Isabelle Larocque

Si vous aimez les thrillers, un passé gênant va vous plaire. Oui, c'est d'abord et avant tout un thriller.



Il commence dès les premières pages avec le meurtre horrible du directeur du collège. Il a été éventré et on lui a coupé une main.



De plus, dès ce premier meurtre, on sait qu'Anna est concernée puisque son rituel est semblable à un autre meurtre qu'Anna a vécu. Cependant, on n'en sais pas plus. La tension monte meurtre après meurtre, chapitre après chapitre. Plus il y a de meurtres, plus on craint pour la vie d'Anna.



Au début, je pouvais remettre la lecture au lendemain mais plus j'avançais, plus le suspense s'amplifiait et plus j'avais de la difficulté à retourner vaquer à mes occupations et plus je trouvais invraisemblable un tel scénario.



Comme dans tous les thrillers, à la fin les rebondissements se bousculent et les invraisemblances s'atténuent.



Par contre, l'accent mis sur l'action a réduit la consistence des personnages

Voilà le genre de roman qui attire immédiatement mon attention. Déjà parce qu'il se passe chez moi en Suisse, ce qui est assez rare il faut bien le dire. En plus, j'ai déjà été en vacances à Saint-Luc, ce qui ajoute une part de nostalgie à cette lecture en faisant remonter mes souvenirs à la surface. Mais aussi parce que le mystère qui plane autour de cette maison a éveillé immédiatement mon intérêt. Autant vous le dire tout de suite, l'autrice nous propose une histoire qui vous conduira sur des chemins totalement inattendus!



Au décès de sa maman, Sophia va hériter d'un chalet en Suisse dans le petit village de Saint-Luc. Ayant besoin de quitter sa vie actuelle et de repartir à zéro, elle y voit l'opportunité de construire cette nouvelle vie dans ce chalet en le transformant en maison d'hôtes. Mais dès son arrivée rien ne se passe comme elle l'espérait: les villageois ne sont pas ravis de la voir et elle comprend qu'il s'est passé quelque chose des années plus tôt, mais quoi?



Sophia ne connaissait pas l'existence de ce chalet et encore moins le passé de sa maman avant son décès, aussi son arrivée impromptue dans ce village va l'entraîner dans un tourbillon de révélations, d'événements incompréhensibles et de meurtres sanglants, de quoi lui faire douter de sa propre santé mentale. Que se passe-t-il ici? Quels sont les lourds secrets que lui cachent les villageois? Sa vie est-elle en danger en restant-là?



Du début à la fin, l'autrice nous tient en haleine et nous fait douter constamment de tout et de tous. Comme Sophia, nous ne savons plus sur quel pied danser et nous nous posons beaucoup de questions quant aux événements présents et passés. C'est un policier passionnant et mouvementé qui nous est offert et autant dire que les lecteurs fans de ces romans comme moi, ne pourront qu'adorer cette lecture incroyable aux nombreuses révélations inattendues.



Nous passons par toutes les émotions durant cette lecture, surtout que Sophia est un personnage très attachant à découvrir et plonger dans sa vie ne peut que nous toucher. Tout ce qu'elle a vécu nous donne envie de la soutenir face à ces nouvelles épreuves qui se dressent devant elle et qui nous font craindre le pire pour elle. Réussira-t-elle à découvrir ce qu'on lui cache et surtout à le faire en en ressortant indemne elle-même? Rien n'est moins sûr...



En bref, je me suis régalée avec cette histoire et je ne peux que vous conseiller chaudement de plonger dans ces secrets profondément enfouis dans ce village en apparence si paisible.

Après le décès de sa maman, Sophia hérite d’un chalet de ski dans le village de Saint-Luc. La jeune femme saisit cette opportunité pour prendre un nouveau départ, quitter le Québec et se reconstruire, seule. On découvre, avec elle, la beauté de la Suisse et de ses montagnes mais aussi sa nouvelle maison et ses 75 marches.



Rapidement, l’auteure nous plonge dans une ambiance oppressante et sombre. En effet, Sophia semble avoir un passé douloureux et souffrir de troubles psychotiques. De plus, les habitants du village se montrent hostiles à son égard sans raison apparente. Enfin, des événements troublants se déroulent dans le chalet, notamment, un verre rouge qui apparaît mystérieusement dans les différentes pièces de la demeure. Le décor est posé avec efficacité et donne envie de poursuivre sa lecture pour en savoir davantage.



