserve le droit « de garder cette page en blanc pour entrer dans l’histoire chaque fois qu’il le voudra. » Entrer dans l’Histoire ?



Limites, frontières, libre-circulation, totalitarisme, censure, général-dictateur, chacun mettra un nom ou un visage sur celui-ci, des thématiques plus que jamais d’actualité en cette fin d’année 2015 en général, en ce lundi 07 décembre en particulier…



Un album jeunesse étonnant, je vous le disais, mais surtout d’une grande force, les textes d’Isabel Minhós Martins vont à l’essentiel, que l’on doit aux Éditions Notari dont je vous invite à consulter le catalogue exigeant.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..

Les jours de la vie sont "avec" ou "sans", gais ou tristes, tournés vers le passé ou vers l'avenir, actifs ou oisifs, etc. Et ce qui semble pesant un jour (la solitude, par exemple) peut être bienvenu le lendemain.



Ce livre a le mérite de rappeler qu'il y a des hauts et des bas, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Après la pluie vient le beau temps (et vice-versa, mais autant ne pas y penser)... pour ceux qui ne sont pas dans la panade jusqu'au cou quand-même.



Les illustrations de Bernardo Carvalho sont simples, expressives et très agréables, à l'image de la couverture, mettant en scène petits et grands dans différentes situations contraires.

Merci à tous de m'pprendre à écouter le silence, à me dépécher tout en prenant mon temps.

Une belle leçon de vie.

Sous ce curieux nom de « Plasticus Maritimus » se cache un petit guide ludique, sérieux et frais comme un bonbon acidulé. Mais il n’a rien d’une friandise, laissant plutôt un goût amer après lecture, même si le ton reste optimiste. Ce guide devrait entrer dans les écoles afin de sensibiliser enfants et ados au problème du plastique qui envahit et étouffe les océans de la planète.

Biologiste marine, Ana Pêgo sait de quoi elle parle tout en se mettant à notre niveau. Il faut savoir que le plastique, c’est 80 % des déchets présents dans les océans, de quoi donner le vertige.

Après lecture, on ne regardera plus de la même façon nos bouteilles en plastique qui mettront 450 ans pour se décomposer et tous les autres déchets, car leur impact sur l’environnement est important. Heureusement, il y a des solutions que propose l’auteure à tous ses jeunes lecteurs (et les autres aussi !) Avec un peu de bonne volonté, on peut devenir activiste,

Comment ? C’est tout simple. Se retrousser les manches et ramasser tout ce plastoc dégoûtant en nettoyant les plages, ce qui s’appelle beachcleaner ou beachcombe.

Il faut se préserver des nuisances alimentaires dues au plastique et sauver les tortues qui meurent parce qu’elles avalent les sacs en plastique qui flottent et ressemblent à des méduses, leur plat favori. On apprend aussi comment ces vagues de plastique se déplacent selon les courants, comme ces jouets en plastique pour le bain échappés d’un container tombé à l’eau.

L’auteure propose une réflexion sur notre façon de consommer. Ne peut-on réfléchir à deux fois avant d’utiliser des objets à durée de vie courte ou encore jetables ?

Ce guide est intelligent. Il dénonce le danger de la pollution des océans par cette mer de plastique, mais ne se contente pas de rester dans un pessimisme anxiogène. Non, il propose d’agir, chacun à son niveau, et chaque petite action, comme une goutte d’eau, contribuera à rendre plus propre nos océans dont nous avons tant besoin.

Ce guide est joliment illustré de dessin colorés et tout simples. Les galeries de photos sont aussi très parlantes en montrant tous ces objets échoués parfois étonnants.

Un livre à la lecture fluide et agréable, à découvrir avec les enfants afin d’aller plus loin dans la démarche.

C'est grâce à Audrey Quelire que j'ai découvert cet album. J'ai tout de suite était attiré par son thème : comment expliquer aux enfants que notre monde n'est pas figé, et que pendant que nous dormons ou jouons, d'autres enfants ou personnes ailleurs dans le monde font tout à fait autre chose.



