AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de James S.A. Corey (324)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Je voulais commencer cette série depuis que l'annonce de la série TV a été faite, donc il y a un moment, mais je ne sais pas pourquoi, sans doute à cause des avis mitigés en français, j'avais du mal à m'y mettre. Une LC impromptue m'a motivée et me voila partie.

Ce livre est un mélange entre du space opéra, avec des attaques de vaisseaux, des militaires qui canardent tout et de l'intrigue politique, d'une enquête à l'ancienne, avec un détective typique des romans noirs, blasé et limite alcoolique et même de l'horreur avec des zombies. On alterne les chapitres en suivant les deux premiers sur toute la première partie du film et le troisième fini par arriver ensuite.



Au final ça a été une lecture sympathique. Il y a des passages que j'ai tout bonnement adoré, toute la partie du début sur les vaisseaux, et d'autres qui m'ont laissé plus de marbre, comme tout le début, aussi mais du coté de Miller et l'ambiance dans la ceinture, bon je n'ai pas non plus détesté mais ce n'est clairement pas ma partie préféré, trop morne.

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est tout le coté mystère, et la recherche de la vérité. C'est pour ça que mon intérêt est un peu redescendu une fois qu'on a eu nos réponses, et il m'a fallu un peu de temps avant que je retrouve un intérêt pour la fin.



L'auteur développe deux protagonistes principaux et quelques secondaire. Et je dois dire que mon avis à fluctué sur ces personnages.

Holden est un sous-héros, il n'a pas vraiment confiance en lui, il a un peu trop de "morale" et à tendance à agir avant de réfléchir, il est celui par qui toute l'histoire se déclenche. Je l'aimais bien au début mais il a assez vite eu tendance à m'énerver. Bon j'ai compris sa logique de diffusion des données et j'ai aussi tendance à m’enflammer comme lui donc je ne l'ai pas autant détester que certaines autres personnes mais sa façon de rejeter Miller m'a vraiment mise en colère sur certains passages.

Miller de son coté est le flic désabusé et déprimé. Il semble toujours à coté des événements et met un certain temps à se réveiller. Autant avant son réveil et sa prise de conscience j'avais tendance à ne pas m’intéresser à lui, autant après il est devenu vraiment mon personnage préféré. Il est beaucoup plus intelligent et nuancé que Holden, et il n'hésite pas non plus à prendre des décisions. J'ai bien aimé l'idée qu'a eu l'auteur d’apporter ce type de personnage en Space Opéra, d'habitude on les associe plus avec le cyberpunk qui a un univers qui s'en rapproche, donc c'est vraiment original sur ce point.



Le final est bien réussi aussi, même si j'ai eu un coup de flottement lors du passage de l'intrigue du policier vers l'aventure, j'ai tout de même fini par bien accrocher sur cette partie. Si je devais regretter un truc c'est que j'ai trouvé que la "solution" m'a semblé un peu trop facile et donc moins crédible que ce que j'attendais. Mais le coté palpitant des 50 dernières pages est quand même très bien, et m'a tenu en haleine tout du long !



Au final un livre qui est un gros mélange de genre, ce qui le rend original. Il y a des passages que j'ai adorés, d'autres non, ce qui fait que j'ai un peu de mal à mettre une note. J'ai tout de même dans l'ensemble bien apprécié ma lecture, car l'intrigue est bien pensée. Ce n'est que le début de toute façon, j'attends de lire au moins le tome suivants pour me faire une idée plus complète sur l'univers qu'a développé l'auteur.



14/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          60
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Moi qui n’ai pas vraiment l’habitude de ce genre de roman, j’ai tout de suite bien accroché à ce monde futuriste. Bon ce n’est pas de la grande littérature mais disons que c’est un bon divertissement, un peu long par moment mais qui tient la route et garde son lecteur sur le qui-vive.

L’ histoire est très scénarisée, l’ ambiance est très cinématographique, c’est une écriture très visuelle et l’ on imagine sans mal une adaptation en série.

Il y a tout ce qu’ il faut : des personnages charismatiques et pas toujours très attachants d’ailleurs, une enquête qui prend une ampleur intergalactique insoupçonnable au départ, des vaisseaux spatiaux, des combats.

Une lecture sans prétention qui aurait gagné en qualité en coupant une bonne centaine de page et à moins céder aux clichés mais la détente est au rendez-vous, c'est l'essentiel.

Commenter  J’apprécie          30
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

« L’éveil du Léviathan » de James S.A. Corey est le premier tome de la série « The Expanse ». Le roman estampillé space opera saura plaire aux aficionados du genre. Les intrigues bien ficelées attireront aussi d’autres lecteurs. Si vous n’êtes pas prêt à chausser vos chaussures magnétiques et à éviter le tir d’ennemis, la saga n’est peut-être pas pour vous.

(chronique complète : https://livrement.com/2016/02/23/the-expanse-james-s-a-corey-l-eveil-du-leviathan-tome-1/)
Lien : https://livrement.com/2016/0..
Commenter  J’apprécie          10
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

L’éveil du Léviathan est un roman qui avait beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie il y a deux ans.



Le roman mélange thriller et space opera avec une certaine efficacité. Par moments on retrouve des éléments horrifiques. LE roman est calibré pour plaire au plus grand nombre : pour les lecteurs de SF avec les éléments de space opera (mais cela reste light par rapport à un auteur comme Alastaire Reynolds); pour les lecteurs de thriller avec une enquête policière et un policier désabusé et en bout de course.



Les auteurs réussissent à créer un bon divertissement où les moments d’action s’enchainent régulièrement et sont plutôt différents pour varier les plaisirs: exploration d’un vaisseau abandonné, traversée d’une ville dont les habitants ont été transformés en zombies, combats spatiaux, course poursuite entre un vaisseau et un astéroïde doté d’une volonté propre.



Par moments j’ai trouvé que certains personnages étaient trop clichés : le policier désabusé; le scientifique amoral, etc.. Donc pas de surprise de ce côté là.



