Jacques Gies a toujours allié la peinture à ses autres formations. Historien d’art, sinologue, conservateur général des musées nationaux, président du musée Guimet, puis Inspecteur général des Affaires culturelles au Ministère de la Culture et de la Communication, la Culture et l’Art chinois ont toujours été – également – une source essentielle dans ses activités. Cet « Entre-mondes culturel » vécu est loin d’être singulier, désormais. C’est la marche de l’Histoire pour chacun d’entre nous. Ouverture, ouverture au monde...
Il a organisé les expositions internationales sur l’art chinois aux Galeries nationales du Grand Palais : Sérinde, terre du Buddha (1994-1995 ; Mémoire d’Empire, chef-d’œuvres des collections du musée du Palais de Taipei (1998), Montagnes célestes, chef-d’œuvres des collections de peintures de Chine (2004), et, en tant que commissaire général, La voie du Tao, un autre chemin de l’être (2010). Toutes présentations en Occident des pièces maîtresses de l’art chinois.