Théo est passionné par les planètes et la géographie. Il sait que notre système solaire comporte plusieurs planètes et que la Terre tourne autour du soleil. Il avait donc déjà franchi le pas entre nuit d'un côté et jour de l'autre. Aussi quand je lui ai proposé cet album, il a été ravi de découvrir ce qu'il pouvait se passer ailleurs. Il a été tellement emballé qu'il a emmené aussitôt cet album à l'école pour le montrer à la maîtresse et à ses petits camarades. C'est dire son enthousiasme !



Moi, personnellement, j'ai juste un petit reproche à formuler, c'est la place du planisphère. Il se trouve à la fin du livre et est peu pratique à consulter à chaque page pour situer le pays découvert grâce aux illustrations. Mais nous avons trouvé une solution : nous avons placé un autre livre documentaire comportant lui aussi un planisphère, juste au-dessus de celui-ci. Du coup, Théo cherchait immédiatement sur la carte le pays survolé.



Ceci dit, j'ai beaucoup apprécié cet album aux allures de carnet de voyage. Les illustrations sont très simples et les couleurs chaudes. Nous le lisons et relisons avec toujours autant de plaisir et Théo explore maintenant les dessins pour observer les détails...


Lien : http://mes-petites-boites.ov..

Que ce passe-t-il ailleurs à cet instant même ? Une question à laquelle répond Isabel Minhos Martins en nous permettant de faire un tour du monde de ce qui fait notre quotidien à tous.



Sommes-nous vraiment si différents ?



Le monde en une seconde d’Isabel Minhos paru aux éditions p'tit Glénat raconte ou plutôt montre, en une image et une légende, ce qui pourrait se passer en cet instant précis à New York ou encore dans une ville Mexicaine. Ces évènements banals ou exceptionnels, permettent à l’enfant de prendre conscience, qu’ailleurs et maintenant des choses se passent et que pour la plupart d’entre elles, ce sont des actions qui font également partie de notre quotidien. Le monde a beau être vaste, certaines choses semblent universelles.



Mon avis :



Pour commencer, parlons du design de cet album que je trouve original et très réussi. J’ai tout de suite apprécié l’odeur de ses pages épaisses à gros grains, ce choix donne à ce livre un côté ancien qui s’accorde parfaitement avec les illustrations, composées essentiellement de gros traits aux couleurs vives façon années 70. Et la couverte, elle, me fait penser à une publicité à vintage, un peu le genre d'annonces que l’on trouvait imprimées sur des plaques en émail. Je lui trouve aussi un style "vieille pub Air France" plutôt sympa.



J'ai trouvé que ces illustrations reflètent fortement les origines portugaises de Bernado Carvhalo. En fait, en tournant les pages, on découvre des personnages qui ont le type portugais ou sud-américain et ce peu importe le pays où l'action se déroule. Pourtant, comme je vous le disais un peu plus haut, les traits son épais et le dessin peu détaillé. Mais c’est l’impression que ça me donne et je trouve ça plutôt agréable d’avoir l’impression d’être face à un travail d’illustration somme toute, très personnel.



Côté contenu, il y a une ou deux phrases maximum par page. Elles servent de légende à l’image qui elle, présente une situation à un instant précis dans un lieu donné.



Testé sur mes filles, elles ont été intéressées par le fond de l’histoire et se sont amusées à trouver des évènements qui pouvaient être en train de se passer à l’instant même. Forcément ça a dérapé ;)



J’ai bien aimé cet album pour le tour du monde qu’il nous propose de faire, car il retransmet très bien les ambiances des différents pays et parce qu’il offre aux enfants un moyen de penser à des choses et à des gens qui ne se trouvent pas dans leur entourage proche. Pour les petits, ça leur permet de réaliser que la vie ne s’anime pas uniquement dans leur environnement direct.



Un monde en une seconde vaut la peine d’être lu et regardé car même moi en tant qu’adulte, j’ai eu l’impression d’une sorte de prise de conscience. C’est comme ci, je rentrais dans l’intimité des personnages de ce livre — qui n’est pourtant en rien voyeur — et que je m’asseyais pour partager un moment à leurs côtés.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..