L’éveil du Léviathan est tout à fait adéquat pour passer une bonne semaine de vacances. Mais tous les éléments présents pour satisfaire tout le monde ne me satisfont pas.
Commenter  J’apprécie          30
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Dans un futur lointain, les hommes ont conquis l’espace. Enfin, pas tout l’espace, mais des colonies se sont établies sur Mars, sur quelques lunes et de nombreux astéroïdes. Jim Holden est second sur un vaisseau de transport de glace qui est témoin de mystérieuses attaques et devient l’homme de plus recherché de l’univers: par ceux qui veulent le faire taire et par ceux qui veulent le faire parler. L’inspecteur Miller est flic sur Cérès, une station minière gangrenée par la corruption et le crime. Chargé de retrouver Julie, la fille d’un richissime industriel terrien, il découvre que bien des choses louches se cachent derrière sa mission.



Que dire de ce 1er tome foisonnant et plein de rebondissements? Tout simplement que j’ai adoré, c’était génial! Le meilleur roman de SF que j’aie lu depuis une éternité, rien de moins.



Nous sommes ici dans un bon vieux space opéra, avec des batailles spatiales, des colonies en rébellion, de l’action et beaucoup d’autres choses encore. Le côté SF est plein de détails crédibles, mais ils sont expliqués sans jargon scientifique abscons, à travers le quotidien des personnages. L’aspect polar est bien amené, Miller mène son enquête comme n’importe quel flic de notre époque, sauf que les moyens à sa disposition sont plus perfectionnés (mais pas forcément à la pointe du progrès, comme dans notre réalité). Et à mi-chemin des 2 genres, on a un background vaguement horrifique (dans le genre dégueu plus que flippant, même si certains passages font froid dans le dos) qui sert de liant et permet aux 2 points de vue de former un tout cohérent et haletant.



L’histoire nous est racontée alternativement du point de vue d’Holden et Miller, dans un style efficace et précis. C’est dense, très dense, touffu, foisonnant, en un mot: vivant. On ne parle pas pour ne rien dire, ici (et pourtant on atteint allègrement les 700 pages), pas de temps morts ou d’atermoiements amoureux qui traînent en longueur. Il y a du contenu. Beaucoup d’action (je sais, je l’ai déjà dit), des retournements de situation en veux-tu en voilà, des découvertes étonnantes jusqu’à la résolution de l’intrigue assez dérangeante et un épilogue inattendu qui ouvre de nombreuses possibilités pour le tome suivant. Mais, même si l’épilogue nous prépare pour la suite, l’intrigue de ce 1er opus est bouclée, donc même si on est curieux et impatient de voir la suite, on ne reste pas non plus sur les dents avec un gros cliffhanger bien rageant.



Pour résumer: de la très bonne SF qui mélange les genres et qui se savoure avec délectation.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          50
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

En Résumé : Au final ce premier tome de ce cycle de Space-Opera m’a offert un moment de lecture assez divertissant, mais qui est loin de se révéler marquant ou franchement original pour me donner envie de lire la suite, surtout que ce tome possède, d’une certaine façon sa propre conclusion. Certes le récit se révèle plutôt efficace, alternant efficacement scènes d’actions, d’enquête et de réflexion le tout sur un rythme un minimum entraînant. L’univers, sans se révéler non plus révolutionnaire, est un point fort du récit, évitant de surfer sur la vague de la grande expansion pour nous offrir une humanité cloisonnée dans le système solaire avec un aspect politique qui ne manque ni d’intérêt ni de frictions. L’aspect technologie remplis parfaitement son rôle et offre quelques scènes épiques. Là où j’ai commencé à bloquer c’est concernant les personnages, ils se révèlent stéréotypés et plongent même dans une certaine caricature, mais Holden touche le gros lot tant il est tellement figé dans des principes qu’il contredit qu’il m’a lassé. Les personnages secondaires ne sont pas mauvais, même si certains font clichés. Autres points qui m’ont frustrés, j’ai trouvé le roman trop long de 150-200 pages allant trop dans le détail, mais aussi l’abus de coïncidence chanceuse ou bien encore des scènes qui m’ont paru mal amenés ou n’ayant pas de but véritable. La plume des auteurs se révèle fluide, efficace et percutante malgré quelques lourdeurs. Au final un livre divertissant, pop-corn, mais dont je ne me jetterai pas sur le tome 2.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          190
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Space opera, thriller, politique fiction, ce roman est un peu tout cela, mais au delà de cela c'est un excellent roman d'aventures qui brosse des portraits assez nuancés de baroudeurs, politicards et de fortes femmes. Bref j'ai adoré.

Miller est détective sur Ceres, une station spatiale qui se trouve dans la ceinture d'astéroides, à la recherche d'une jeune fille nommée Julie Mao et va rencontrer James Holden. Ex second d'un transporteur sur la ceinture, il décide de se dérouter pour une mission de sauvetage sur le Scopuli. Avec une petite équipe, il va sur le vaisseau pour le découvrir vidé de ses occupants et assiste alors à la destruction du Canterbory, son transporteur. A partir de là, une folle suite d'événements va conduire Miller et Holden à s'unir pour découvrir ce qu'il s'est passé sur le Scopuli et le destin de Julie.

Un suspens bien mené, des mondes pertinente et fascinants, des antagonimses tout aussi logique. Parfois bavard mais jamais inutilement.

Magnifique roman de science fiction avec des personnages empathiques et attachants. Vivement la suite!
Commenter  J’apprécie          30
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Un livre de science fiction que je lis après avoir vu la série, donc je n'ai plus l'effet de surprise. L'histoire se tient, la description des différents systèmes s'acquière assez rapidement tout comme les caractères des héros. Toutefois, j'ai eu du mal à terminer, des ficelles un peu grosses, des clichés futuristes et certaines facilités prises pour faire coïncider des faits ont eu raison de mon enthousiasme.
Commenter  J’apprécie          50
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

A la base je ne suis pas prédisposée à lire ce genre de roman. Mais le côté enquête m'a interpellée. Me voilà donc partie dans l'espace à la recherche d'une chose horrible.

Finalement même si c'est de la science fiction l'histoire reste humaine. Une partie de l'humanité vit dans l'espace et je le dis que ça pourrait arriver.

J'avoue qu'au début j'ai été un peu déroutée mais au fil de l'eau et de l'action je me suis prise au jeu.

C'est un bon mélange de genre. Je pense m'attaquer au deuxième tome un de ces jours.
Commenter  J’apprécie          40
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Pour illustrer le thème des romans et séries télévision, j'ai choisi de me plonger dans le premier tome de la série romanesque et de Science-fiction « The expanse ».



