Sans attendre le dimanche suivant, je me rendis chez Babazot dès le mercredi. De loin, la demeure paraissait paisible, mais, lorsque je pénétrai dans la cour, la scène était si incroyable que j'en restai bouche bée. Face à Babazot qui, enfoncé dans sa chaise longue, tirait sur une pipe, Pero Luka ou "le Grand Manouche", comme on nommait le chef de la famille installée dans les communs, était en train de jouer du violon.