Parfois la richesse peut avoir des formes diverses et insolites, la chaleur d'une couverture. Une couverture héritage de Grand-mère qui a vu grandir chaque membres de la famille, même le petit narrateur.

Comme une mère protectrice, la couverture de Grand-Mère peut veiller sur sa famille entière, ses carreaux de tissu racontant leur histoire.

Sous sa couverture, le petit garçon peut se raconter la vie de famille assemblée carreau par carreau comme le ferait un album photo. Chaque tissu a voyagé, connu des moments de fous-rire, de mésaventure ou d'émotion. Des souvenirs tenant chauds en petits pois, en toile d'éléphants, doux de soie ou à petites fleurs, un endroit où l'inconfort n'a que peu d'importance car sous cette couverture, on s'y sent comme chez soi.

Ce carreau « n'a rien à raconter » prétendait la Grand-Mère en caressant du doigt et pourtant...





Un petit album de Isabel Minhos Martins en format « carreau » qui racontera à son tour l'histoire de cette famille et l'amour de cette Grand-Mère pour les siens. Le petit narrateur rapporte les querelles qui s'animent au décès de la mamie concernant un élément précieux de l'héritage, comme hélas cela peut arriver.

Nous découvrons donc ce que cette couverture a d'exceptionnelle et cela pourrait à l'issue de cette lecture, donner des idées de couture sympathiques.

Les couleurs d'Automne, presque camaieu d'ocre et de vert, répondent doucement et symboliquement à l'évènement qui frappe la famille. Les imprimés suggérés par l'illustratrice Yara Ono apporte une touche décorative et un charme supplémentaire à l'ensemble, charme enrichi d'un jolie jeu de collages utilisé avec parcimonie. Une véritable touche créative subtile, délicate à la fraîcheur enfantine, les personnages stylisés sont adorables.

L'histoire de ce Patchwork familial fait de petites empreintes de souvenirs en tissu est simple et émouvante. L'auteur joue sur l'évocation de matières, les sens, sur les multiples utilisations-carreau simple ou poche à surprises-, oui vraiment, cette couverture est un album de souvenir agréable à lire, on en oublie la lecture plus triste du deuil de cette histoire, qui pourtant fait son chemin. Les liens qui tissent l'objet chéri suffiront à ramener la paix.

A découvrir absolument.

Il y a des livres jeunesse qu’on conserve précieusement parce que le contenu nous plaît et parce que l’objet livre en lui-même est magnifique. « Le monde en 11 voyages extraordinaires » fait clairement partie de ceux-ci.



Ce livre nous présente 11 explorateurs, des hommes et des femmes, partis en quête de découvertes à une époque ou les contours du monde n’étaient pas encore définis. Parmi la multitude d’explorateurs, les auteurs ont fait le choix de sélectionner ceux qui ont fait le plus preuve de respect envers les peuples rencontrés. Ils ont également veillé à montrer la plus grande diversité possible en les choisissant d’époques, de pays et de genres différents.



Je me suis régalée à la lecture de cet ouvrage car j’ai vraiment appris énormément de choses. J’ai beaucoup apprécié la présentation, j’ai trouvé que les illustrations accompagnaient vraiment le texte et qu’elle n’étaient pas là juste pour faire joli. Ainsi, la carte qui accompagne le résumé des différentes étapes pour chacun des voyages permet une bonne compréhension et nous aide à mesurer l’exploit accompli.



Bref, vous l’aurez compris, je suis complètement charmée ! Un livre à mettre entre les mains de tous les petits curieux.

« Plasticus Maritimus », voilà un guide à la fois ludique et sérieux à mettre de toute urgence entre les mains de nos ados et pré-ados car il est important de les sensibiliser au problème de l’invasion du plastique dans les océans.

Ana Pêgo est biologiste marine et elle rend le discours scientifique abordable pour expliquer le problème du plastique qui constitue 80 % des déchets présents dans les océans.

Dès les premières pages, l’auteure s’adresse au jeune lecteur et lui conseille d’être activiste : « Si un problème nous préoccupe, si on arrive à voir clairement la gravité de ses conséquences, alors on doit croire en notre pouvoir d’action et se retrousser les manches »



Alors que faire ? Tout simplement récolter ce plasticus Maritimus, et celui qui nettoie les plages de cet indésirable est appelé un beachcleaner ou beachcomber. On peut regretter qu’il n’y ait pas un nom français.