« L'éveil du Léviathan » emporte le lecteur dans un futur non daté au cœur de la Ceinture d'astéroïdes colonisées par les humains pour ses ressources minières. Deux influences, au cœur du système solaire, se disputent le pouvoir : la Terre, la planète des origines, et Mars, planète historique de la conquête spatiale des êtres humains. La vie hors apesanteur terrestre modèle au fil des générations les corps humains : les Ceinturiens se démarquent physiquement des Terriens important, ipso facto, le concept de discrimination culturelle et physique. Peu à peu le désir d'indépendance des Ceinturiens prend de l'ampleur : la coalition Terre-Mars est vécue comme une chape de plomb bien encombrante pour les femmes et les hommes qui ne se considèrent plus Terriens depuis bien longtemps.







Cérès, principal astéroïde de la Ceinture, est une colonie terrienne aspirant à devenir une entité indépendante. Elle est son centre économique, en rotation sous l'effet de force centrifuge pour assurer une gravité artificielle. Elle est truffée de galeries sur plusieurs niveaux où vivent près de six millions d'individus. La richesse minière ne remplace pas celle que représentent l'air et l'eau : le premier est produit à partir de techniques de recyclage, la seconde est acheminée par des compagnies privées en charge de l'approvisionnement depuis les glaces des anneaux de Saturne. Qui dit richesse dit trafics en tous genres et Cérès n'y échappe pas : entre les mafias locales, tolérées par la police privée de l'astéroïde, et la Compagnie Hélice-Etoile, filiale d'une multinationale terrienne, les germes d'une catastrophe sont prêts à éclore.







Revenons à notre histoire. Imaginez le Canterbury, un transporteur de glace sur le chemin du retour, tirant derrière lui un iceberg aux proportions à la hauteur de l'immensité de l'espace. C'est presque un vieux coucou doté d'un équipage hétéroclite.



Un signal de détresse, venu d'un vaisseau ceinturien le Scopuli, est intercepté alors que l'arrivée après un voyage de longs mois se profile. Lorsque le commandant veut prendre contact avec le vaisseau en détresse aucune réponse ne parvient. Que faire ? Ignorer en raison du silence ou affreter un vaisseau-navette pour voir s'il y a des survivants ? Prendre en compte la raison économique ou porter assistance et se dérouter comme l'exige la solidarité spatiale ? Et si le SOS était un piège orchestré par des pirates de l'espace ?



Le commandant en second du Canterbury, Jim Holden, quitte le transporteur avec une équipe resserrée de techniciens et de médecin, à bord d'un vaisseau pour se rendre compte de la situation à bord du Scopuli.



Le vaisseau est désert et en émane une impression angoissante de danger mortel. C'est alors qu'une attaque est perpétrée contre le Canterbury à laquelle assistent impuissants Holden et son équipage. La destruction du transporteur par des attaquants non identifiés est le déclenchement d'événements qui feront peser la plus grande menace qu'ait jamais connue l'humanité.



Commence aussi pour Holden et son équipage une folle course pour sauver leurs vies : ils sont traqués par les attaquants du Canterbury et se retrouvent rapidement aux abois.



C'est ainsi que leur chemin croisera celui de Josephus Miller, inspecteur de police privée de Cérès, la fameuse compagnie Hélice-Etoile, à la recherche de Julie Mao, originaire de Luna et héritière des entreprises Mao-Kwikowski. Julie a fui sa fille et se serait trouvée sur le Scopuli. Que lui est-il arrivé ? Quel est le mal étrange dont elle parle dans son journal intime sur lequel a pu faire main basse Miller ? Quelles conséquences auront les actes de Miller et Holden sur le fragile équilibre des forces en présence ? La guerre semble inévitable jusqu'à ce qu'un élément déterminant fera comprendre aux coalitions belligérantes qu'une menace transcendant leurs divergences rendra caduque le conflit en gestation.







« The Expanse » est un space opéra dont le premier opus « L'éveil du Léviathan » est une très belle entrée en matière. Le lecteur se régale avec la narration, le suivi des personnages auxquels il s'attache et avec qui il angoisse, il hurle de peur ou de douleur, il s'engouffre dans les quartiers glauques de Cérès ou d'Eros.



Le décor est planté avec ses ombres inquiétantes, ses quêtes qui ne pourront qu'être nombreuses, ses interrogations dont la plus importante est : sommes-nous, humains, seuls dans l'univers ? La menace qui plane sur l'humanité est-elle une attaque ou un acte de défense exogène resté coincé dans la Ceinture pendant des millénaires ?



Tous les ingrédients sont présents pour que « The Expanse » devienne une belle référence de la littérature SF : les personnages, parfois caricaturaux, sont crédibles parce que bien ancrés dans leur « background » autrement dit le contexte historique et individuel sur lequel leur vie prend corps. Il faut ajouter qu'il n'y a pas de temps mort d'où le rythme effréné de l'action.



Je n'ai visionné que le trailer de la saison 1 de la série éponyme et j'ai du me faire violence pour ne pas céder à la tentation.



Certes, ce premier tome n’est pas le roman du siècle mais on prend plaisir à le lire, à entrer dans l’histoire et surtout on a envie de connaître la suite ce qui est le principal.
Lien : https://chatperlipopette.blo..
Commenter  J’apprécie          40
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

En neuf romans et un recueil de nouvelles, sans doute la plus passionnante série de science-fiction spatiale et politique de ces dernières années.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/05/11/note-de-lecture-the-expanse-james-s-a-corey/



Tout démarre (en tout cas, on le croira longtemps) à bord du Scopuli, un vaisseau spatial d’apparence anodine en transit entre les astéroïdes Cérès et Éros. D’apparence anodine seulement, car il est en réalité en mission pour l’Alliance des Planètes Extérieures, organisation semi-clandestine qui conteste activement la domination politique et économique de la Terre et de Mars sur le reste du système solaire, myriade d’astéroïdes habités, de lunes jupitériennes ou saturniennes et de stations spatiales qui constituent la frontière active de l’économie globale sous le nom générique de « la Ceinture ». Lorsque le Scopuli est mystérieusement attaqué par ce qui semble être une bande pirate lourdement armée et bien déterminée, une certaine Julie Mao semble être la seule survivante à bord.



