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Citation de Ziliz


J'étais blottie contre elle [ma mère], tout contre, elle passait ses mains dans mes cheveux, doucement, tendrement, sans rien dire, et peut-être ai-je pu croire, comme elle l'a cru aussi, que j'avais du chagrin, simplement du chagrin, un de ceux qui nous étreignent et nous angoissent, qui nous font pleurer et puis qui s'estompent et enfin disparaissent. Juste un chagrin de passage.
Les larmes ont cessé de couler mais le noeud qui me serrait la gorge ne s'était pas dissous. J'étouffais. Il fallait que je sois seule. J'ai repoussé ma mère. C'était pas du chagrin. Ça n'avait pas de nom, ça ne se consolait pas, ça ne s'oubliait pas, c'était là, c'était moi tout entière.
(p. 91-92)
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