Et comme ce livre, qui nous en apprend beaucoup sur cet indésirable dans nos mers est aussi un guide, il donne des définitions « Qu’est-ce qu’un matériau biodégradable ? » Qu’il faut 450 ans pour qu’une bouteille plastique se décompose, et que les tortues ingurgitent des sacs en plastique en les prenant pour des méduses et en meurent.

Le plus important, c’est le chapitre « Que pouvons-nous pouvons faire » car l’auteure apporte des réponses pour limiter cette prolifération inquiétante en se posant des questions sur notre façon de consommer. Elle préconise les « 7 R », Repenser, Refuser, Réduire, Réparer, Réutiliser, Recycler, Révolutionner.



J’ai bien aimé les photos représentant des collections d’objets en plastique comme des bouteilles, peignes, brosses à dent…Impressionnant!

En fin de livre, on trouve une incitation à agir, ce que je trouve très positif



J’ai trouvé ce guide très complet et très pédagogique. Peut-être à lire avec le regard d’un adulte pour aller plus loin dans la démarche ?

J’espère que L’école des loisirs développera d’autres guides de cette qualité car il est important de sensibiliser la jeune génération aux problèmes environnementaux.

Merci à L'école des Loisirs et à Babelio pour cette lecture découverte

Un joli conte politique pour enfants, au graphisme réalisé au feutre et très coloré. L'album traite de l’absurdité d’une décision arbitraire et dénonce avec beaucoup de finesse et d'humour le totalitarispe. Page après page, les personnages de superposent dans un joyeux capharnaüm, c’est la vie, et de l’autre côté, le blanc, le rien. Une manière très visuelle d'illustrer et d'amener l'enfant à construire sa propre réflexion.
Lien : http://www.liresousletilleul..

De nouveaux voisins arrivent dans l'immeuble d'une petite fille. Malheureusement, ses parents ne sont pas très contents de voir des personnes si différentes vivre à côté de chez eux.



Un album sur le vivre ensemble plutôt bien mené et amusant. Les illustrations, majoritairement dans des tons rouges et bleus, sont agréables à l'oeil.

« Nous appartenons tous à la même famille de la race humaine avec laquelle il est préférable de boire plutôt que de lutter ». Mary Henrietta Kingsley, voyageuse.



Pendant des siècles, des personnes partaient vers d’autres lieux d’abord pour des raisons de survie. Ce n’est que vers le XVIIIème siècle que les voyages d’exploration commencèrent à être également motivés par la curiosité et par la volonté d’en savoir davantage sur le monde. Ainsi, c’est grâce à nos cartographies, nos parcours, nos voyages et nos découvertes d’autrui et d’autres lieux que s’exprime notre identité. 



A travers 11 périples de -359 av. J.-C. à 1862 et autant d’explorateurs, le lecteur est invité à des découvertes, - « rencontres de peuples de cultures différentes » - passionnantes autour du monde. Propulsé dans une multitude d’anecdotes, cet album qui tient de l'atlas et du récit de voyage met en évidence la richesse des différents peuples et de leur culture et se transforme en une invitation à observer pour mieux comprendre le monde qui nous entoure, riche de ses différences.



Un album qui sensibilise également en faisant référence à certains aspects dont les européens ne peuvent se targuer (tueries, exploitation, maladies etc). Les explorateurs choisis dans cet ouvrage furent reconnu pour leur respect des personnes dont ils découvraient les us et coutumes, raison pour laquelle ils ont été retenus.



Le tout superbement illustré et mis en page. Autres gros atouts de l’ouvrage : la mise en valeurs de figures féminines encore méconnues et la traduction qui se veut très fluide et agréable.



Une ode à la curiosité, aux rencontres, à l’audace et à la tolérance. Un très beau cadeau à offrir à tous les petits explorateurs en herbe et à leurs parents.

"Plasticus Maritimus" est un documentaire de poche.