Le Canterbury, transportant de la glace entre les anneaux de Saturne et Cérès (l’eau est une question cruciale pour la vie sur ces « planètes extérieures » – qui n’en sont pas vraiment -, bien entendu), capte alors un signal de détresse venant du Scopuli. Arrivé sur place, l’équipage de la navette dépêchée par le lourd vaisseau de transport réalise que le signal en question était un leurre. Alors qu’un étrange vaisseau furtif surgit de nulle part et détruit le Canterbury, Holden, le second du bord, embarqué à bord de la navette, décide de transmettre en clair à l’ensemble du système solaire l’attaque qui vient d’avoir lieu ainsi que la présence de technologies martiennes au sein du système de leurre utilisé – ce qui crée un tollé dans les opinions publiques et un état de guerre, de facto, entre Mars et les différentes entités de la Ceinture. Consignés à bord du Donnager, vaisseau de ligne martien arrivé le premier sur les lieux du crime, Holden et ses compagnons d’infortune assistent impuissants à la destruction de celui-ci par de nouveaux vaisseaux furtifs inconnus, fuient de justesse à bord d’une corvette martienne qu’ils vont bientôt rebaptiser Rossinante, et informent le système solaire que l’analyse d’une puce électronique des assaillants récupérée à bord par miracle indique cette fois une fabrication… terrienne. Désormais, la Terre, Mars et la Ceinture sont tous au bord de la guerre totale.



Parallèlement à ces événements déclencheurs (et de quelle ampleur !), Josephus Miller, enquêteur au sein de la société privée Hélice Étoile, qui détient le contrat de sécurité sur Cérès, est embauché en marge de ses activités officielles pour retrouver la trace de Julie Mao, qui se révèle être l’une des filles de Jules-Pierre Mao, l’un des plus riches multi-milliardaires du système solaire, aux commandes d’un conglomérat hautement diversifié. Bientôt, alors que le Rossinante cherche à échapper aux recherches de la Terre comme de Mars, l’enquête s’étend et révèle qu’une certaine protomolécule secrète, possiblement extra-solaire, n’est peut-être pas étrangère aux cataclysmiques événements en cours…



Publié en neuf volumes (plus un dixième contenant plusieurs nouvelles dans le même univers) entre 2011 et 2022, « The Expanse » est certainement l’une des plus passionnantes séries littéraires de science-fiction – et au-delà – créées ces dernières années, justement récompensée par le prestigieux prix Hugo en 2020.



Issue à la base d’un univers de jeu (en ligne et sur table) développé en extrême détail par Ty Franck, que son ami l’auteur Daniel Abraham rejoint sous le pseudonyme commun de James S.A. Corey pour en extraire les romans, la série se distingue par la profondeur et la logique de son background, par son sens rebondissant de l’aventure et des développements de personnages, par la richesse de la véritable cosmopolitique du système solaire qu’elle imagine, par le réalisme de ses anticipations technologiques (même s’il a bien fallu, d’emblée, inventer la propulsion Epstein – avec ses accélérations inhumaines et donc ses adjuvants chimiques indispensables – pour que les distances à l’intérieur du système solaire se comptent en mois plutôt qu’en années), mais peut-être surtout par la puissance du réalisme politique (et d’ailleurs de diverses formes de Realpolitik) qui y est déployé.



Dans leur excellent article de novembre 2018 pour Science Fiction Studies (« Solar Accumulation : The Worlds-Systems Theory of The Expanse »), Brent Ryan Bellamy et Sean O’Brien, avec une approche post-marxiste particulièrement adaptée au terrain et à l’enjeu, montrent élégamment comment « The Expanse » met en scène la mainmise continuée du capital (largement incarné par l’entreprise Protogen de Jules-Pierre Mao, mais pas uniquement par elle) sur les « sauts » de l’accumulation et sur le transfert hégémonique (pour reprendre ici notamment le vocabulaire précis de Michael Hardt et Toni Negri dans leur « L’Empire » de 2000) : dans ce modèle à trois mondes pour le 23e siècle, la rareté des ressources et l’épuisement écologique hantent la Terre, la colonie martienne a pris son autonomie (sous des formes qui sont à la fois un bel hommage et un rude désaveu à la « Trilogie martienne » de Kim Stanley Robinson, se rapprochant davantage in fine du « 2312 » du même auteur) et les minerais de la Ceinture préservent l’illusion de la poursuite d’un système d’accumulation « à l’infini » (qui jaillira encore renforcé du formidable rebondissement introduit dans le tome 3, « La Porte d’Abaddon », par l’une des actions encore moins prévisibles de la « proto-molécule » – si l’on persiste ici à essayer de ne pas trop dévoiler les éléments à moyen et long terme de l’intrigue). Derrière Fernand Braudel et Karl Polanyi, les auteurs de l’article lisent ici l’influence souterraine de Giovanni Arrighi et de son « Long vingtième siècle » de 1994. On pourrait ajouter que l’imagination déployée dans la série illumine son inconscient politique, au sens de Fredric Jameson, et que le mélange détonant de réchauffement climatique, d’épuisement des ressources et d’astro-capitalisme résonne étrangement tant avec l’Andreas Malm de « L’anthropocène contre l’histoire » qu’avec les Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin de « Une histoire de la conquête spatiale ». Une fois de plus la terrible première phrase du « En panne sèche » d’Andreas Eschbach s’impose : « Même la dernière goutte d’essence permet encore d’accélérer ».



La série littéraire a donné lieu entre 2015 et 2022 à une série télévisée particulièrement réussie sous l’égide de Mark Fergus et Hawk Ostby. Le casting y colle magnifiquement aux personnages imaginés par James S.A. Corey, que ce soit du côté de l’équipage du Rossinante (Steven Strait en James Holden, Dominique Tipper en Naomi Nagata, Cas Anvar en Alex Kamal et Wes Chatham en Amos Burton), de l’enquêteur Josephus Miller (Thomas Jane) et de son fameux chapeau, de la marine martienne Roberta Draper (Frankie Adams), de chefs ceinturiens tels que Fred Johnson (Chad Coleman) ou Anderson Dawes (Jared Harris) – l’une des seules vraies libertés que s’est permise l’écran, en assemblant plusieurs personnages littéraires pour sa version de Camina Drummer, jouée par Cara Gee, est sublime – ou encore de la haute fonctionnaire terrienne Chrisjen Avasarala (Shohreh Aghdashloo). Le scénario est particulièrement fidèle aux romans d’origine, et la série a réussi à éviter le « piège de la précipitation » à la Game of Thrones au moment de conclure son aventure télévisuelle, préférant s’arrêter entre deux tomes à un moment où nombre d’arcs narratifs avaient atteint leur terme et où d’autres commençaient tout juste à s’ouvrir, pour, n’est-ce pas, ne pas insulter l’avenir.