Néanmoins, je pense que l’intrigue commence véritablement lorsqu’une jeune fille est portée disparue. Les villageois sont alors persuadés que cet incident est lié à Sophia avant de faire comme si rien ne s’était produit. Cette dernière va donc enquêter et déterrer le passé de sa mère pour essayer de tirer les choses au clair.



Au fur et à mesure, des épisodes de plus en plus déconcertants se déroulent. Sans compter que le comportement des villageois est absolument étrange. On en vient à se poser de multiples questions. A tel instant, est-ce la maladie de Sophia qui s’exprime ou la réalité ? A moins que ce soit un coup monté ? Je me suis même demandée si les événements pouvaient être d’origine paranormale. Tout du long, j’ai imaginé de nombreuses hypothèses.



Plus on avance dans la lecture, plus l’auteure nous dépeint une histoire folle, au suspens palpable. On tourne les pages frénétiquement pour connaître la vérité. On finit par ne plus savoir qui croire et se demander si ce que l’on a « vu », s’est réellement passé ou a été rêvé. On peut dire que le lecteur devient Sophia et le temps du roman, peut « ressentir » certains symptômes de la maladie.



Même si elle est potentiellement coupable, on arrive aisément à s’attacher à cette héroïne atypique. J’ai eu de la peine pour elle, j’ai eu envie de la soutenir dans ses péripéties. Certes, la pathologie dont elle souffre ne correspond pas vraiment à ce qui est décrit dans le roman mais l’histoire reste agréable à lire. J’ai particulièrement apprécié les moments où l’auteure nous dévoile le passé de son personnage.



Puis arrive le dénouement final, je n’y avais absolument pas pensé ! C’est avec grand plaisir que je me suis laissée surprendre par les dernières révélations. C’était à la fois glauque, malsain et encore une fois, totalement fou !



Dans l’ensemble, ce roman a été une belle découverte et un bon divertissement. Cette histoire est courte et très prenante ce qui en fait un vrai page-turner. Attention, pour ceux qui s’attendent à lire un roman policier, je trouve que cette histoire est avant tout psychologique.
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Je remercie tout d'abord l'auteur pour ce service de presse! Ce polar est super, j'aime beaucoup la couverture et ce qui est agréable, c'est la "souplesse" du livre en lui-même. Merci beaucoup!



Concernant l'intrigue, ce qui m'a le plus plu, c'est la façon dont l'auteur nous en apprend petit à petit sur "ce passé gênant" justement. Page après page, chapitre après chapitre, nous découvrons un peu plus du passé d'Anna, le personnage principale de cette histoire. On comprend vite qu'elle est au centre, mais au centre de quoi?



J'ai cherché avec elle, j'ai essayé de comprendre avec elle, de trouver, mais même si elle nous en apprend un peu plus sur elle au fil des mots, c'est bien trop difficile de trouver le coupable de toute cette histoire... A chaque chapitre il y a un suspect potentiel, à chaque meurtre il faut chercher un autre coupable, à chaque page, il faut se méfier... Oui, parce que finalement, je n'avais confiance en personne, je ne croyais personne, je doutais de tout et tout le temps.



Anna est une personne très attachante mais en même temps, elle m'énervait un peu car je me disais qu'elle ne prenait que de mauvaises décisions. Une personne trop gentille peut-être, pas assez incisive et naturellement bourrée de regrets...



Un suspense très bien tenu du début à la fin, un final rebondissant, et une suite possible (y-en aura t'il une??). Un très bon polar!
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On est rapidement plongé dans l’histoire avec la découverte du corps du directeur de l’école et d’un possible lien avec le mystérieux passé d’Anna, qui est dévoilé au fil de l’histoire. Les meurtres s’accumulent. C’est à se demander quand tout cela va prendre fin. Le suspense et le mystère autour de cette étrange affaire nous tiennent en haleine pendant tout le livre. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Anna. A sa place, beaucoup auraient déjà pris leurs jambes à leur cou. Pauvre Anna ! Elle n’a pas une minute de répit, mais c’est ce qui m’a beaucoup plu dans ce livre. Il n’y a pas de temps mort.



