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Critiques de Israël Horovitz (5)
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Monologues pour hommes : La chute de l'ange..

Relecture de la chute de l'ange rebelle de Roland Fichet. Je n'ai pas ce recueil là mais les autres pièces font partie d'autres recueils alors je m'y retrouve. Le monologue de Fichet est intriguant, intéressant, perturbant, entre surréalisme ancré dans une réalité sociale forte : famille de onze soeurs, la mère morte, le petit ange rebelle qui s'enfonce dans une chute mystico-sociale. Parfois le psychédélisme glauque nous aspire et parfois, la hauteur symbolique nous rattrape. Écrits en fragments, la narration principale (qui est très simple), respire. Quelques touches de couleurs et de fulgurance nous explosent au visage. Cette genèse où les hommes et les femmes sont sur une route un a le sourire, l'autre pas... Ces images fortes ne laissent pas indifférent et même si dans le flux de paroles on se noie un peu, les images christiques nous mènent au dénouement où la mère est sacrifiée par le 12e fils, le Juda, l'ange rebelle. Un fait divers de plus en moins ?
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John a disparu et autres pièces courtes

Quatre pièces courtes de l'auteur phare des années 90. Le format bref lui convient à merveille. Le titre éponyme est post 11 septembre. John, le père, le mari est porté disparu. Des révélations devaient surgir, mais comment survivre quand les nœuds sentimentaux restent noués, sans leste ? Le format cinématographique avec des digressions oniriques fonctionne très bien. La deuxième pièce Security est toujours très actuelle. Un auteur très en avance sur son temps. Un aéroport, un contrôle qui tourne mal et toujours les mêmes qui trinquent, par erreur, par anticipation du problème. Dans la troisième pièce, une vieille dame raconte sa vie en cherchant son pas sur la plage. Presque centenaire, on ne sait pas si elle délire ou si elle est lucide, mais sa quête nous en dis long sur les 9 vies d'humains que l'on vit, parfois. la dernière est une pièce glauque, sur les rapports pervers entre deux personnes grosses, cherchant, mendiant l'amour, comme elles peuvent. Malsain mais court alors ça va. Un recueil très bien écrit et parfaitement taillé pour la scène. Mais bon qui osera s'y coller ? En tout cas à lire, c'est un délice.
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Un New-Yorkais à Paris

J’ai choisi de lire l’autobiographie d’Israël Horovitz surtout par curiosité puisque je crois n’avoir jamais vu ni même lu de pièces du dramaturge américain.

J’ai trouvé que le monsieur de 70 ans et des poussières avait l’air sympathique sur la couverture : c’est déjà un point de départ… J’étais persuadée qu’il avait des choses à dire et j’avais raison. (...)

Si ce livre est émaillé d’anecdotes étonnantes et amusantes, il m’a touché par sa sincérité. Israël Horovitz gravi une à une les marches du succès et il le doit autant à son talent qu’à sa discipline de travail. Marathonien, tout comme sa troisième épouse, il s’impose un rythme quasi militaire dans l’écriture de ses pièces. À soixante-dix ans passés, il porte sur son parcours personnel un regard parfois teinté d’ironie mais il est avant tout un homme vivant, positif et profondément engagé dans son art.

Quand, au fil des pages, Monsieur Horovitz égrène un à un le nom de ses pièces de théâtre, toutes auréolées d’un certain succès : Les rats, L’indien cherche le Bronx, Le premier, etc. on ne peut s’empêcher de penser au petit garçon qui, soixante ans plus tôt, ramassait les balles de golf sur les greens du Massachusetts.
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L'Avant-Scene Theatre n°1031-1032 ; Lebensr..

Israël Horovitz aborde un thème qui peut déranger par la manière dont le sujet est traité. Et pour abordé une période mainte fois traitée, il fallait bien une nouvelle approche théâtrale.

Années 1930-40, Hitler explique la volonté d’expansion de l’Allemagne avec le terme de ‘’Lebensraum’’ (espace vital).

Début XXIes, le chancelier allemand Rudolph Stroiber sort d’un cauchemar qui lui inspire une nouvelle mesure pour ‘’atténuer autant qu’il est humainement possible, l’incommensurable honte que nous, Allemands, ressentons chaque jour à cause de ce que notre pays a fait subir aux compatriotes juifs il y a soixante ans’’, faire revenir en Allemagne 6 000 000 de juifs dispersés dans le monde entier, leur donner du travail et la nationalité allemande.

Et c’est là que le débat commence :

Chez les juifs de la diaspora : faut-il y aller, accepter ? N’est-ce pas plutôt pour achever le travail commencé soixante ans plus tôt

Chez les allemands : voir des étrangers, qui ne parlent pas leur langue, leur prendre leur travail ? On découvre alors que les jeunes ne connaissent pas réellement le passé de leurs parents et de leurs grands-parents. Il y a une négation de ce passé, de ces actions ? Le dénoncer relèverait-il d’un complot juif ?

Comment cette politique va-t-elle se mettre en œuvre ? Avec quelles conséquences dans la population et les mentalités ?



Un fait est intéressant à noter grâce au paratexte de cette pièce, et c’est avantage des textes publiés dans ce magazine (L’avant-scène théâtre). Comment est née cette pièce ?

Après avoir refusé une bonne quinzaine de fois de se rendre en Allemagne, I. Horovitz se décide enfin à se rendre dans ce pays pour rencontrer des acteurs et metteurs en scène qui travaillent sur ses pièces. Il prend alors conscience, dit-il, de la notion plutôt abstraite de la population juive (personne ne semble connaitre de juifs) et de la culpabilité provoquée chez les jeunes allemands. Alors, lors d’un footing matinal, l’idée est née, brutale, au point qu’il interrompt tout ce qui était sur le feu (pièce et scénario) pour ce nouveau projet. Avec succès.

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Un New-Yorkais à Paris

On ne sait ce qui surprend le plus dans cette biographie étonnamment joyeuse : la désinvolture avec laquelle le dramaturge américain aux quelque soixante pièces parle de sa judéité, de son travail (sans aucune panne d'inspiration) ; son optimisme face à la vie, son énergie, malgré une enfance de gosse battu au milieu de parents toujours au bord du divorce ?
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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