J’avais insisté dans l’épisode 9 (à regarder ici) de Planète B, l’émission science-fiction et politique conçue pour Blast par Antoine Daer, notre librairie Charybde et les éditions La Volte, sur l’importance donnée par la série littéraire à une forme actualisée de lutte des classes du 23e siècle, à l’échelle du système solaire : la série télévisée amplifie encore cette thématique, dès sa présentation d’ensemble, en signalant d’emblée le contraste entre les élites terriennes et leurs masses inscrites au revenu minimum d’existence, les Martiens largement militarisés et les salariés de la Ceinture, précaires et fortement exploités par les propriétaires des moyens de production. Par bien des aspects, l’article d’Emma Johanna Puranen, « The Ethics of Extractivism in Science Fiction » (Strange Horizons, 2022), souligne le même point. Il en est de même du « Work, Horror and The Expanse » de Jamie Woodcock et du somptueux (on en reparlera ci-dessous à propos de langage) « We should have brought a poetry grad student: Higher education and organised labour in The Expanse » de Heather Clitheroe et Mark A. McCutcheon, deux articles à lire dans « The Expanse Expanded: A Special Issue of Red Futures », dont l’ensemble des onze contributions (à lire ici) méritent bien davantage qu’un simple détour.



Dans son passionnant article, « The Modality in Which Class is Lived : Literalizing Race and Class in The Expanse » (dans SPELL: Swiss Papers in English Language and Literature, « The Genres of Genre: Form, Formats and Cultural Formations », 2019), Bryan Banker note par ailleurs comment James S.A. Corey, en dépeignant les Ceinturiens dans leur unité et dans leur variété, rend concret ce que les théories contemporaines de l’identité gardent dans le domaine de l’abstrait, et plus particulièrement le lien difficilement déconnectable entre race et classe (ce que la série télévisée souligne aussi de son côté), ce dont on reparlera plus bas à propos de langues et de langage.



Dans les mots de la série littéraire comme, naturellement, dans les images en parfaite continuité de la série télévisée, on sera frappé par la force de l’esthétique spécifique développée dans « The Expanse ». Lorsque les deux membres de James S.A. Corey sont interrogés sur leurs influences, ils citent régulièrement (aux côtés de la série « La Grande porte » de Frederik Pohl, pour des raisons évidentes, mais qui obligeraient à dévoiler ici certaines surprises des tomes 3 et 4) « Alien ». On se doute bien que ce n’est pas à propos de forme de vie extra-terrestre prédatrice que cette influence se manifeste : c’est avant tout à propos de précision technique imaginée et de vie matérielle omniprésente. Ici, le vide c’est le vide, les semelles électromagnétiques ne comptent pas pour du beurre, les hémorragies internes ne peuvent pas coaguler en apesanteur, et le silence est omniprésent (là où justement, on le sait, on ne vous entend pas crier). Même le célèbre duo contestant les conditions de travail formé par Dennis Parker (Yaphet Kotto) et Samuel Brett (Harry Dean Stanton) dans le premier film de Ridley Scott, en 1979, trouve son écho ici (comme le soulignent Heather Clitheroe et Mark A. McCutcheon dans leur article sus-cité), dans l’une des rarissimes représentations d’activité syndicale dans la science-fiction contemporaine (et toute l’ambiguïté subtile du personnage d’Anderson Dawes – et de l’interprétation qu’en donne à l’écran Jared Harris).



Dans le même article, on trouve une analyse portant à un degré encore supérieur cette esthétique de la matière, lorsque Miller explique à Holden, dans les tomes 3, 4 et 5, à diverses reprises, l’importance de l’incarnation de l’humanité vis-à-vis de l’immatérialité qui est désormais l’apanage des Constructeurs (je n’expliquerai pas ce terme ici, sinon ce serait un spoiler significatif), d’une manière que ne renierait pas « un enseignement marxiste de la distinction entre infrastructure et superstructure ». Et que dire dans ce cas du trait encore souligné par un autre article du même numéro spécial de Red Futures, celui de John Roselli, « The Heart of the Expanse: Discovering Humanity in the Void » ?



Comme Daniel Abraham, l’une des composantes du duo James S.A. Corey, a longtemps été un proche collaborateur de George R.R. Martin (impliqué notamment de très près dans les déclinaisons en bandes dessinées et romans graphiques du premier livre du « Trône de Fer », entre 2011 et 2014), il a beaucoup été écrit sur le foisonnement d’intrigues, de personnages, de situations géopolitiques (médiévales ou non), de coups de théâtre, de trahisons et de rebondissements de toute nature qui hantent « The Expanse » comme « Game of Thrones ». Disons-le tout net : en la matière, il me semble que l’élève (si élève il y eut) a su magnifiquement dépasser le maître (même si celui-ci n’est pas directement responsable de l’achèvement télévisé de sa série), et ce pour plusieurs raisons.



Tout d’abord, l’art (presque) immémorial du feuilleton (celui défendu jusqu’au bout avec acharnement par un Valerio Evangelisti, par exemple) est ici construit de manière ouverte : pas de dénouement inexorable (dont seules, finalement, les modalités et la place des personnages candidats et candidates restent à débattre : comment s’ouvrira le grand Mur ? qui tuera le Roi des Morts ? qui vaincra la détermination de Cersei ? qui règnera sur Westeros ?), mais au contraire une narration ouverte, qui excelle à enchaîner les intrigues dont la résolution même donne naissance à une autre, qui manie avec une réjouissante expertise l’enchevêtrement des niveaux des différents arcs narratifs – et qui n’utilise jamais de deus ex machina, même soigneusement dissimulé comme chez son illustre prédécesseur. Toujours dans le numéro spécial de Red Futures cité plus haut, l’article de Horst Trenkwill-Heiser, « The Expanse or: How Holden Kept Worrying and Learned to Embrace Division », propose un éclairage supplémentaire et passionnant sur ce point.