Le sujet écologique est abordé d'une façon très pédagogique, tiré d'une expérience personnelle que nous aurions pu avoir nous-même, très simplement.



L'auteure Ana Pêgo nous confie que petite sa maison se trouvait près de la plage.



Près de cette plage, se constituaient de multitudes flaques de marée dans lesquelles s'amassaient une faune marine diverse et excitante pour ses yeux d'enfants.



Avec le temps et les gens, ces flaques se sont remplis de plastique.







Ana prend le sujet par le biais de l'humour pour nous sensibiliser, parlant plutôt d'une autre espèce de bestioles envahissantes qui prendraient ses quartiers et chasseraient les autres.



Son ouvrage est une sorte de catalogue des "bestioles" plastiques que l'on peut pourrait rencontrer, à l'identique d'un guide d'espèces en forêt ou du bord de mer.







Le petit préambule du documentaire installe la démarche des auteures.



C'est important de le lire.



Les mots sont forts, comme les gens, si on sait les faire agir de la bonne façon.



Des ouvrages jeunesse ont traité de ce fléau en parlant même de grandes plateformes d'ordures flottantes comme des mini continents.







Nous savons que les animaux qui se nourrissent de ses déchets peuvent en mourir, que contaminées, les ressources s'épuisent:







"Ne pas attendre que les problèmes se règlent tout seuls ou que d’autres les règlent à notre place, c’est déjà avoir parcouru la moitié du chemin pour que le monde avance.



Et peu importe notre âge, notre métier ou le fait de se sentir seul, surtout au début. On ne manque pas d’exemples, à travers le monde, de personnes de tout âge et de toute origine qui sont devenues les porte-parole d’une cause. Ni d’exemples de comment une seule personne peut faire la différence.



Nous avons réalisé ce livre pour trois raisons.



D’abord, pour mieux faire connaître le problème du plastique dans les océans. Ensuite, pour que chacun et chacune puisse agir au mieux contre ce problème. Enfin, pour vous présenter Ana, biologiste marine. Depuis qu’elle a commencé à s’inquiéter de la présence du plastique dans les océans, elle n’a jamais baissé les bras. Nous espérons qu’elle deviendra une source d’inspiration pour chacun et chacune d’entre nous....".







Comme vous le verrez, le documentaire fera le lien entre différents éléments inconnus pour nous, essentiels dans l'océan, qui nous fournissent de l'oxygène et de la chaleur mais qui ne peuvent plus en fournir correctement avec la présence de plastique dans l'eau.



Le texte ne prend pas de caractère alarmiste et c'est bien, il informe et fournit des faits qui permettront à chaque lecteur de se faire une idée, puis une opinion.







Combien y a t-il de plastique en mer?



Qu'est ce que sont les microplastiques?



Vous saurez tout.







Les illustrations insufflent, inspirent aux jeunes lecteurs pré-ados un peu de luminosité et légèreté.



Les auteures choisiront donc de séduire le lectorat plutôt que de le faire frémir.



C'est une stratégie qui peut payer ici.







La police très petite et serrée pourrait dissuader quelques jeunes lecteurs en difficulté.



Nous leur conseillons d'aborder ce documentaire comme un roman, de prendre le temps et le ton familier d'Ana suffira à embarquer ces ados curieux.



Après l'exposé très précis et succinct du problème, il y aura des conseils et pleins d'illustrations pour agir, si on le souhaite sans pression à son niveau.



Comment devenir un ranger de la plage propre ou bien appelé "Beach Cleaner"?







Nous vous l'accordons, l'occupation exposée est bien moins palpitante qu'une sortie à la plage pour bronzer, c'est certain.



Toutefois si l'on s'aperçoit que notre plage préférée est occupée par cet "animal" indésirable, l'infâme Plasticus, ce guide pourra servir afin de retrouver le petit espace de loisirs entre copains et copines.





"Plasticus Maritimus" rend agréable et volontaire une mission qui somme toute peut nous paraître au premier abord dégoûtante.



C'est son point fort et une bonne raison de le lire.