J’aurais un petit bémol. Certains détails sont répétés plusieurs fois. L’exemple qui me vient à l’esprit, c’est celui de l’escalier qui craque. A chaque fois qu’Anna l’emprunte, il craque. Et comme elle l’emprunte régulièrement, cela devient répétitif. Ce n’est bien entendu qu’un petit détail qui ne gâche en rien la lecture ;) Je n'ai pas pu lâcher le livre avant d'avoir le fin mot de l'histoire.



En bref, j’ai aimé découvrir ce roman. Un très bon thriller que je conseille aux amateurs du genre.

Petite histoire vite lue, nous suivons une enquêtrice qui va essayer de retrouver le responsable du viol d'une jeune fille, ce viol a été d'une sauvagerie extrême et va mettre cette enquêtrice dans tous ses états. Cette histoire comporte pas mal d'incohérences, mais l'écriture est fluide et donc elle se lit tout seule, la fin est assez surprenante et m'a laissée perplexe. Je ne la retiendrais bien évidemment pas mais je ne suis pas déçue de l'avoir lue.

Sur le quatrième de couverture, on peut y voir une note disant: "Un thriller psychologique, un suspense magistral".

Qu'en est-il réellement ?



Force est d'admettre qu'il y a énormément de suspense et ce, du début à la fin. Il y a des livres qui sont parfois long à démarrer, qui traîne en longueur avant que quelque chose s'y passe... pas dans ce livre-ci. Dès la page 8, notre curiosité est piquée au vif par la découverte d'un premier meurtre barbare - et nous ne sommes pas au bout de notre peine - et on ne cesse de ce questionner sur les motifs de tous ces meurtres.



J'ai eu beau tenter de me creuser les méninges pour découvrir le coupable avant que l'auteure ne décide de me l'apprendre... ce fut chose impossible. Chaque fois que nous avons des soupçons sur le tueur, on est mystifié peu de temps après. Chapeau Madame Larocque! Vous m'avez eu sur toute la ligne.



Le livre est captivant à souhait, hyper bien rythmé... bref, on ne s’ennuie pas une seule seconde. De plus, il y a énormément de dialogue alors il se lit très rapidement.
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Le lecteur est presque immédiatement plongé dans l'intrigue suite à la découverte du corps du directeur du collège et d'un lien possible avec le passé très mystérieux d'Anna. Ce dernier nous est dévoilé au fil du roman et, bien sur, les meurtres s'accumulent.



Ce roman est palpitant, captivant, le rythme est soutenu et l'action est constante. J'ai beaucoup apprécié la fluidité de l'écriture de l'auteure.



J'ai adoré tous les personnages et ils ont tous un rôle à jouer dans l'intrigue. Anna Meier est complexe, attachante et torturée, faut le faire!



C'est définitivement un page-turner! Je vous mets au défi de déposer ce livre avant la fin!

Amateur de thrillers, celui-là est pour vous!

Un livre palpitant à lire où le mystère nous tient en haleine page après page. La plume de l’auteure est fluide, l’action est constante et les descriptions sont juste assez présentes!



J’ai beaucoup apprécié la mise en scène au début du livre, elle nous embarque en beauté sans nous plonger directement dans un drame en pièce détachée. On découvre le passé gênant de Anna doucement. Chaque retour en arrière ajoute un petit morceau qui nous donne envie d’en savoir plus, tout en plongeant dans une série de meurtres qui arrivent subitement…



Quelle mauvaise semaine elle passe l’héroïne de ce livre! Anna est une femme qui tente de vivre sa vie simplement, même si son passé est loin de l’être. Son ancienne vie vient la hanter, elle doit faire preuve de sang-froid pour ne pas flancher devant tous les problèmes qui lui tombent dessus sans relâche.

J'ai passé un bon moment de lecture, du suspense, le l'intrigue.

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!



Un très bon suspense, un roman qui nous transporte dans des événements qui dérangent et qui permet au lecteur de mener sa propre enquête tout en amassant des indices ici et là.

Sophie une jeune femme qui est l’héritière d'un chalet appartenant à sa mère, une cabane qui lui était inconnue jusqu’à la mort de celle-ci. Un beau chalet de ski situé en Suisse au sein du canton du Valais. Comme elle n’avait jamais entendu parler de ce lieu et du village de Saint-Luc, village natal de sa mère, Sophia décide de rénover la maison en chalet de ski afin de la louer pour les touristes.

Mais les gens du patelin, accueillent Sophia avec d’énormes réticences, puisque les souvenirs reviennent faire surface, une trentaine d’années se sont écoulés depuis les événements, mais les gens n’ont pas oublié. Sophia vivra des phénomènes étranges, elle refuse d’y croire et de penser que la maison est hantée comme la rumeur le dit.