Ensuite, même des situations hautement interrogatives (Attention spoilers ! Que peut bien f… la protomolécule sur Vénus ? Comment communique-t-on avec les Constructeurs ? Pourquoi Miller est-il toujours là ? Où se situe la démarcation entre guerre de libération légitime et terrorisme aveugle ?) sont résolues avec grâce et logique, en parfaite cohérence (coucou Daenerys !) avec l’évolution intime et politique des personnages (et sans recours à de mystérieuses et rétrogrades « lois de l’hérédité »).



Enfin, « The Expanse » se caractérise par un véritable refus du manichéisme instinctif et instantané. Même les « pires » personnages (scientifiques dévoyés, ultra-milliardaires mégalomanes, politiciens corrompus, officiers rebelles ou indépendantistes jusqu’au-boutistes et terroristes) présentent plus que de simples lueurs d’humanité, offrent des justifications souvent complexes et pour partie « écoutables » et présentent une cohérence interne extrêmement forte qui ne se limite pas à « être psychopathe » ou « être sociopathe » (même si ces éléments sont bien entendu régulièrement disponibles). Et les « meilleurs » personnages ont leur beau contingent de failles, mais cela est relativement plus courant dans les grandes fresques dont nous traitons dans ce paragraphe. L’article « Heroism in the Expanse » de Mary B. Smith (toujours dans Red Futures) est particulièrement précieux pour pleinement apprécier cette dimension-là.



En tant qu’œuvre de science-fiction, « The Expanse » se livre à un intense travail de démythification de l’anticipation. Comme le soulignent à leur manière Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin dans leur récent « Une histoire de la conquête spatiale » du côté historique et sociologique ou Gil Bartholeyns dans son également récent « L’occupation du ciel » (dont on vous parlera très prochainement sur ce blog) du côté purement fictionnel, il n’y a pas ici de vertueux changement de paradigme ayant pris place d’ici le 23e siècle. Le capitalisme et l’extractivisme triomphent, la foi en la croissance (on ne parle plus guère de ruissellement, toutefois, à part sous sa forme résiduelle et minimale de revenu universel maintenu au plus juste) resplendit de toute part, et la science poursuit imperturbablement sa marche en avant – sans souci réel du bonheur du plus grand nombre. C’est le « Réalisme capitaliste » de Mark Fisher qui est ici, plus que jamais, aux commandes. Il n’y a pourtant là rien de réellement dystopique, à proprement parler : le fait même de distinguer au plus haut degré la puissance des rapports sociaux, comme cela a été développé plus haut et comme cela est devenu au fond si rare dans la science-fiction contemporaine, suffit à obtenir ce précipité chimique aussi inquiétant que passionnant.



On pourra noter que Ian McDonald dans son excellente « Trilogie Luna », en se contentant finalement, au plan socio-politique, d’ironiser sur les nouveaux ultra-riches du système solaire en gestation (en parfaite cohérence, ceci dit, avec sa focalisation sur une nouvelle ère des « barons-voleurs ») ne parvenait pas à obtenir la même puissance de shock & awe systémique que « The Expanse » – et que Kim Stanley Robinson, dans son remarquable « 2312 », ne pouvait, lui, comme souvent, se résigner à un futur dans lequel aucune prise de conscience de masse n’aurait pu changer significativement les fondations de la société et de la polis.



Davide Mana (« The Politics of Anthropocene: Environment and Society in The Expanse »), Grigor Velkovsky (« The Expanse on the Cyclical Nature of History ») et Marcin Stolarz (« The Future Society of The Expanse »), trois autres contributeurs du numéro spécial de Red Futures déjà mentionné apportent des éclairages précieux dans ce domaine.



On ne saurait achever une lecture de « The Expanse » sans dire un mot de la langue et des langues. Il ne s’agit pas ici de se confronter véritablement à la nature communicationnelle du langage, comme dans le « Babel 17 » de Samuel Delany ou dans « L’enchâssement » de Ian Watson (même si ces aspects sont bien présents, à leur manière, dans les volumes 7, 8 et 9 de la série) : il s’agit bien plutôt de se pencher sur la forme de traduction sociale et politique qui est à l’œuvre dans les langues créoles éminemment cosmopolites et volontiers cryptées imaginées par James S.A. Corey pour les Ceinturiens, et des aspects coloniaux et décoloniaux qui y créent du jeu et du travail (comme un bois travaille), et donc de lorgner en direction des travaux théoriques de Cécile Canut (« Provincialiser la langue », 2021) ou fictionnels de Michael Roch (« Tè Mawon », 2022).



On trouvera d’intéressants compléments sur ce sujet dans l’article « Unfamiliar Races in Untimely Places: Anti-Essentialism and the Science Fiction Television Series The Expanse » de Christine Scodari (The Journal of Popular Culture, 2022), dans le « Lang Belta: The Language of The Expanse » de C.D. Covington (Reactor Magazine, 2020) ou encore dans le « Language Games in The Expanse » de Andrew Magrath (in « The Expanse and Philosophy: So Far Out into the Darkness », ouvrage collectif sous la direction de Jeffery L. Nicholas, publlié en 2021).



Un deuxième aspect, moins immédiat mais tout aussi riche à l’investigation, est signalé par Heather Clitheroe et Mark A. McCutcheon dans leur article décidément si précieux déjà mentionné plusieurs fois ci-dessus : la manière dont langue de l’ingénieur (et savoir associé, dont le personnage de Naomi Nagata, absolument central dans l’ensemble de la série, porte haut le flambeau) et langue littéraire – jusque dans son rameau directement poétique – interagissent pour créer de l’humanité et distiller de la transmission culturelle, même dans les circonstances les plus improbables. C’est ce qu’indiquent à leur manière, dans leurs apparitions fugaces ou plus régulières, le professeur de littérature anglaise Arjun, mari de Chrisjen Avasarala, le « Don Quichotte » de Cervantès, le « La Tempête » de Shakespeare (avec ses formes dérivées par Aimé Césaire ou par Marina Warner), ou encore les nombreux poèmes cités en diverses occasions, tels ceux de Dionne Brand.
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          10
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Très déçu.

