James Bowen et Bob invités dans une émission TV anglaise, avril 2012
J'ai lu quelque part une citation célèbre. Elle dit en subtance que tout le monde reçoit une deuxième chance tous les jours de sa vie. Ces chances ne demandent qu'à ce qu'on les saisisse, mais en général on ne le fait pas.
Tout le monde a besoin d'un répit, tout le monde mérite une deuxième chance. Bob et moi, on l'avait prise…
J'avais donné à Bob une compagnie, de la nourriture et un endroit chaud où dormir. En échange, il m'avait apporté l'espoir et un but dans l'existence.
Il avait enrichi ma vie, la gratifiant de sa fidélité, de son amour et de son humeur. Avec lui, j'avais appris à me montrer responsable comme jamais auparavant. Il m'avait aidé à me fixer de nouveaux objectifs et à voir le monde plus clairement que je ne m'en serais cru capable. (p 15-16)
Un jour, j'ai lu un vieux dicton qui affirme que le sage ne se lamente pas sur ce qu'il n'a pas, mais rend grâce au ciel pour ce qu'il a. (p 14)
J’adorais Jimi Hendrix, je me disais que c’était un dieu et j’aurais rêvé de jouer comme lui.
"Je n'en revenais pas. Je n'avais pas connu un tél geste de générosité spontanée depuis un bon nombre d'années. Des actes de violence gratuite, oui; de bonté, certainement pas. C'était une des changements les plus importants que Bob m'avait apportés. Grâce à lui, je découvrais le bon côté de la nature humaine. J'avais recommencé à faire confiance."
Si l'on pouvait croiser l'homme et le chat, ça améliorerait l'homme, mais ça dégraderait le chat.
La compagnie d'un chat me rendait plus sympathique à leurs yeux. Je retrouvais mon humanité. Surtout après en avoir été tellement dépouillé. D'une certaine façon, grâce à Bob, je récupérais mon identité. J'avais été une non-personne, je redevenais quelqu’un.
Je ne sais pas pourquoi, mais il faut croire que le mystère de la décadence totale d’un être humain _ comment peut-il tomber aussi bas ?_ exerce une réelle fascination
Quelque chose dans la présence d'un chat...
soulage du sentiment de solitude.