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Citation de babel95


Puis la planète laissa prospérer l'homme : son règne fut le plus féroce, le plus puissant - et le dernier. Il fut le destructeur prodigieux de la vie. Les forêts moururent et leur hôtes sans nombre, toute bête fut exterminée ou avilie. Et il y eut un temps où les énergies subtiles et les minéraux obscurs semblèrent eux-mêmes esclaves ; le vainqueur capta jusqu'à la force mystérieuse qui a assemblé les atomes.
- Cette frénésie même annonçait la mort de la terre...., la mort de la terre pour notre Règne ! murmura doucement Targ.
Un frisson secoua sa douleur. Il songea que ce qui subsistait encore de sa chair s'était transmis, sans arrêt, depuis les origines. Quelque chose qui avait vécu dans la mer primitive, sur les limons naissants, dans les marécages, dans les forêts, au sein des savanes, et parmi les cités innombrables de l'homme, ne s'était jamais interrompue jusqu'à lui...Et voilà ! Il était le seul homme qui palpitât sur la face, redevenue immense, de la terre !
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