Intrigue confuse, trop de verbiage etc...

Pourtant j'aime la science fantasy et j'en ai lu beaucoup.......
Commenter  J’apprécie          00
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Le lecteur est parfait, il sait changer de voix pour les différents personnages, il est dynamique donc c'était une super lecture de ce côté là. J'ai beaucoup aimé Holden, et sa relation avec ces collègues, qui deviennent petit a petit une famille. Avec Miller j'ai eu plus de mal même si petit a petit j'ai de plus en plus aimé ce personnage, et à la fin il m'a beaucoup touchée. L'intrigue démarre assez vite, donc c'était plutôt sympa, mais au fur et à mesure j'ai ressenti un retombé et c'était parfois un chouia long. En revanche vers 80% ça recommence à devenir intéressant, et j'ai pris plaisir à lire. C'est dommage ce problème de rythme.
Commenter  J’apprécie          00
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

J'ai passé un très bon moment avec ce livre. Les chapitres alternent les points de vue de James Holden et Joe Miller ; à partir du moment où les deux se rencontrent page 387 (sur 900) le roman est devenu réellement prenant pour moi. C'est aussi à partir de ce moment que les enjeux deviennent très, très sérieux pour les deux et qu'ils sont impliqués à 100%.



Avant cela, malheureusement, je me suis un peu ennuyé.



Côté Miller, on tarde à le voir s'emparer du dossier Julie Mao et à la place on le suit dans sa vie de flic alcoolo blasé de tout. Holden a plus d'aventures mais il affiche une personnalité lui aussi blasée pas vraiment mise à l'épreuve par les événements.



Deux personnages ordinaires, confrontés à des situations plus ou moins ordinaires, ça ne fait pas d'étincelles. Pour être vraiment juste, la partie sur Holden est plus intéressante, mais être sans cesse coupé par les chapitres sur Miller alors qu'il ne s'y passe rien, était agaçant et faisait sans cesse retomber la tension. Vraiment pas top.



La suite, à partir de la rencontre des deux personnages, est bien plus convaincante. Les deux deviennent très impliqués et sous tension, comme dit auparavant. Leurs échanges sont savoureux, leurs désaccords aussi. La relation entre Holden et Nagata est elle aussi très sympa car Holden n'y est plus ce capitaine désabusé, il redevient un ado plein de doutes et d'insécurités.



Je suis moins convaincu par "l'amour" de Miller pour la Julie imaginaire. Il l'idéalise trop vite, trop fort. Un film a très bien traité ce sujet, c'est "Failan". Mais The Expanse se plante un peu. D'ailleurs si j'osais je dirais que celui des deux auteurs qui est responsable de Miller est un peu moins doué que l'autre...



L'équipage du Rossinante, le vaisseau de Holden, n'a que peu d'intérêt sorti de Holden et Nagata (le pilote et le mécanicien étant très caricaturaux).



Reste que l'histoire est passionnante, entre complot de savant fou, relations diplomatiques houleuses entre la Terre, Mars et la Ceinture (de Saturne), et action sur terre et dans les cieux.



Je lirai sans nul doute le prochain tome.
Commenter  J’apprécie          00
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

L’humanité a colonisé le système solaire et se prépare à lancer sa première expédition interstellaire. La découverte d’une mystérieuse épave dans la Ceinture d’astéroïdes va bouleverser la vie de Jim Holden, second d’un remorqueur de glace. Sa route va rapidement croiser celle de l’inspecteur Miller, chargé par une riche famille terrienne de retrouver leur fille disparue. Nos deux héros vont se croiser et se retrouver tous les deux emportés dans une série d'évènements qui va mettre en péril le système solaire tout entier et la survie de l'espèce humaine.



L’éveil du Léviathan est un space opera, genre bien connu des adeptes de la science-fiction, mais qui peut dérouter les novices. Le space opera est une œuvre qui se caractérise par une intrigue se déroulant sur un temps considérable et situé dans l'espace sidéral. Par exemple, Fondation d’Asimov. Elle se caractérise aussi souvent par une multitude de personnages et peut rendre difficile à suivre l'intrigue.



Heureusement, l’auteur prend le temps de poser son univers et de nous faire comprendre les différentes affiliations entre les personnages, les différentes factions qui peuplent la galaxie. On apprend le fonctionnement de ce nouvel univers avec facilité, grâce à une intrigue qui ne se perd pas en cours de route et permet de lire cette grosse brique avec rapidité. Ces différentes intrigues sont ce qui fait tout le piment du livre, sans cet univers fouillé ce livre ne serait qu’un énième livre de genre.



Les personnages sont typiques de ce genre d’univers. L’intrigue, contrairement aux spécificités du genre, se recentre sur deux personnages principaux : Holden la fripouille au grand cœur et Miller, le flic ripou, mais-tant que-ça-finalement. J’ai apprécié Holden au départ, il est charmant, mais il devient vite agaçant, notamment car sa naïveté est déplacée pour les évènements auxquels il prend part et cela a le don de m’agacer.



C’est une très bonne lecture que je recommande, je me plongerais surement dans la suite, malheureusement, le livre n’est pas empreint de défauts. Certains passages auraient pu être coupés et rendre l’intrigue encore plus fluide et dynamique. Il y a certaines facilités scénaristiques un peu grosses et qui ont eu du mal à passer. J’aurais aimé qu’Holden soit un peu plus complexe comme personnage. James S.A Corey ne révolutionne pas le genre du space opera, mais il nous offre une très bonne aventure. Les passages du début avec Miller sont surement mes préférés, tout comme ceux avec Julie Mao. Les cinquante dernières pages sont captivantes et il est impossible de lâcher le livre avant d’avoir lu la fin.



Commenter  J’apprécie          00
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Une très agréable découverte sf avec ce premier tome de The expanse , L'éveil du Léviathan concocté par un duo d'auteur caché sous le pseudo de James S.A Corey.

The Expanse est une puissante et ambitieuse saga intergalactique qui compte à ce jour une dizaine de volumes.



Ce premier tome introduit un univers sous tension à l'aube d'une guerre entre différents peuples humains éparpillés aux quatre coins du système solaire. On distinguera les Centuriens , une humanité reléguée au bout du système tout le long d'une ceinture d'astéroides, les martiens, des humains qui ont terraformé Mars et se sont coupés de la terre et enfin les Terriens toujours là et qui tentent toujours de maintenir leurs semblant d'autorité.



