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3.13/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1871
Mort(e) : 1966
Biographie :

Jacques-Gabriel Prod’homme (1871-1956) est un musicologue français du XXe siècle. Vice-président de la Société française de musicologie. - Bibliothécaire et conservateur des Musées du Conservatoire et de l'Opéra (1930-1940)

Source : Wikipédia et Catalogue de la BNF
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Bibliographie de Jacques-Gabriel Prod`homme   (9)Voir plus

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Ayant été examiné d'après les statuts, tout le monde se moqua de mon long archet et de la grosseur de mes cordes (il montait son violon avec des cordes de violoncelle) ; mais après l'expérience, j'eus de si grands applaudissements que les autres candidats concertistes ne se hasardèrent plus à se faire entendre. Dans une grande cérémonie nocturne d'église, mon concerto excita un tel enthousiasme, que tous les religieux coururent au dehors pour commander le silence au peuple.
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L'enthousiasme des dilettantes gagnait la foule. La mode viennoise était toute « à la Paganini ». Au restaurant, pour offrir ce qu'il y avait de meilleur et de plus cher, le garçon demandait au client s'il désirait manger à la Paganini ; on faisait des côtelettes à la Paganini, des petits pains à la Paganini, en forme de violon ; les femmes portaient des rubans, des écharpes, des boutons à la Paganini ; on fumait des pipes, des cigares à la Paganini ; on prisait dans des tabatières à la Paganini ; on jouait sur des billards à la Paganini, etc., etc.
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Des longtemps, en Allemagne, Liszt était grand considéré comme un compositeur ; en France, depuis quelques années le public musicien semble vouloir lui accorder bientôt ce titre une certaine curiosité, comme toujours en pareille matière, curiosité qui se changera peut-être en une admiration consciente et réfléchie, incitera à écouter ses grandes compositions orchestrales ; on ne dit plus, - ou l'on ose plus dire que Liszt "ce n'est pas de la musique" et l'on daigne enfin compter le Paganini du piano parmi les composteurs du XIXe siècle.
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A ce moment, Berlioz, depuis quatre ans et demi à Paris, y avait fait déjà de nombreuses connaissances. On se plaît à se le représenter, avec sa fougue juvénile et sa verve presque méridionale, fréquentant les cénacles du romantisme naissant, exposant ses idées musicales, si contraires au goût de l'époque, engouée de Rossini, entouré d'amis dont plusieurs se feront ses admirateurs ou ses défenseurs.
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Beethoven avait près de trente ans lorsque, le 2 avril 1800, il offrit au public viennois la première audition de sa première Symphonie.
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Le répertoire wagnérien avait conquis ainsi, en vingt-trois ans, nos grandes scènes nationales. Il ne lui manquait pour être complet, que les Fées et Rienzi, dont la représentation ne s'est jamais imposée.

Il semblerait que l'œuvre de Wagner étant joué couramment sur nos théâtres, les concerts, qui l'avaient fait connaître, pouvaient l'abandonner. Or, c'est le contraire qui s'est produit : plus l'œuvre wagnérien a été vulgarisé par la représentation, plus le public des concerts s'est montré friand d'en entendre et d'en réentendre à satiété des fragments symphoniques ou dramatiques.
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Mais ce dernier, au milieu des succès qu'il recueillait partout sur sa route, menait une vie rien moins qu'exemplaire. Loin de la surveillance paternelle, le jeu et les femmes occupaient tous ses loisirs, et il arriva qu'un jour, ayant tout perdu au jeu, jusqu'à son violon, un amateur dont il nous a conservé le nom, M. Livron, lui prêta un superbe Guarnerio pour se présenter devant le public. Après le concert, enthousiasmé, l'amateur fit cadeau à Paganini de l'instrument.
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ADRIEN WILLART (1490?- 1062)
Willaert (ou Vuilliart, Wigliart, ou simplement Adriano) naquit, d'après l'historien de la Musique aux Pays-Bas, Van der Straeten, à Bruges ou à Roulers, en 1490, au plus tard. On sait qu'il lut l'élève de Jean Mouton (mort en 1522 à Saint-Quentin) et de Josquin Després (1450 ?)-1521 , qu'il étudia le droit à Paris, et qu'il arriva en Italie en 1316. Pendant dix ans, il vécut d'abord à Rome, puis à Ferrare et à la cour du roi de Hongrie et de Bohême, Louis 11. Le 12 décembre 1527, il fut nommé maître de chapelle de Saint-Marc de Venise, aux appointements annuels de 70 ducats (il arriva, à la fin de sa vie, à toucher 200 ducats).
Considéré comme le fondateur de l'École vénitienne, le Flamand Willaert passe pour être l'inventeur de la composition pour doubles chœurs, genre qui lui fut suggéré, dit-on, parla disposition même de la basilique de Venise, avec ses deux galeries pourvues chacune de grandes orgues.
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Néanmoins, l'oeuvre de Bayreuth commençait à faire sentir son influence. La Belgique, ce pays de langue française où Wagner fut d'abord exécuté en traduction, ouvrit la marche; et les journalistes ou dilettantes qui revenaient de Bayreuth et de Bruxelles, avivaient par leurs récits la curiosité de voir ou de revoir une oeuvre de Wagner au théâtre.
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Les fêtes de Beethoven à Bonn eurent lieu du 11 au 13 août. Toute l'Europe musicale y était représentée, officiellement ou non. Liszt, à la générosité duquel elles étaient dues en grande partie, en partagea la direction avec Spohr. D'emblée, écrivait Berlioz au Journal des Débats, sa cantate le plaçait très haut parmi les compositeurs. Comme virtuose, il exécutait le Concerto en ut mineur. Après ce festival, il se retira quelque temps avec sa mère et ses enfants sur les bords du Rhin et rentra à Paris vers la fin de l'année. Il repartait en hiver pour l'Alsace, la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie ; faisait répéter avec Berlioz Roméo et Juliette à Prague, s'arrêtait chez le prince Lichnowski, au château de Groetz, d'où il adressait à son ami Schober un plan d'article sur la Wartbourg, qu'il rêvait de restaurer.
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