Sophia souffre de schizophrénie, alors elle se questionne et croit que tous les phénomènes sont des effets de sa maladie qui se manifestent. Est-ce que Sophia qui a découvert sous peu cet endroit, peut imaginer toutes ses manifestations ? Quelle est la raison de la réticence qu’elle ressent des gens ? Pourquoi les villageois sont-ils si indifférents ou méchants envers sa présence dans leur village ?

Un excellent huis clos qui fait augmenter l’adrénaline du lecteur, l’auteure à créer une atmosphère indocile et angoissante. La plume d’Isabelle Larocque est facile à lire, captivante, et stimulante. L’intrigue provoque des frissons, les sujets abordés sont bien traités comme la maladie mentale, les enquêtes policières qui stagnent, les mensonges, la manipulation, les inconforts, etc.

C’est un magnifique thriller psychologique bien orchestré par Isabelle Larocque, c’est un vrai coup de cœur.






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Il y a des chroniques plus faciles à faire que d’autre et là, malheureusement ce n’est pas le cas. J’ai reçu ce Livre par Service presse via l’auteure. Forcément, je vois polar/thriller je fonce !!!!

Alors je ne suis pas là pour « dénigrer » le travail de l’auteure, je ne suis personne pour juger ce livre mais vraiment je suis complétement passée à côté … Pourtant, à un moment l’auteure semblait aller dans une direction mais … non …

L’histoire est simple Sophia hérite de sa mère d’un chalet en montagne qu’elle souhaite retaper pour en faire un gîte, mais les habitants du village ne l’accueille pas les bras ouverts ; Pire elle subit des choses étranges et reviens sur le passé trouble de sa mère. Sophia souffre de pathologies qu’elle soigne mais qui ne l’aide pas vraiment.

Le thème principal n’est pas le mieux exploité, dommage pour moi ayant eu des contacts avec des personnes souffrant de ce « mal » je connais un peu le sujet ; Après attention c’est un roman mais ….

J’aurais voulu que l’auteure développe davantage les débuts de sa maladie, et le passé de Sophia nous avons eu une bride mais pas assez ; Le Roman est d’ailleurs trop court je pense pour être davantage exploité. Bref tout ceci pour un final un peu farfelu, j’ai voulu le finir pour honorer l’envoi quand même mais je suis passée complètement à côté de l’histoire, des personnages, de l’ambiance.
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J’ai tout simplement adoré cette lecture qui m’a fait passer par de nombreuses émotions.



De la compassion pour Sophia qui, lorsqu’elle arrive dans son chalet après le décès de sa mère, est rejeté par les villageois qui la traitent de folle.



Des doutes face à la bonne foi de Sophia, qui a des hallucinations et qui ne se rappelle plus de certaines choses, entre autres, elle ne sait pas si elle a pu tuer ou non.



Des frissons, car certains passages donnent froid dans le dos. L’auteur arrive à captiver le lecteur et à créer une ambiance pesante voire stressante.



Sont traités dans ce roman des sujets forts, selon moi, comme la maladie mentale qui fait peur lorsqu’elle n’est pas comprise, et qui amène à rejeter le malade au lieu de l’aider.



Le mensonge et la manipulation sont très largement abordés et démontrent la dangerosité de certaines personnes… pas toujours celle que l’on croit.



Et enfin l’espoir d’une renaissance et d’un peu de bonheur.



Un magnifique coup de coeur pour ce texte qui m’a fait passer un très agréable moment de lecture.

Merci aux éditions L'Arlésienne pour leur confiance renouvelée.



Sophia vient d'hériter d'un chalet de ski en Suisse, dans le charmant village de Saint-Luc.



Vu la demeure, elle pense la rénover pour en faire une maison d'hôtes.



Sa mère, ne lui ayant jamais parlé de son village natal, ne connait rien du passé chaotique de cette ville et de ses habitants.



Trente ans plus tôt, des évènements étranges se sont déroulés au village, mais personne ne veut parler, tous se taisent et font comme si de rien n'était.



Des phénomènes étranges apparaissent sous son nez, mais Sophia refuse d'y croire.



Serait-ce sa schizophrénie qui lui fait imaginer toutes ces étrangetés ? Non, elle ne pense pas divaguer, ce n'est pas possible...