Ce premier tome de The Expanse promet une fresque de sf mémorable dans un style narratif puissant qui prend le parti pris de ne pas étendre une intrigue jusque dans un futur lointain, beaucoup trop lointain pour le lecteur.



D'un côté, nous avons Holden, capitaine en second d'un transporteur de glace qui découvre un terrible secret lors d'une opération de reconnaissance et de sauvetage. Un secret découvert au prix d'une grande perte qui va pousser Holden à attiser accidentellement la flamme d'un conflit galactique entre les différentes communautés humaines.

De l'autre, nous avons Miller, un centurien , inspecteur auprès de la sécurité de l'astéroide Ceres qui enquête sur la disparition d'une fille d'un puissant industriel, une victime pour qui il éprouvera un certain attachement.

Comme on s'en doute, les deux intrigues vont finir par rentrer en collision pour aboutir à une vérité impérieuse qui va venir bouleverser les règles de ce vaste échiquier interplanétaire, un échiquier sur lequel va se jouer la partie la plus décisive pour le sort de l'humanité tout entière.



Sans être un fin connaisseur de science-fiction, j'ai été enchanté par la lecture de ce premier tome qui se démarque par le talent de conteur de deux auteurs Daniel Abraham et Ty Franck qui ont combiné leurs plumes pour nous offrir une épopée narrative bien rythmé , tendue avec un bel équilibre entre le thriller, la trame politique et le simple jeu d'horreur.



Ce duo d'écrivain formé sous le nom de James S.A Corey dépeint la vision d'un univers de sf affirmé qui ne bascule pas dans le trop lointain mais reste accroché à notre réalité bien humaine par une tension politique exacerbée par des révolutions meurtrières, des explosions tragiques de vaisseaux et les orchestrations impitoyables de certains lobbies... Encore une fois, ce début de série se démarque par sa forte dimension politique qui apparait en trame de fond derrière les principaux personnages.

Concernant les protagonistes, nous avons affaire à des héros efficaces. Holden incarne un peu l'image du second juste et droit qui se découvre une âme de capitaine et pourra compter sur l'aide de son précieux équipage mais c'est surtout Miller, l'inspecteur un peu anachronique ( qu'on jugerait tout droit sorti d'un bon vieux polar) , qui capte surtout notre attention , notamment par son lien émouvant avec la disparue.

Une bonne touche d'horreur organique donne aussi du corps à ce premier tome de The Expanse qui évoque aisément l'imaginaire d'un survival horreur type Dead Space ou de quelques films tel que The Thing. L'éveil du Léviathan est un mélange adroit entre une trame de fond politique bien décrite et l'apparition invasive d'une horreur inconnue, le tout menée sur deux intrigues palpitantes qui joue sur deux fronts et n'éclipsent pas de bons moments d'action.



Ce premier tome de The Expanse signe le début ultra-prometteur d'une fresque de sf ambitieuse par son univers galactico-politique bien rodé et son mélange bien rythmé d'horreur et d'action.



Sans plus attendre, on redécolle pour le tome 2.



Commenter  J’apprécie          60
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Dans un univers futur, un inspecteur de police, Miller, cherche une jeune fille de bonne famille, Julie Mao. De son côté, Holden cherche à comprendre pourquoi on a détruit son vaisseau et tué tous ses occupants.

L'univers est très bien et précisément décrit, pour autant jamais d'ennui, c'est autant un thriller qu'un space-opera.
Commenter  J’apprécie          40
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Dans un futur où l'humanité a colonisé le système solaire, The Expanse nous parle des destins croisés de James Holden et son équipage, à la recherche de ceux qui ont détruit leur vaisseau, et de l'inspecteur Miller sur les traces de Julie Mao, riche héritière disparue. Mais ces personnages vont se retrouver au centre d'une conspiration qui menace l'équilibre des forces entre la Terre, Mars et la Ceinture (de Kuiper)...



J'ai décidé de me lancer sur The Expanse après avoir vu la saison 1 de la série télé et je ne suis pas déçue. Comme toujours l'univers du livre est plus détaillé, fouillé et complexe que l'univers télévisuel et nous emporte sur un excellent space opéra. L'intrigue est bien ficelée et nous propose de nombreux rebondissements et des personnages attachants (pour ma part, mention spéciale à Amos le mécanicien bourru).



Je recommande cette lecture spatiale, surtout aux fans de Space Opéra. car même s'il ne renouvelle pas le genre, The Expanse reste une aventure trépidante avec un scénario plein de ressources.

Commenter  J’apprécie          10
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Hard Science, un space opéra, plus space qu'opéra ! A lire ! Se rapproche par l'écriture du Game of Trone de Martins. Ecriture à plusieurs angle de vues. L'histoire est a plusieurs dimensions ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de la balle science-fiction de cette qualité !
Commenter  J’apprécie          70
The Expanse, tome 1 : L'éveil du Léviathan

Commençons par le seul (mais énorme) reproche que j'ai à formuler: je n'ai pas accès à la suite du roman! C'est terrible! ;-) Vivement qu'elle sorte en audio!



Vous aurez donc compris que ce premier tome m'a beaucoup plu. Avec justesse et finesse, l'auteur aborde certains thèmes comme le racisme, les personnes avides de pouvoir, l'intégrité, les dégâts que peut causer une «arme» mise entre de mauvaises mains... À travers Holden et Miller, sont évoquées les frontières, parfois ténues, entre le bien et le mal. Qu'aurions-nous fait à la place de Miller? Puis à celle d'Holden? Quant à moi, je pense savoir ce que j'aurais fait à la place de Miller, mais pas à celle d'Holden...

[...]

Lire la suite sur:
Lien : https://www.lalivrophile.net..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de James S.A. Corey Voir plus

Quiz Voir plus

Couleur: Jaune

Ce peintre a réussi à peindre jaune sur jaune . Les Tournesols est une oeuvre signée:

Paul Gauguin
Pablo Picasso
Vincent Van Gogh

8 questions
113 lecteurs ont répondu
Thèmes : jaune , couleur , culture générale , peinture , cinema , littérature , art , histoireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}