Imaginez un monde sans carte. Un monde où on ne sait pas à quoi ressemble « là-bas ». Vous n’auriez pas envie d’aller jeter un œil derrière ces collines, au lointain ? C’est ce qu’ont fait des hommes ainsi que des femmes pour nous ouvrir les yeux sur les mystères de la planète bleue, depuis plusieurs siècles déjà. Les auteurs nous font voyager à travers les continents, les océans et les siècles dans 11 voyages qui ont marqué et changé l’histoire. Embarquez avec Marco Polo, Darwin et tant d’autres grands voyageurs pour un tour du monde grandiose. Un ouvrage jeunesse documentaire que j’ai dévoré, à l’écriture légère mais complète, avec des cartes et des illustrations pour rendre toutes ces explications encore plus dynamiques. Il plaira aux lecteurs dès 8 ans et à tous les autres petits (et grands) curieux sur notre histoire. N’hésitez plus pour le découvrir !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Superbement écrit, richement documenté, les informations s’avèrent à la fois accessibles et claires. Le texte est illustré par Bernardo P. Carvalho, dont les crayons de couleur apportent lumière et émotion à la densité du récit. Remuant, inspirant et tristement essentiel, voilà un ouvrage qui mérite une place sur toutes les étagères.




Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Je remercie Babelio et L'école des loisirs pour ce livre reçu grâce à l'opération masse critique.



Traduit du portugais, le livre traite des plastiques qui vivent dans nos océans. Aujourd'hui est la journée mondiale des océans, j'ai lu ce livre tout juste reçu qui était pile dans le thème !



J'ai bien aimé le fait que soient abordés des points connus sur la pollution plastique mais selon différents axes : les origines des pollutions plastiques, l'histoire du plastique, les échouages d'objets étonnants, le "glanage de plastique" sur la plage (j'ai appris le mot beachcomber dans ce livre), les nuisances du plastique dans la chaîne alimentaire, les dangers des plastiques pour les animaux marins, les micro plastiques.

J'ai aussi beaucoup aimé les dessins très délicats et colorés qui ajoutent un peu de poésie au livre.



Je recommanderai cette lecture (qui fut pour moi rapide, mais la collection est destinée aux enfants/ados)

A partir de 6 ans



Un très beau texte pour cet album à la fois philosophique, scientifique et poétique sur un thème difficile, la disparition et ce qu’il advient de nous après la mort. L’auteur pour autant garde un ton léger et à travers des exemples naturels proposent de façon très ouverte les différentes approches spirituelles sur l’au-delà. Les enfants ont apprécié l’approche scientifique et sereine de cette question mais ont été moins sensibles aux illustrations géométriques et colorées. On peut lire également cet album en piochant des réponses suivant les questions des enfants.

Dans les pages de cet album, on accompagne un petit garçon dans ses promenades quotidiennes. Ce dernier nous raconte avec poésie et simplicité les petits détails qui font de ses déambulations urbaines de vrais moments magiques. Au fil des saisons, qu’il pleuve ou qu’il vente, ces expériences uniques l’aident à grandir et à s’épanouir. Compter les arbres, escalader un tas de sable ou encore faire d’un bâton une épée ou un crayon, lorsque l’on se promène, tout est prétexte à vivre des aventures exceptionnelles. Balade pour les yeux grâce aux superbes illustrations de Madalena Matoso, promenade pour l’esprit en compagnie des jolis textes d’Isabel Minhos Martin, cet album est un grand bol d’air à consommer sans modération qui invite les plus jeunes a quitter leurs canapés et leurs écrans pour aller se dégourdir les jambes et l’esprit.

Un petit esquimau nous fait découvrir les nuances de blancs qu'offrent son monde de froid quand on prète attention. Le ciel, la neige, les ours en ballade, les nuages...

On comprend pourquoi cet album remporta un des prix de la Meilleure Edition 2009 en Littérature jeunesse. L'esthétique de découpages et de multiples variétés de papiers offrent un ensemble très ludique et séduisant. C'est délicat et doux. Le propos est également d'une grande subtilité et invite à l'observation du monde qui nous entoure. Excellent!

Un album doux et poétique. Un hymne à la naissance de l'enfant, à tout ce qu'il a à découvrir.