Un habitant de Hokkaido débarquant à Kyûshu, un citadin de Tokyo arrivant chez un parent demeuré campagnard, accomplissent dans un cadre identique les mêmes gestes que chez leur plus proche voisin. Ils y retrouvent en effet tous les éléments familiers auxquels ils sont habitués depuis l'enfance : l'entrée au sol de terre battue ou le regard se perd dans la poutraison apparente, le couloir planchéié luisant et sombre, et au-delà une fois repoussée la cloison légère tendue de papier, le salon aux nattes claires ouvrant en angle sur le jardin étroit, verdoyant et compliqué.