Passionnée de langues étrangères et de voyages, elle a étudié et travaillé aux Etats-Unis. Elle a suivi un cursus en langues étrangères tout en s'occupant des journaux des établissements scolaires fréquentés.
Elle est diplômée en Psychologie du développement et de l'enfant du Cned (1993-1995) et de la Chilhowee High School en Missouri (1993).
Ayant vécu aux Etats-Unis, très ouverte d'esprit et tolérante, elle a travaillé comme secrétaire (2002-2006), animatrice auprès d'enfants (1997-1998) et réceptionniste d'hôtel (2001-2002).
Mère de trois grands fils, passionnée de mythologie et connaissances diverses, elle aime beaucoup partager ses points de vue et faire réfléchir les gens au travers de ses romans qui poussent à s'interroger et font découvrir des traditions ancestrales. Chacun de ses romans contient une partie de sa vie.
Elle a publié en autoédition une trilogie, "The Dark Rainbow", et chez Lys Bleu Editions : "Kupa Piti", sous-titré "Le trou de l’homme blanc" (2022), un thriller sombre et tourné vers l’horreur, "Ne me laisse pas" (2021), qui relate l’histoire d’un couple qui traverse maintes épreuves dont le deuil et "Seulement un père" (2021), un témoignage sur l’inceste.
Comme une thérapie qui lui a permis de mettre des mots sur des douleurs auxquelles ses amis ou elle-même ont dû faire face, Isabelle Duval écrit "Ne me laisse pas" pour rendre témoignage à son vécu et à toutes ses vicissitudes.
son site : https://linktr.ee/Isabellepjduval
son blog : https://the-dark-rainbow.hubside.fr/
Twitter : https://mobile.twitter.com/rogerisabelle10
J'arrivai devant le commissariat et me présentai à l'accueil en montrant mon passeport et ma carte de police.
Un instant et je ne sais pas pourquoi, je me suis crue au lycée lorsque les profs attendaient les inspecteurs qui venaient les contrôler en cours!
Ça grouillait de partout et d'un autre côté il y avait des flics studieux qui faisaient des papiers ou faisaient semblants quand je passais devant leurs bureaux. Certains me dévisageaient, d'autres me regardaient lourdement ce qui était un peu malsain, voire perturbant! Je doutais énormément de moi depuis toute petite alors avoir des yeux vissés sur moi me perturbait un tant soit peu...
Je passai devant une machine à café et en pris un long sans sucre comme d'habitude et je me dirigeai vers le bureau de Steve.
Nous nous embrassâmes au rythme de nos balancements de reins, nos langues s'entrelaçaient en un tourbillon incessant.
Puis pour finir une symphonie, nous accélérâmes et partîmes en crescendo pour amener la note finale.
Il était quand même son père et elle n'arrivait pas à détacher son regard de lui; l'observant, comme elle le faisait lorsqu'il la violait ;elle connaissait son corps par coeur et là, elle ne le reconnaissait plus.