Surtout qu'elle est la seule à voir des cadavres, des disparitions, et que les habitants la traitent de folle. Elle ne sait plus distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas.



Qu'en est-il vraiment ? A-t-elle tout imaginer ? Sa maladie lui joue-t-elle des tours ?



L'auteur traite avec parcimonie de la maladie mentale et du trouble qu'elle peut provoquer autant chez le malade que chez les gens qui la côtoient.



Le mensonge et la méchanceté des villageois envers Sophia la font douter plus que de raison, elle est sans cesse dans le questionnement.



Les personnes les plus dangereuses ne sont pas celles que l'on croit ! La manipulation est la pièce maitresse de l'intrigue.



Un scénario très psychologique qui trouve son explication rationnelle à la fin du livre.
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Globalement l'histoire est vraiment bonne. On s'attache à Theresa Müller et même au meurtrier. Ce sont des personnages complets et logiques (presque tout le temps).

Au début j'ai cependant un peu galéré à cause des noms de rues en allemand. Les lire était contraignant, les situer impossible. J'ai trouvé qu'on s'attardait un peu trop dessus alors qu'ils se ressemblaient tous pour moi, que je les oubliais dans la seconde où je les avais déchiffrés et qu'il m'était impossible de me rappeler qui habitait à quelle adresse.



Grosso modo le style est très agréable, il est très facile d'entrer dans l'histoire et plutôt difficile de refermer le livre avant la fin.

Cela dit j'ai quand même repéré quelques petites choses désagréables :

Des dit-il/dit-elle après chaque répliques de chaque personnage dans les dialogues du début. C'est lourd, répétitif et inutile.

Des tournures de phrases étranges, mélange entre le québécois, le suisse et aussi quelques fautes.

(exemple : Aussi bien au lieu d'autant, rejoindre pour téléphoner (à la limite joindre c'est ok, mais rejoindre ça sonne faux), patte de chaise au lieu de pieds, auto pour voiture. Ce dernier en particulier est très étrange et très souvent utilisé, surtout pour auto de police, ça dédramatise tout, je trouve. En Belgique, et aussi en France je pense, auto est plus utilisé pour les « petites autos » avec lesquelles les enfants jouent. Du coup ce n'est pas vraiment faux de l'utiliser pour désigner les voitures mais ça fait une impression super bizarre. Bon, ce n'est pas grave non plus mais quand on est pas habitué à ce langage ça surprend et ça nous sort un peu de l'histoire.)



A un moment il y a un retournement dans l'histoire, je ne peux pas vraiment en parler parce que ça vous gâcherait la lecture mais c'est la première fois que je lis un roman auto édité qui tente de faire ça et qui... y parvient ! Je tenais du coup vraiment à en parler un peu parce qu'avant que l'auteure ne décide de nous retourner la tête je n'avais rien vu venir. C'est un très très bon point.



Les persos sont la plupart du temps crédibles même si par moment leurs réactions sont un peu illogique ou énervante. Cela dit dans la plus grosse partie du roman je n'ai vraiment pas eu grand chose à leur reprocher.



La Suisse est finalement assez peu présente dans les histoires que j'ai l'habitude de lire, du coup c'est sympa une histoire qui s'y passe enfin (malgré les noms de rues imprononçables).

C'est un thriller sympathique où l'on suit à la fois la flic et le tueur. C'est fait intelligemment, on se fait parfois mener un peu en bateau par l'auteur mais c'est bateau assez solide et plutôt joli, si bien qu'on fini par la laisser faire avec le sourire.



Finalement est-ce un coup de cœur ? Je crois bien que oui. Peut-être pas le gros coup de foudre comme on en a qu'un ou deux par an mais c'est tout de même une très bonne histoire qui, pour moi, mérite d'être lue.
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Un homme à la passion pour le moins inhabituelle (il s'introduit chez ses voisins et recopie leur décoration d'intérieur) trouve la mort de façon suspecte. Pour les habitants de la rue Morillon, c'est le premier acte d'une série de crimes qui va secouer la vie de ces gens bien sous tous rapports. L'inspectrice Ocean Tremblay va découvrir que sous les dehors civils des Morillonnais se cachent des ténèbres et des vices insondables.



