Jacques Gandebeuf a été journaliste à Clermont-Ferrand puis reporter dans la presse stéphanoise.
Grand reporter puis éditorialiste au "Républicain Lorrain" de 1966 à 1992, durant une trentaine d'années, ses déplacements fréquents tout autour du monde ne lui laissaient guère de temps d’approfondir le passé refoulé de la société locale.
Il lui fallut attendre la retraite, en 1992, pour entreprendre un long travail de recherche, sans prétention d’historien, sans aucune préoccupation commerciale mais seulement pour montrer son respect au pays qui l’avait si bien accueilli.
Il a choisi d'ailleurs de rester à Metz et a écrit depuis, sur ce qu'il pense avoir compris de la complexité mosellane, un roman et quatre ouvrages de réflexion historique, tous bien accueillis dans le département.
Aussi conférencier, il a publié aux Paraiges "La Moselle sans casque à pointe racontée aux Français de l'intérieur" et réédité son célèbre roman "L'accent de mon père".
C'est comme si elle vivait dorénavant dans un milieu schizophrénique. A gauche, sur le quai, des garçons insouciants qui partent en chantant. A droite, autour des baraques, ceux qui reviennent, la figure exsangue, les membres broyés.
Juste au-dessus de sa couchette, Adrienne trouve une inscription écrite à l'encre par un Espagnol : Toi qui es fatigué, en pensant pouvoir te reposer ici, tu entres dans le tombeau d'un vivant...