Voyeurs porte très bien son titre. Isabelle Larocque livre avec ce roman une histoire sombre dans laquelle personne ne semble innocent. Déviances en tous genres, vices cachés... c'est la noirceur présente dans le coeur de chacun qui est finalement le principal criminel dans ce roman policier. Une commère qui tient des fiches sur ses voisins, un romancier suspect, un homme qui bat sa femme, une mère de famille prostituée à ses heures... chaque personnage de l'intrigue cache derrière sa persona de citoyen lambda une déviance. Et c'est l'un des points forts du récit. Nul n'est "pur". L'autrice nous transforme, nous lecteurs, en voyeurs.



L'écriture est efficace, va droit au but. C'est sans fioritures, direct, et le récit se lit de fait très vite. L'écriture, très canadienne, diffère un peu de ce qu'on a l'habitude de lire en termes de francophonie, et permet de faire souffler un vent frais sur notre lecture. On se fait bien vite aux régionalismes employés qui donnent un supplément d'âme à cet univers.



Une lecture très agréable qui n'est entachée que par quelques coquilles malvenues, mais rien de bien dramatique.



Pour résumer, on aime l'atmosphère, le ton et le style. Et si on regrette la présence de quelques coquilles, on passe bien vite outre pour se laisser porter par un récit fascinant. Voyeurs est un roman qui mérite bien des lecteurs.

Une lecture pleine de suspense qui va vous entraîner loin des chemins normaux !

Sophia a hérité un chalet de ski et décide de faire des travaux pour ouvrir une maison d’hôtes. Mais son arrivée dans ce village de montagne ne va pas passer inaperçue, elle est la fille qui a hérité de cette maison et de ses évènements étranges qui s’y sont passés et comme par hasard, les évènements recommencent à son arrivée ! Troublant !

Oui réellement troublant et vraiment, l’auteur à réussi son pari de nous mettre le doute sur toutes les personnes de cette histoire, donc on ne sait plus qui peut être bon ou mauvais même Sophia l’héroïne de l’histoire.

Franchement nous sommes dans un polar très bien ficelé, une histoire vraiment hors du commun, et c’est ce que j’aime comme lecture.

Oui je lis de tout, mais il faut que cela sorte de l’ordinaire, car les histoires bateaux, trop peu pour moi !

Ici, aucune minute de répit, laissez-vous tenter et vous verrez de vous-même que cette histoire vaut le détour !

Globalement, c’est un roman policier où le suspense et les doutes sont présents, mais où, malheureusement, le côté « enquête » ne ressort pas assez à mon goût. Cependant, tout parait malsain, sombre, froid. Et c’est parfois un peu pesant, angoissant et oppressant, surtout lorsque ce livre est lu dans le silence nocturne d’une maison endormie. Entre les mystères cachés, l’étrangeté des villageois et le passé douteux de tous, tout est fait pour que le lecteur entre dans un cercle de tourmente et de folie. L’histoire est basique, puisqu’on y trouve des éléments simples et logiques : une maison hantée, quelques interventions bizarroïdes, des morts, et pas mal de mystères. Donc c’est simple oui, mais relativement efficace.
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Un rassemblement d'évènements absurdes et une fin totalement ridicule.

Histoires Courtes de Psychopathes est un recueil de nouvelles destiné à un public averti. On y trouve plusieurs récits noirs, à l'ambiance trash et morbide, mais avec une pointe d'humour très sombre, tant la folie est décomplexée dans ces histoires.



Chaque nouvelle est l'occasion de se plonger dans l'esprit malsain d'un psychopathe, et de ses méfaits. Ce qui est passionnant, avec ce texte, c'est la soudaineté de l'intrusion de la violence dans le quotidien. L'irruption d'une explosion d'hémoglobine et de viscères, comme si le goût du morbide et les pulsions de mort des personnages pouvaient éclater à tout moment.



Outre le gore, les histoires reflètent également des travers de la société, et de l'humanité (jalousie, obsessions, ennui, vanité...) que les atrocités des psychopathes viennent sanctionner.



Le tout est servi par l'écriture factuelle, efficace et presque "scientifique" de l'autrice. Il s'en dégage un détachement face au déferlement de sang qui place le lecteur dans les chaussures des psychopathes.



Je déplore toutefois quelques coquilles et erreurs qui ne m'auront néanmoins pas sorti de ma lecture.



Je ressors donc satisfait de cette plongée dans les esprits criminels décortiqués par Isabelle Larocque, et recommande cette lecture à tous les fans de récits noirs, nihilistes, et gore.



Un véritable exutoire.